Semis d’Ostara et bénédictions

Semis en coquilles d’œufs

Pour les semis d’Ostara, j’ai pris plusieurs options : en coquilles d’œufs, en pastilles de fibre de coco, en jardinière et pots classiques. Je souhaitais faire mes petits essais, histoire de voir ce qui marcherait le mieux.

Des petits trous…

J’ai rempli les oeufs de terreau. Une fois plein, je les ai renversés et à l’aide d’une aiguille (avec un petit marteau improvisé : une paire de ciseaux) j’ai réalisé quelques trous à la base de l’œuf sans faire de dégâts.

Inconvénients et parade

J’ai lu ici et là que les semis en coquilles d’œuf avaient tendance à peu se développer. Ainsi, il n’était pas nécessaire de se précipiter dans la saison pour les réaliser. Il faut du temps pour que la terre où on les repiquera se réchauffe. John Seymour, dans son guide du potager, donne une astuce pour parer à ce genre de problème : poser des cloches dès maintenant pour que la terre soit suffisamment réchauffée afin d’accueillir les plantations au moment où il faudra les planter.

En quête de terreau dans les bois

Toujours en mode « test », nous sommes allés chercher du terreau dans les bois de feuillus. Sous la couche de feuilles mortes, nous avons récupéré la couche d’humus. Je ne sais pas encore ce que cela donnera. Certains stérilisent leur terreau pour éviter mauvaises herbes, moisissures et autres mauvaises surprises. Nous ne l’avons pas fait.

Semis en pots

Bénédiction des graines

Plus les années passent, moins j’aime les bavasseries rituelles et autres tralalas. Cette année, c’est simplement en voyageant à trois au son du tambour que nous sommes allés bénir nos graines dans l’Autre-Monde. Avec un peu d’encens, des fleurs d’érables et deux bougies pour faciliter le transport :o) J’en suis revenue avec de très belles images : nos semis brillaient d’énergie sous la forme d’un œuf gigantesque qui se transformait en un feu bénéfique, qui lui-même se métamorphosait en une gigantesque fleur jaune dont les pétales s’épanouissaient les uns après les autres, sous l’action de nos bénédictions communes. Ce fut bref mais intense !

Semis en pastilles de fibre de coco (rue, hysope et autres plantes sorcières)

Semis en coquilles d’oeuf, une activité magique pour Ostara

Artus m’a confié une astuce de jardinier : les semis en coquilles d’œuf. L’idée m’a beaucoup plu. D’une part, nous avons la chance de manger des œufs du poulailler familial, et en ce moment, les dames poulettes sont très productives ! J’ai donc assez de matière première. D’autre part, les coquilles d’œufs sont riches en minéraux, ce qui est idéal pour les semis. Sans compter évidemment le fait qu’elles soient biodégradables.

Le principe des semis en coquilles d’œufs

Les coquilles sont remplies de terreau dans lequel on sème une graine, puis elles sont posées dans un bac également rempli de terreau. Je pense que je réaliserai quelques petits trous à la base de chaque coquille, ainsi je suis sûre de ne pas « noyer » mes semis lors de leur arrosage.

Certains jardiniers procèdent différemment. Ils percent de quelques trous la base des coquilles qu’ils remplissent de terreau puis posent ces dernières dans des boîtes à œufs cartonnées, percées elles aussi à leur base. Le tout repose sur une soucoupe rectangulaire dans laquelle on verse l’eau d’arrosage. L’eau remonte par infiltration dans le terreau grâce à l’action absorbante du carton.

Photo : Deco&Style

Une technique idéale dans un cadre rituel

Nombreux sont les Wiccans, dont je suis, qui décorent leur autel printanier avec des œufs colorés, peints ou naturels et qui bénissent et sèment les graines de leur jardin durant le rituel d’Ostara. Cette technique de semis en coquilles d’œuf se prête parfaitement à ce rituel. Et puis… Exit les pots laids en plastique véritable, non respectueux de l’environnement  :)

Je vous dirai ce que j’en pense le mois prochain !

« L’orbe doré de son jaune représente le Dieu Soleil, sa coquille blanche est perçue comme représentant la Déesse Blanche et son tout est un symbole de renaissance. » Pauline Campanelli (The Wheel of the Year, living a magical life, aux éditions Llewellyn.)

Retour au jardin et dans les bois

Avec le soleil radieux et les températures clémentes de ces derniers jours, il est temps de revenir au jardin. Si j’ai apprécié chaque minute de mon hiver parce que j’ai pu me reposer, prendre le temps de lire des tonnes de livres et de peindre de nombreuses aquarelles, je suis heureuse de pouvoir retrouver le plaisir et les bienfaits des balades dans la nature et du travail au jardin. Rien de bien folichon encore. J’ai pourtant pris beaucoup de plaisir à entretenir « notre future » haie de houx, de sureaux, d’aubépines et de noisetiers que nous avions planté l’an passé en troupeau de sorciers et sorcières :o). Les conditions climatiques et celles du voisinage n’ayant pas été très favorables l’an passé, seule la moitié de ces petits arbres ont pris.

Nous allons commencer à préparer la terre pour nos futures semailles. Cette année, nous essaierons la technique des plessis de noisetier, histoire de réduire l’espace du potager et donc les mauvaises herbes. Une fois les plessis installés, nous étendrons le fumier de nos chèvres devenu semblable à de la terre.

Nous avons encore le temps pour les semailles. Les gelées sont encore bien blanches dans nos montagnes. Lors de l’équinoxe de printemps, comme chaque année, je pourrai bénir les graines de notre jardin aussi bien extérieur, « qu’intérieur ».

Si vous aussi, vous souhaitez profiter de la période du sabbat d’Ostara pour bénir les graines de votre potager, et que vous cherchez des inspirations, je vous invite à suivre ce lien : Ostara, bénédiction des graines matérielles et spirituelles.

Ostara, bénédiction des graines matérielles & spirituelles

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