Le Grand Sabbat, la Fête de Tous les Saints, Hallowe’en, Samhain

Faucille. Un symbole pour Samhain. (photo : Lune)

A chaque sabbat, je fais un petit récapitulatif des rituels, sortilèges et autres textes, histoire que tout le monde s’y retrouve facilement entre ce blog et le Sidh.

Pour le 31 octobre, je nous souhaite à tous de merveilleuses et magiques célébrations, dans la joie et la révérence.

BB

Les rituels de sabbat :

Textes sur Samhain :

Pratiques magiques et bénédictions :

Divers :

La Bible des Sorcières, dépoussièrage des traductions

Janet Farrar

Comme j’ai le nez dans les traductions de rituels « trad », j’ai eu envie de jeter un œil sur celles des Farrar sur le Sidh. Et OMG, je me suis rendue compte à quel point ces vieilles traductions étaient fantaisistes. Pour la partie « texte à dire », j’avais utilisé le liber umbrarum traduit par Cédric Lelièvre. Son travail est nettement poétique et il a pris de très grandes libertés sur de larges passages. Je préfère privilégier le sens premier du texte, autant que possible, j’ai donc tout repris…

J’en profite pour faire un petit récapitulatif de toutes les traductions des textes de J. & S. Farrar. Ici et bientôt sur le Sidh. Les Farrar ont eu une énorme influence sur la wicca. A tel point que certains traditionalistes sont persuadés de travailler avec du matériel purement gardnérien alors qu’il s’agit de matériel issu de la Witches’ Bible des Farrar. The Witches’ Bible, 30 ans plus tard, reste le livre de référence en la matière. Si ce livre a eu un tel succès au sein de la communauté wicca, c’est parce que les auteurs ont tout révélé de leur pratique.

Textes extraits de Eight Sabbats for Witches

La structure
Rituel d’ouverture (divisé en plusieurs parties)
Grand Rite
Rituel de fermeture

Les Sabbats
Équinoxe de Printemps
Bealtaine, 30 avril
Solstice d’été
Équinoxe d’Automne, 21 septembre
Samhain, 31 octobre
Yule, 22 décembre – Les autres sabbats (à venir)

Naissance, Mariage, Mort
Présentation des Nouveaux-Nés
Rituel de Handfasting
– Requiem (à venir)

Textes extraits de The Witches’ Way

Consécration des Bijoux personnels, talismans, etc.
Sur la conduite d’un coven…
Sorcellerie & Sexualité – les menstruations
Nu dans vos rites
Rituel pour les ouvertures du corps
Guérison
La médecine par les plantes
Talismans
La baguette
Les cordes
L’épée

Textes extraits de What Witches Do

Le Rite de la Reine Hagiel
Rituel de Handfasting
Effigie en Cire
Sortilège de l’aiguille et de la bougie

Textes extraits de Spells and how they work

Formes-Pensées, traduction & adaptation Faoltiern Shelcallec
Sortilèges : résultats inattendus

La guérison au sein de la Wicca – Introduction.

La guérison, au sens large, est sans aucun doute le but recherché par toute personne en désir de spiritualité. Que cela soit de manière consciente ou inconsciente. C’est un sujet qui me passionne et que je ne me lasse pas d’explorer… Avec des échecs mais aussi des réussites.

Voici la traduction du chapitre « Guérison » extrait du livre des Farrar, Witches’ Way. Je l’ai découpé en plusieurs parties pour une meilleure lisibilité. En voici l’introduction.

Guérison

Par Stewart & Janet Farrar, traduction Lune

Extrait de The Witches’ Way, éditions Phoenix.

La guérison a été une part centrale des activités sorcières depuis des temps immémoriaux et c’est toujours le cas aujourd’hui. C’était une fonction admise de la prêtrise, des prêtres-guérisseurs de l’Égypte Antique aux premiers Chrétiens en passant par les Druides. L’église a tôt fait d’oublier le commandement de Jésus : « Soigne les malades, nettoie les lépreux, ressuscite les morts, chasse les démons » – du moins, concernant la guérison psychique ou spirituelle. Bien que de nombreux moines et nonnes soient devenus de talentueux herboristes. Quant au dévouement des missionnaires médicaux, il ne fait aucun doute. Mais le vide de la guérison psychique a été rempli par les guérisseuses et les rebouteux des villages ; et ce n’est pas un hasard si nombre d’entre eux étaient des fidèles de l’Ancienne Religion, car de telles personnes croyaient au pouvoir psychique et étaient désinhibées vis-à-vis des dogmes d’une église qui voyait cela avec une vive suspicion.

Le sorcier d’aujourd’hui possède (ou du moins s’efforce à développer) la même compréhension et hérite naturellement de la même tradition de guérison. De nombreux sorciers, comme nous l’avons fait remarquer, sont des docteurs et infirmiers professionnels, combinant compréhension psychique et connaissance médicale moderne ; une combinaison qui peut être remarquablement puissante – et qui peut également éviter bon nombre de bévues, au départ bien intentionnées, et qui ont souvent pour cause la technologie et sa vision étroite.

Cependant, la plupart des sorciers ne sont pas formés professionnellement à la médecine ou à la psychiatrie. Comment peuvent-ils, sans risque et efficacement, exercer leur rôle de guérisseurs ?

Un seul chapitre (ou même une bibliothèque entière) ne peut vous enseigner à être un guérisseur. Mais nous espérons que cela puisse vous conduire sur les chemins où vous pourrez apprendre à être un guérisseur.

La guérison dans l’Art peut être divisée grossièrement en quatre rubriques, bien que celles-ci se chevauchent, et deux ou plus d’entre elles peuvent être (et, habituellement, seront) combinées. Ces rubriques sont :

  • la phytothérapie,
  • les sortilèges,
  • le travail direct sur l’aura
  • et la psychologie directe.

La suite demain :)

The Spiral Dance de Starhawk

__The Spiral Dance par Starhawk__

J’aime bien lire le soir, au lit. Parfois je prends un stylo, un carnet et je traduis. L’autre soir, j’ai eu envie de relire Spiral Dance de Starhawk et du coup j’en ai traduit les sections Sortilèges et Amulettes Végétales.

J’aimerais bien, à terme, traduire toutes les pratiques dudit bouquin. Sachant que les exercices ont déjà été traduits par Tof il y a un certain nombre d’années maintenant. Je m’attèle donc en ce moment aux Esbats. Je passerai ensuite aux Sabbats et probablement aux Invocations. Mais ce sont ces dernières que je redoute le plus. C’est toujours difficile de traduire des textes poétiques !

J’ai déjà posté toutes mes traductions sur le Sidh. Je les posterai ici également, dans une section dédiée, pour plus de visibilité.

Spiral Dance

L’utilisation magique des plantes pendant les Lunes

Je reviens au thème principal de ce blog avec cette nouvelle traduction. L’auteur nous parle des herbes qu’elle emploie pendant ses Lunes. C’est une interview extraite du livre Blessings of the Blood par Celu Amberston.

L’utilisation magique des plantes

Par Collette Gardener (conseillère en herboristerie ; Oregon rural), traduction Lune

J’utilise les plantes que je récolte pour la magie de deux manières. Je les dispose tout autour de mon lit dans de petits oreillers, ou je les brûle dans un ormeau (ou oreille de mer, il s’agit d’un coquillage) ou un smudge pot. Je trouve qu’il est particulièrement utile de le faire un jour avant mes règles, ou le premier ou second jour de mes règles.

L’une des plantes que j’aime particulièrement employer de cette manière est la verveine bleue (ndlt : Stachytarpheta jamaicensis). Elle pousse à l’état sauvage en des lieux secs et ensoleillés et fait des fleurs bleu pourpre. De mi-juin jusqu’à juillet, les fleurs peuvent être récoltées et séchées pour un usage ultérieur. Ingérée, la verveine bleue est sédative ; brûlées, ses fleurs possèdent la même vertu sur le plan psychique. La plante peut aussi fournir une protection nécessaire aux canaux psychiques qui sont si souvent ouverts et vulnérables lors des menstruations. Si vous la brûlez juste avant vos Règles, elle créera un bouclier tout autour de votre énergie psychique, que vous pourrez ainsi ouvrir en toute sécurité. Elle semble aider à rétablir cette connexion que nous avons tous avec l’univers. Elle aide à restaurer votre foi en les pouvoirs en vous aussi bien qu’extérieurs à vous. C’est une plante réellement relaxante et protectrice, qui ancre vraiment, et qui en même temps vous permet d’aller dans le monde.

Une autre plante que j’utilise beaucoup à cette période, c’est l’armoise. C’est une herbe réellement magique, psychique, dont les propriétés incluent l’ouverture du troisième œil. Elle favorise aussi les rêves. Dans le passé, le fait de porter un brin d’armoise était le symbole du guérisseur. Je brûle l’armoise, ou j’en accroche à mon lit, ou encore j’en glisse dans un oreiller de rêve que je place sous ma tête pour dormir. L’armoise est une plante très sorcière, sacrée pour la déesse Artémis. Je la trouve vraiment intéressante car elle est de la même famille que la sauge indigène que le peuple Indien utilise ici.

J’utilise également une autre plante : les aiguilles de pin. Je les brûle lorsque je me sens exposée à certaines énergies impures, ou pour me protéger magiquement des microbes. Elles sont également bonnes à prendre en tisane, car elles sont très résineuses et désinfectantes. Je les aime aussi parce qu’elles sont faciles à trouver.

Une bonne herbe que j’utilise, c’est la sauge, bien que je ne l’emploie pas tellement durant mes Lunes car elle me semble trop sèche pour moi. Si quelque chose de vraiment intense décline, alors j’en brûle. Je brûle également de l’angélique en période de Lunes. J’utilise la feuille car je crois qu’elle appelle les anges et apporte protection à votre Moi Supérieur. Quelque soit la tradition que vous suivez, elle appelle aussi bien les fées que les dévas ou les anges et demande leur aide pour mettre en exergue le sens des responsabilités en vous. Vous faites appel aux forces extérieures à vous-même lorsque vous employez l’angélique.

Parfois, je brûle aussi du romarin. Le romarin est vraiment purifiant, de ce fait lorsque je l’ai l’esprit un peu embrumé, j’en brûle et il semble qu’il me requinque et allège l’énergie autour de moi.

J’emploie magiquement les plantes le reste du mois également. Tout récemment, j’ai découvert une ancienne recette qui combine bourgeons de noisetier, pétales de rose, thym et aiguilles de pin, à brûler. Elle aide à voir les fées. Je suis en train de l’essayer. Je mets aussi à brûler dans mon fourneau chaque jour un peu de ce que j’ai sur mon étagère à épices. Ces derniers temps, j’ai brûlé un peu d’épices douces comme les clous de girofle, la cannelle, la muscade et des aiguilles de pin. Parfois je brûle de l’encens traditionnel comme de la myrrhe ou du copal, mais cela fait tellement longtemps que je les ai, qu’ils me semblent trop vieux et qu’ils ont perdu beaucoup de leur force vitale. Je pense que de telles plantes sont réellement sacrées, mais je les utilise seulement lors de célébrations particulières. Je veux également remercier ces plantes que je trouve autour de moi et qui sont sacrées, elles aussi, et je les emploie autant que possible.