L’oliban est l’encens que je préfère car son parfum est aussi agréable qu’efficace dans un contexte rituel et magique.
L’encens pur est la nourriture des dieux et il brûle sur les autels depuis des temps anciens. Des temples grecs à ceux des égyptiens et du peuple juif.
Hélas, l’arbre dont est extraite cette précieuse résine serait en voie d’extinction. Une étude récente a été conduite par des chercheurs néerlandais sur les populations des Boswellia en Éthiopie. Ces arbres pourraient disparaitre de moitié d’ici une quinzaine d’années voire totalement dans une cinquantaine d’années.
Les causes principales du déclin rapide des Boswellia seraient les brûlis, le sur-pâturage et les insectes parasites. Les brûlis désignent les défrichages de terrains, dans le but de les fertiliser, par le brûlage des herbes et broussailles. Quant au sur-pâturage, les chèvres en grand nombre y sont pour beaucoup, grimpant aux arbres et s’entraidant pour manger jusqu’à l’écorce. Et les insectes parasites, des capricornes, terminent le travail en se rabattant sur les plants restants. Vraisemblablement, l’extraction de l’encens n’y serait pas pour grand chose dans cette histoire.
Pour information, l’étude en question a été publiée dans le « British Ecological Society’s Journal of Applied Ecology ».
Suite à cette mauvaise nouvelle, je vivrai sur mon dernier gros stock d’oliban et quand il sera terminé, je me rabattrai sur la résine de pin locale. Cela dit, je n’ai rien lu concernant les Boswellia d’Inde ainsi que ceux d’autres coins d’Afrique.
Encens maison à base d’oliban dédié au Soleil, à la Lune et à la Terre