Eaux Lunaires, Eaux de Lune

Autel à la Lune

Une eau chargée à la lumière de la lune pour de multiples travaux magiques et rituels

Ces temps-ci je m’essaie et m’amuse à diverses fabrications d’eaux lunaires. Jusqu’à présent, j’aimais utiliser une eau de source dans laquelle avait infusé un peu de verveine, et que j’avais ensuite placé quelques heures, voire une nuit entière, à la pleine lune.

J’ai profité de la dernière Super Pleine Lune pour récupérer l’eau de la source qui coule dans notre jardin et la placer toute la nuit sous la lumière lunaire. J’ai trouvé que cette eau s’était particulièrement bien chargée d’une énergie à la fois douce et puissante !

Ce soir, je profiterai de la nouvelle lune pour récupérer l’eau du ruisseau qui coule dans la forêt, et y ajouter un petit morceau de racine de mandragore. Cette fois-ci, je laisserai l’eau sous les rayons lunaires pendant une lunaison complète.

En plein hiver, c’est de la neige que j’utilise parfois. Je la récupère après une belle nuit de pleine lune (même si celle-ci reste cachée derrière les nuages).

J’utilise l’Eau Lunaire, ou Eau de Lune, comme eau purificatrice (cérémonie de l’eau et du sel) lors des Esbats et même des Sabbats. Correctement préparée, elle est donc efficace pendant les rituels de bénédiction, d’exorcisme, lors de simples purifications comme le nettoyage magique à chaque printemps. L’Eau Lunaire peut également servir de support à la divination lorsqu’elle est versée dans un chaudron noir, j’y laisse alors infuser un peu d’armoise. C’est préparée de la même façon que j’utilise l’eau de lune pour nettoyer, purifier et charger mes cristaux de roche (boule de cristal, pendule, cristaux dédiés à la guérison et travaux à distance, dans le temps ou l’espace) et certaines autres pierres liées à la lune. Je l’emploie également en dehors des cérémonies, lors de pratiques sorcières plus spontanées liées notamment à la guérison, ou encore lorsque je fabrique des encres consacrées à la magie.

Bref, le champ des possibles est large !

Vous pouvez fabriquer vos Eaux Lunaires à chaque nouvelle lune ou pleine lune et lorsque vous aurez besoin de faire le tri dans votre trop grand stock, versez le surplus sur vos plantes magiques, comme une offrande !

Ostara, bénédiction des graines matérielles & spirituelles

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Un rituel simple pour le Solstice d’été

J’ai reçu ce rituel ce matin, il m’a plu et je m’en servirai probablement demain. Il est simple et va droit au but.

Magie du Solstice d’Été

Par Linda Maglionico, traduction Lune

(tradition Ara)

[…] C’est un rituel très simple… Pour moi, l’été est toujours synonyme de plaisir, d’amusement et de détente alors je n’ai pas voulu faire ce rituel trop intense.

Le Solstice d’Été est le moment où le Soleil exerce son pouvoir maximum […]. C’est la période pour célébrer la joie, la chaleur et les rires de l’été. Le début de l’été représente une période pour la purification, le renouveau pour soi-même, un moment pour se libérer de la tristesse, des peurs et des peines dans votre vie. C’est le moment de la purification, pour se débarrasser de tout ce qui est négatif et pour faire appel au principe du « Dieu » afin de manifester notre propre pouvoir.

C’est une période de joie, une période pour se débarrasser des choses non désirées, pour célébrer la fertilité et la joie de vivre, sans oublier de remercier pour tout ce qui s’est manifesté dans votre vie. C’est un moment pour danser, chanter et faire le plein d’amour.

C’est le moment pour renouveler, libérer et renforcer nos manifestations physiques extérieures. C’est à dire : finances, santé, joie, foi, amour, bonheur, amitiés, famille, bénédictions, humour et abondance. Le sentiment de ne « faire qu’un avec le TOUT ».

Pour cette célébration du Solstice d’Été, nous exploiterons le pouvoir du Soleil – nous absorberons toute l’énergie, la lumière et la chaleur dont nous pourrons tirer partie lorsque nous en aurons le plus besoin.

Si c’est possible, sortez pour réaliser ce rituel très simple.

Vous aurez besoin de :

• Un crayon, du papier
• Bougies pour les quartiers
• Une (grosse) bougie blanche pour le centre
• Des allumettes
• Un chaudron pour brûler – ou un bol ignifuge – ou peut-être un simple bol où on ne brûlera rien à l’intérieur…
• Si l’Esprit vous pousse à dresser un autel et à le décorer avec des fleurs, alors faites-le !

Étapes du rituel :

• Avant le solstice, commencez par la purification : de votre maison et de vous-même. Utilisez dans les deux cas des agents nettoyants, comme le savon, et des herbes, comme la sauge par exemple.

• À l’aube du Solstice, lorsque le soleil vient juste d’apparaitre à l’horizon, commencez par vous focaliser sur votre respiration, cultivez votre attention, soyez pleinement conscient d’être présent. Focalisez-vous sur la sensation de vos pieds qui s’élève dans chaque partie de votre corps.

• Méditez et chantez (utilisez tout chant qui vous vient spontanément) afin d’attirer vos esprits-guides pour qu’ils vous aident lors du rituel.

• Allumez vos bougies (les bougies des quartiers et la grosse bougie blanche centrale).

• Faites une liste des choses que vous voulez renouveler, voir réaliser, améliorer ou abandonner dans votre vie. Placez-la sous la bougie centrale de l’autel.

• Méditez et chantez à nouveau pour permettre aux esprits-guides de vous montrer ce qui peut vous bloquer pour atteindre votre but.

• Prenez votre liste et brûlez-la (si possible) dans votre chaudron. (Prenez vos précautions lorsque vous brûler cette liste.) Si vous n’êtes pas à l’aise avec l’idée de brûler la liste, déchirez-la en tout un tas de petits morceaux et laissez-les dans votre chaudron ou bol pour les jeter plus tard.

• Répétez une affirmation qui vous aidera dans votre projet. (Voir des exemples d’affirmations plus bas.) (NdlT : utilisez son échelle sorcière peut-être une bonne idée.)

• Remerciez vos esprits guides pour leur aide et remerciez le Soleil pour son pouvoir et son énergie.

Linda Maglionico, HPS, Elder
Temple of Ara

Exemples d’affirmation :

  • J’ai confiance dans le processus de vie. Tout ce dont j’ai besoin ou que je désire m’est toujours accordé. J’en suis certain.
  • Mon vrai moi, Radieux, Puissant, Plein de succès et Intelligent, irradie de tout ses feux à présent de telle façon que le monde ENTIER, moi y compris, puisse me voir briller !
  • Le passé est terminé et je l’abandonne facilement.
  • Je dissous maintenant TOUTES croyances négatives et / ou étriquées.
  • Elle n’ont AUCUN pouvoir sur moi.
  • Je suis libéré de mes blessures, des mes peines, de mes culpabilités, de mes peurs et de toute méprise du passé.
  • Je m’accepte profondément et pleinement tel que je suis.
  • Je m’apprécie !
  • Je choisis maintenant de penser à des choses qui me font du bien.
  • Je suis entouré par l’amour des personnes qui me soutiennent dans la vie.
  • Je me libère facilement de tout jugement sur ma vie.
  • Je sais qu’il est bon pour moi de prendre soin de moi-même.
  • J’ai une énergie illimitée.

(Ces affirmations ont été empruntées au Circle of Light)

Aradia dans la Wicca

La première partie du texte est intéressante. La seconde est capillo-tractée et comportent des incohérences.

Aradia dans la Wicca

Par Myth Woodling, traduction Lune

On a tout d’abord enseigné à Janet et Stewart qu’il n’y avait que deux véritables déités de la sorcellerie. Aradia, qui a une origine Italo-Etrusque, et Karnayna, Stewart pensait que c’était une mauvaise prononciation de Cernunnos de la part d’Alex Sanders, alors qu’en fait, il s’agissait d’une blague égotique : Karnaya était le nom donné à Alexandre le Grand par les Carthaginois sur son accession à la divinité. Après leur déménagement pour l’Irlande, Janet et Stewart changèrent le nom du dieu en Cernunnos, un terme plus générique ayant pour origine le Gallois/Latin et signifiant simplement « dieu cornu ». Le dogme des deux seuls vrais noms pour le Dieu et la Déesse se perpétue aujourd’hui parmi certaines lignées strictes de la Wicca Alexandrienne et Gardnérienne. En s’installant en Irlande, Janet et Stewart ont réalisé qu’ils se trouvaient dans un pays empli de sa propre mythologie. Aradia commença à passer au second plan dans leurs pratiques tandis que les dieux irlandais réclamèrent reconnaissance. – Janet Farrar et Gavin Bone, Progressive Witchcraft (2004), p. 79

Pourquoi Gardner a-t-il choisi une obscure Déesse Italienne pour sa tradition Britannique ? L’Irlande Celtique possédait apparemment une Déesse de la nouvelle lune, mais son nom n’a pas été conservé dans les histoires de la Tuatha De Danann. Cependant les moines irlandais, approximativement entre l’an 600 et 1000, ont préservé une ancienne prière qui lui était dédiée dans le Carmina Gadelica, recueil où ils ont consigné la tradition celtique orale, bien plus ancienne.

Salut à toi, Nouvelle Lune, doux joyau qui nous guide !

Je me suis agenouillé devant toi, je t’offre mon amour.

Je me suis agenouillé devant toi, j’ai levé mes mains vers toi,

J’ai levé mes yeux vers toi, Nouvelle Lune des Saisons.

Salut à toi, Nouvelle Lune, mon adorable amour !

Salut à toi, Nouvelle Lune, gracieux trésor,

Tu suis ta course, tu gouvernes les marées,

Tu illumines ton visage pour nous, Nouvelle Lune des Saisons.

Reine qui nous guide, Reine de la bonne fortune,

Reine de mon amour,

Nouvelle Lune des Saisons !

Salut à toi, joyau de la nuit !

Beauté des Cieux, joyau de la Nuit !

Mère des Étoiles, joyau de la nuit !

Fille adoptive du soleil, joyau de la nuit !

Majesté des étoiles, joyau de la nuit !

Extrait de Carmina Gadelica, Volume III Traduction en anglais par A. Carmichael, tel que citée par Elizabeth Pepper dans Moon Lore (1997, 2002)

Je suis persuadé que Gardner connaissait cette prière extraite de Carmina Gadelica. Cependant, qu’il la connaisse ou pas, il semble avoir été attiré par la figure archétypale de la Déesse Lune. Malheureusement, le seul nom de déité qui ait été préservé dans le folklore britannique associé à la lune est Mani, le Dieu lune Teutonique-Saxon, « l’Homme dans la Lune » du folklore anglais. Sa contrepartie était Sunna ou Sol, une Déesse soleil. (Bien, il y a également la Déesse Saxonne de la lune décroissante, Bil ou Gil, mais j’imagine qu’il doit être bien difficile de déclamer des invocations poétiques à une femme nommée Bil.)

Gardner était un lecteur avide. A un moment, il a du tomber sur l’Aradia de Leland et avoir une révélation. «  … Une déesse celtique mineure est entrée sans bruit, par sa beauté et sa douceur elle entraina des changements majeurs au sein du culte primitif du chasseur. Il s’agit tout simplement d’une folle conjecture de ma part… » Witchcraft Today, pp. 37-38. Gardner parlait bien sûr de l’entrée d’une déesse celte dans la culture britannique primaire. Il n’a pas ajouté qu’il pensait que cette « déesse » était la fille de la Diane romaine, l’Aradia de Leland. Aradia, fille de la splendide déesse de la lune, Diane était apparemment vénérée comme déesse sorcière en Toscane – Nord de l’Italie. L’Italie du Nord étaient en contact avec les celtes de Gaule, et les deux cultures ont sûrement échangé des idées. De plus, les celtes de Gaule ont également transmis certaines concepts italiens aux celtes de Galles, d’Irlande et Britannique. Ou vice et versa. Si Gardner suivait cette ligne de raisonnement, « Aradia », le nom secret connu seulement des initiés, était une épithète parfaitement raisonnable à utiliser au sein de sa tradition britannique.

Dans son livre Witchcraft for Tomorrow, 1978 (p. 164), Doreen Valiente, la grande prêtre de Gardner, supposait que le nom d’Aradia pourrait dériver du gaélique airidh qui était les pâtures d’été pour le bétail. Janet et Stewart Farrar ont souligné dans leurs écrits que le mot, airidh, signifiait également « valeur » ou « mérite. » Certains Wiccans ont également supposé que le nom d’Aradia pourrait être lié à Ardwinna, ou Arduine, une Déesse Gauloise mineure de la forêt et de la chasse.

Il existe un certain nombre de variantes du nom « Aradia », d’une tradition wiccane à l’autre, parmi ces variantes, on trouve « Arida, » « Arada, » « Airdia, » « Arawhon, » « Araldia, » « Airaidheach, » et « Aradea. »

Aradia continue, et continuera sans doute, à faire de brefs apparitions, mais toujours intéressantes, dans les livres néo-païens :

Ils ont pour noms [les déités liées à la vie des fées] Pan, le Dieu Cornu, gardien spirituel des fées au masculin et, pour le féminin, Diane, Artémis et Aradia, comme une déesse, trois visages de la déesse Nature, inspiratrice du peuple féérique, initiatrice des mortels humains au magies du royaume diaphane. J’ai donné le nom grec de ces déesses tutélaires (mouarf !) qui paraissent dans la mythologie celte sous les traits d’Ahrianrad, déesse des Étoiles, Bride ou Bridget déesse de la Lune, Aine enfin (prononcer ‘Au-nie’), déesse des Fées. – Claire Nahmad, Paroles de Fées, éditions La Table Ronde, 1997, p 28.

Les sources de la Charge de la Déesse (II) : Charles Leland

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