Sortilège gardnerien de chance & de guérison

C’est un texte qu’Artus avait déjà traduit. Mais comme je suis en train de reprendre le BoS en entier, j’en ai corrigé les fautes et les erreurs de traduction.

(Les pieds, les genoux et les poignets seront étroitement attachés afin de retarder le sang.)

$ ( $ -> désigne le fouet) 40 fois ou plus, pour faire picoter la peau, puis dire, en invoquant la Déesse :

« Salut, Aradia ! Renverse la corne amalthéenne,
Déverse les trésors de l’amour ! Je fléchis
Humblement le genou en ta présence : je t’invoque
en dernier recours,
Lorsque déchus et méprisés les autres dieux.
Ton pied contre mes lèvres : mes songes stériles
Vers toi s’élèvent, émeuvent ton cœur, autour de lui s’enroulent ;
D’eux émanent un pitoyable amour. Pitié plus belle encore,
descends ici voir,
Et octroie quelque chance au solitaire et désespéré que je suis. »

Demandez à la Déesse de vous aider à obtenir ce que vous désirez, puis $ à nouveau pour lier le sort. Cette méthode peut être puissante contre la malchance et la maladie. Ceci doit être récité dans un cercle, et vous devez être correctement préparé (ndt: attaché) et bien purifié (ndt: fouetté), à la fois avant et après l’invocation, pour lier le sort. Avant de commencer, vous devez visualiser une image claire de ce que vous voulez. Visualisez-vous ayant obtenu la chose souhaitée. Soyez sûr, dans votre propre esprit, de ce dont il s’agit exactement et de comment cela peut être atteint. Ce sort m’a été enseigné il y a longtemps et j’ai trouvé qu’il fonctionnait, mais je ne pense pas qu’il y ait de vertus spéciales dans ces paroles. N’importe quelles autres peuvent les remplacer, à condition qu’elles demandent l’aide de la Déesse (ou du Dieu), qu’elles énoncent clairement ce que vous désirez et que vous formiez une image mentale claire ; et si cela ne fonctionne pas du premier coup, essayez jusqu’à ce que ça marche. Votre assistante, qui tient le $, doit savoir quel est votre souhait, et doit également former l’image mentale. Et de toute manière, il conviendrait mieux que cela soit vous qui commenciez le travail de ce sortilège, et ensuite que la fille prenne votre place et y travaille également ; vous $ la fille. N’essayez rien de difficile au début, et faites-le au moins une fois par semaine jusqu’à ce que cela marche. Vous devez être bienveillants l’un envers l’autre, avant que quoi que ce soit ne se passe, et un travail régulier facilite cela. Pour lancer des sorts, les mots exacts importent peu si l’intention est claire et que vous soulevez le vrai pouvoir, en quantité suffisante. Ils doivent toujours rimer. Il y a quelque chose de particulier avec les rimes. J’ai essayé, les mêmes mots semblent perdre de leur pouvoir si l’on rate une rime. Alors que rimés, les mots semblent se prononcer d’eux-mêmes. Vous ne devez pas faire de pause et vous demander : « Qu’est-ce que je dois dire ensuite ? » Faire cela fait perdre beaucoup de votre intention.

Notes de Lune au sujet de l’invocation :

  • Une fois l’invocation traduite, les rimes ont disparu. A soi de reprendre le texte et de le faire rimer, ou d’utiliser le texte en anglais ou bien encore d’en écrire un autre, comme le suggère Gerald Gardner dans son explication.
  • L’invocation est en fait un extrait du poème « La Fortune », d’Aleister Crowley (in Rodin in Rime). Le poème d’origine s’adresse à Tyché, la Déesse de la Fortune. Excellente traduction française par Phillipe Pissier ?
  • Cette invocation fait aussi partie de la Descente de la Lune. C’est le Grand Prêtre qui la récite.

La Bible des Sorcières, dépoussièrage des traductions

Janet Farrar

Comme j’ai le nez dans les traductions de rituels « trad », j’ai eu envie de jeter un œil sur celles des Farrar sur le Sidh. Et OMG, je me suis rendue compte à quel point ces vieilles traductions étaient fantaisistes. Pour la partie « texte à dire », j’avais utilisé le liber umbrarum traduit par Cédric Lelièvre. Son travail est nettement poétique et il a pris de très grandes libertés sur de larges passages. Je préfère privilégier le sens premier du texte, autant que possible, j’ai donc tout repris…

J’en profite pour faire un petit récapitulatif de toutes les traductions des textes de J. & S. Farrar. Ici et bientôt sur le Sidh. Les Farrar ont eu une énorme influence sur la wicca. A tel point que certains traditionalistes sont persuadés de travailler avec du matériel purement gardnérien alors qu’il s’agit de matériel issu de la Witches’ Bible des Farrar. The Witches’ Bible, 30 ans plus tard, reste le livre de référence en la matière. Si ce livre a eu un tel succès au sein de la communauté wicca, c’est parce que les auteurs ont tout révélé de leur pratique.

Textes extraits de Eight Sabbats for Witches

La structure
Rituel d’ouverture (divisé en plusieurs parties)
Grand Rite
Rituel de fermeture

Les Sabbats
Équinoxe de Printemps
Bealtaine, 30 avril
Solstice d’été
Équinoxe d’Automne, 21 septembre
Samhain, 31 octobre
Yule, 22 décembre – Les autres sabbats (à venir)

Naissance, Mariage, Mort
Présentation des Nouveaux-Nés
Rituel de Handfasting
– Requiem (à venir)

Textes extraits de The Witches’ Way

Consécration des Bijoux personnels, talismans, etc.
Sur la conduite d’un coven…
Sorcellerie & Sexualité – les menstruations
Nu dans vos rites
Rituel pour les ouvertures du corps
Guérison
La médecine par les plantes
Talismans
La baguette
Les cordes
L’épée

Textes extraits de What Witches Do

Le Rite de la Reine Hagiel
Rituel de Handfasting
Effigie en Cire
Sortilège de l’aiguille et de la bougie

Textes extraits de Spells and how they work

Formes-Pensées, traduction & adaptation Faoltiern Shelcallec
Sortilèges : résultats inattendus

Le livre des ombres de Gerald Gardner

Une feuille du Livre des Ombres de Gerald Gardner

En 2006, je m’étais amusée à créer un site sur le BoS et je ne suis jamais allée au bout. Artus et moi avons repris la traduction et l’annotation du livre des ombres Gardnérien. Histoire d’offrir une base nette aux personnes désireuses de travailler avec le core-wicca. Par la même occasion, nous allons refaire le site de A à Z, pour que lui aussi soit « clean ». Dreamweaver, c’était bien pratique quand j’ai débuté sur le net mais, j’avoue, c’est un véritable générateur de codes moisis !