Invocation de la Déesse de la Lune

Invocation de la Déesse de la Lune

par Doreen Valiente, traduction Lune

Diane, reine de la nuit,

Dans toute ta resplendissante beauté ,

Illumine-nous ici,

Et avec ton rayon d’argent

Ouvre les portes du rêve ;

Élève-toi claire et lumineuse.

Sur terre, sur mer et dans les cieux,

Ton mystère magique

Jètera son sortilège,

Partout où la feuille peut s’épanouir,

Partout où la vague peut rouler,

Jusqu’à ce que tout soit passé.

Ô reine secrète de pouvoir,

En cette heure enchantée

Nous demandons ta bénédiction.

Puisse toutes vraies sorcières

Recevoir les faveurs du destin.

Ô Dame Lune !

Image par Falero Luis Ricardo.

Liqueur de Violettes

Pour un premier essai, j’ai préféré ne faire qu’une petite quantité de liqueur. J’avais déjà tenté une liqueur de fleurs par macération dans l’alcool et j’avais été assez déçue par le goût d’herbe, voire de vieilles fleurs moisies. Je pense avoir trouvé la parade en faisant chauffer mon alcool et en y laissant infuser les fleurs durant 5 à 10 mn. J’avais quelques doutes sur cet exercice que je jugeais périlleux mais le résultat s’est avéré plus que correct. Je n’ai pourtant pas fait ma délicate, la plupart des recettes trouvées dans les livres et sur le net conseillait de ne garder que les pétales… Ce que je n’ai évidemment pas fait. Je n’ai pas non plus respecté les quantités. La seule chose que je corrigerai l’an prochain, c’est de cueillir les fleurs plus tôt dans la saison. Leur parfum est alors beaucoup plus puissant.

Ingrédients :

  • 50 gr de fleurs de violette
  • 300 ml d’alcool à fruit
  • 150 gr de sucre
  • un petit verre d’eau

Faites un sirop avec 150 gr de sucre et un petit verre d’eau. Versez dans une bouteille et laissez refroidir.

Faites chauffer l’alcool de fruit, lorsque vous jugez que c’est assez chaud, retirez du feu, versez les fleurs de violette et couvrez pendant 5 à 10 mn.

L’alcool va se colorer et s’imprégner du parfum des fleurs.

Filtrez une première fois à l’aide d’un chinois. Puis une seconde fois dans un filtre à café.

Versez l’alcool sur le sirop.

C’est fait.

[Edit mars 2011 : garder la bouteille à l’abri de la lumière afin d’éviter que la liqueur ne perde sa belle couleur violette.]

Les sources de la Charge de la Déesse (II) : Charles Leland

L’article a déménagé à cette adresse : http://www.le-sidh.org/wicca/pratiques-rituelles-sorcieres/invocations-charges/les-sources-de-la-charge-de-la-deesse-ii-charles-leland/

L’Encens d’Hécate

Tirée du livre Witchraft Medecine, par Claudia Müller-Ebeling, Christian Rätsch, Wolf-Dieter Storl, traduction Lune

Recette d’encens issue de l’Antiquité tardive. Dédié à Hécate.

à parts égales :

  • Encens d’Oliban (Boswellia sacra Flück.)
  • Feuilles de laurier (Laurus Nobilis L.)
  • Myrrhe (Commiphora spp.)
  • Graines de rue (Peganum harmala L.) *
  • Storax (Liquidambar officinalis L.)

Broyer et mélanger tous les ingrédients. Puis répandre l’encens sur une braise ou sur un charbon à encens. L’encens est assez aromatique, ayant pour note dominante le parfum de storax.

* En note de bas de page Myrsios mentionne la plante peganon, dont l’odeur « peut chasser les serpents. » Peganon est la rue psychoactive (Peganum harmala L.) qui était utilisée au sein des Mystères, selon Nicander (Burkert, 1997 : 215.)

Les Sources de la Charge de la Déesse (I) : Ali Puli

Je termine l’écriture d’un texte sur la descente de la lune et si je veux qu’il reste assez lisible, je dois éviter de trop en dire. J’aime vérifier toutes mes sources et être assez complète mais plus je fais de recherches, plus mes sources s’agrandissent. A tel point que je pense développer plusieurs articles « satellites » sur le sujet. Je crois bien que je vais devoir ouvrir une nouvelle catégorie sur les Portes du Sidh ou créer une sous-partie sur le futur-nouveau site du BoS.

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Gerald Gardner a repris un extrait du Centrum Naturae Concentratum écrit par Ali Puli (publié en néerlandais en 1694 et qui fut bien plus tard publié en anglais, en 1996) pour l’inclure dans ce qui allait devenir La Charge de la Déesse. Part importante de la rituélie Wicca. Ali Puli était un philosophe du XVIIème siècle et auteur de nombreux textes sur l’alchimie et l’hermétisme.  Ses origines sont incertaines.

Ce texte datant du XVIIème siècle, il s’agit donc de la source la plus ancienne de la Charge de la Déesse.

Cet extrait a tout d’abord été cité en 1914 dans l’article de Waite, Some notes on the alchemist Alipili, in The Alchemical Journal 3, puis en 1926 dans The Secret Tradition in Alchemy, its development and records. Il a également été repris par Helana Blavatsy dans son livre Isis Dévoilée, tome 2.

Voici ma traduction. Vous y reconnaitrez sûrement le passage repris dans la Charge.

 » Je t’avertis, toi qui désires pénétrer les plus profonds secrets de la nature, si ce que tu cherches, tu ne le trouves pas à l’intérieur de toi. L’astre universel du monde ne détient pas de plus grand mystère ni d’excellence qu’un petit homme, façonné par Dieu à Sa propre image. Et celui qui désire être le premier parmi les étudiants de la nature, ne trouvera nulle part de terrain d’étude plus grand et meilleur que lui-même. Ainsi je proclame d’une voix forte : Ô homme, connais-toi toi-même ! En toi est caché le trésor des trésors. »