Rituel à la lune croissante selon Starhawk

Les Rituels Lunaires

Par Strahawk, extrait de The spiral dance. Traduction Lune

Entre les Mondes

Les Esbats

Le coven se rencontre lors de la nouvelle lune, de la pleine lune ou de la lune noire. Les rituels sont des rituels de guérison, des travaux magiques, des moments d’épanouissement, d’inspiration, d’intuition. Ils changent constamment, ne sont pas fixes. Nous les remodelons, les recréons, les ré-écrivons, mais toujours sur la même structure : la création de l’espace sacré, les invocations, l’utilisation des symboles magiques, le soulèvement du Cône de Pouvoir, la transe, le partage de la nourriture et des boissons, et le rire, et le retour formel au temps et à l’espace ordinaires. Le rituel peut être formel ou informel ; écrit ou spontané ; structuré ou libre – tant qu’il est vivant. Tant qu’il sonne juste.

« Le premier et plus important effet d’un symbole mythologique vivant est d’éveiller et de donner une orientation aux énergies de vie. » Joseph Campbell

Les rituels de ce chapitre, ainsi que le suivant, sont écrits de façon à être transformés, retravaillés, améliorés ou utilisés tels quels. Si vous utilisez un texte, il devra être mémorisé plutôt que lu à voix haute. Le fait, en lui-même, de dire le texte que vous avez mémorisé peut créer un état de transe ; la lecture nous piège dans le schéma du cerveau-gauche, l’esprit logique. Si vous ne parvenez pas à mémoriser, improvisez. Ne vous inquiétez pas de vos qualités littéraires – dites simplement ce que vous ressentez. Ou mieux encore – faites vos rituels sans un mot.

RITUEL DE LUNE CROISSANTE

(A célébrer après l’apparition du premier croissant.)

Sur l’autel, placez un bol de graines. Remplissez le chaudron central avec de la terre et placez au centre une bougie.

Lorsque le coven se réunit, commencez par une méditation sur le souffle. Une prêtresse dit :

« Voici le temps du commencement, le temps des semences de la création, l’éveil après le sommeil. A présent, la lune apparait, un croissant émerge des ténèbres ; la Donneuse de Vie revient d’entre les Morts. Le vent tourne ; tout est transformé. Ce soir, nous sommes touchés par la Vierge qui se donne à tous et qui pourtant n’est jamais pénétrée par quiconque. Elle change tout ce qu’Elle touche ; Puisse-t-Elle nous ouvrir au changement et à l’épanouissement. Joyeuse rencontre. »

Purifiez, projetez le cercle et invoquez la Déesse et le Dieu.

Un membre du coven, choisi pour jouer le rôle de la Prêtresse Graine, prend le bol de graines sur l’autel, en disant :

« Sois bénie, créature de terre, graine de la lune du changement, début lumineux d’un nouveau cercle de temps. Le pouvoir de commencer, le pouvoir de croître, le pouvoir de faire un nouvel être dans cette graine.  Sois bénie.»

En faisant le tour du cercle dans le sens du soleil, elle offre le bol à chaque personne, en demandant :

« Que planteras-tu avec la lune ? »

Chaque personne répond ce qu’elle projette de commencer, ou ce qu’elle souhaite voir croître, au cours de ce mois à venir.

La prêtresse répond :

« Que la bénédiction de la nouvelle lune soit sur ce projet. »

Chaque personne visualise une image claire de ce qu’elle veut faire pousser, en chargeant les graines avec cette image. Une par une, elles plantent les graines dans la terre, dans le chaudron central.

Ensemble, elles soulèvent un Cône de Pouvoir pour charger les graines et la terre avec l’énergie, et donner du pouvoir aux projets qu’elles représentent.

On peut concentrer le travail de transe ou la divination (ndlt : le « scrying » implique de se concentrer sur un objet : une boule de cristal, un bol d’encre ou un bol sombre rempli d’eau, ou un miroir avec une surface peinte en noir pour voir psychiquement.) sur la clarté des visions pour les projets maintenant amorcés.

Festoyez et ouvrez le cercle.

(à suivre : le rituel de la pleine lune, le rituel de la lune noire.)

The Spiral Dance de Starhawk

__The Spiral Dance par Starhawk__

J’aime bien lire le soir, au lit. Parfois je prends un stylo, un carnet et je traduis. L’autre soir, j’ai eu envie de relire Spiral Dance de Starhawk et du coup j’en ai traduit les sections Sortilèges et Amulettes Végétales.

J’aimerais bien, à terme, traduire toutes les pratiques dudit bouquin. Sachant que les exercices ont déjà été traduits par Tof il y a un certain nombre d’années maintenant. Je m’attèle donc en ce moment aux Esbats. Je passerai ensuite aux Sabbats et probablement aux Invocations. Mais ce sont ces dernières que je redoute le plus. C’est toujours difficile de traduire des textes poétiques !

J’ai déjà posté toutes mes traductions sur le Sidh. Je les posterai ici également, dans une section dédiée, pour plus de visibilité.

Spiral Dance

Le Pouvoir de la Grande Terre Mère

Cet été, j’ai relu deux livres de Phyllis Curott. Le premier est ce roman auto-biographique, Book of Shadows, dont je vous ai parlé dans un autre billet. Le second est un livre de théorie et surtout de pratiques sur la wicca, Witchcrafting. L’auteur se démarque des autres en donnant son point de vue de manière intelligente, toujours en rapport avec sa pratique et son expérience. Les exercices qu’elles suggèrent me font toujours plus ou moins penser aux travaux de Michael Harner… Ce n’est pas un hasard puisqu’elle a étudié le core chamanisme et a participé activement au premier cercle de tambour chamanique basé sur le travail du Dr. Michael Harner. Voici un exercice, que vous pourriez très bien réadapter en voyage chamanique : visitez votre lieu de pouvoir intérieur pour guérir (-:

Le Pouvoir de la Grande Terre Mère

Tiré de Witch Crafting par Phyllis Curott ©, traduction Lune

Cet exercice vous aidera à prendre contact avec les pouvoirs guérisseurs de la Terre, qui sont toujours accordés avec profusion et grâce. Partez en pleine nature et recherchez un endroit où la Terre s’ouvre et qui vous ferez penser à l’entrée d’un utérus. Cela peut être l’intérieur d’un arbre ou sur ses racines ou encore un arbre tombé à terre, entre des blocs de pierres, dans une grotte, ou l’intérieur d’une excavation tapie d’herbe.

Demandez la permission d’y travailler et d’apprendre. Si vous vous sentez accepter, vous pouvez projeter votre cercle, bien que vous n’en ayez pas besoin. Faites un travail de respiration pour être serein et vous ouvrir. Sentez la richesse du sol, ressentez sa force sans limite vous soutenir. Observez comme tout ce qui vous entoure pousse. Regardez les oiseaux, les animaux et les insectes se nourrir. Allongez vous sur la terre et recourbez-vous dans l’ouverture. Ressentez la délicatesse de l’herbe, la douceur de la mousse, la texture des rochers ou la finesse du sable. Demandez à la Grande Terre Mère de vous nourrir et de vous transformer avec le pouvoir de la Terre.

A présent, ancrez-vous et centrez-vous. Ressentez le pouvoir de la Terre vous parcourir, vous soignez et vous énergisez, vous donnez l’énergie nécessaire pour vivre, grandir, changer et créer la vie. Laissez une offrande pour vos sœurs et frères. Remerciez. Fermer le cercle

Le balai & le mariage dans le folklore français

Photo par Borealnz

Quelques exemples extraits de l’excellent livre Symboles et pratiques rituelles dans la maison paysanne traditionnelle, par Hevé Fillipetti & Janine Trotereau :

Les rites de parcours compliqués de rites de passage se retrouvent en maintes occasions, et particulièrement lors du mariage : le père qui marie sa dernière fille traîne un balai attaché à sa jambe gauche, la mariée ne peut franchir le seuil de son nouveau foyer que portée, ou à reculons, ou qu’après être passée par dessus le balai placé au travers de la porte.

Remarquons encore le rôle du balai dans le folklore villageois ; il entre dans le rituel de nombreuses manifestations, en particulier dans celui du mariage, et il fut longtemps considéré comme monture favorite des sorcières. Il prenait place aussi dans le mai de mariage de la dernière fille de la maison. En Champagne c’est un véritable autodafé qui était réalisé à l’occasion de chaque mariage avec tous les balais enlevés dans chaque maison, le bûcher étant allumé par la jeune mariée. Le balai est donc chargé d’un pouvoir magique parfaitement exprimé dans les usages apotropaïques qu’on en fait par ailleurs : croiser deux balais devant une porte d’étable ou d’habitation a un sens d’exorcisme.

Une coutume en Touraine consistait le jour de Carnaval, à essayer d’envoyer une boule de bois (symbole de fécondité) sous le lit de la plus jeune mariée qui devait la repousser avec son balai. Il s’agit ici d’un rite de fertilité.

Dans le Sud-Ouest, nombreux sont les mais (de mariage) qui portent à leur sommet les initiales de la mariée ou même un balai lorsque c’est le dernier enfant qui se marie.

Nous connaissons le rôle apotropaïque dévolu au balai dans la protection de la maison et nous savons l’importance qu’il avait et qu’il a encore dans les rites de mariage (Balai placé en travers de la porte que la mariée devait franchir en sautant par-dessus, balai manié par la jeune épouse à travers toute la pièce comme gage de son savoir, balai traîné par le père qui marie sa dernière fille, etc. A l’heure actuelle encore, dans le cortège de mariage, la voiture des mariés est ornée d’un balai : nous l’avons fréquemment remarqué en Normandie.) : dans le Pays Basque, on accrochait à la porte de la chambre des nouveaux mariés un balai et une balayette fabriqués et décorés uniquement à cette fin.

Un handfasting comme on en rêve

Je viens d’ajouter quelques textes à la nouvelle rubrique du Sidh, consacrée à l’union des mains. J’en ai déplacé d’autres que j’ai eu envie de relire. Ils m’ont rappelé de bons souvenirs et l’un d’entre eux m’a particulièrement ému, une fois encore. C’est de la plume de Véro.

Un handfasting comme on en rêve
Par Véro © 2006

Photo par Faerysequins

Il se rappelait les paroles qu’elle lui avait dites il y avait quelques mois. Au début de ce qu’elle considérait comme leur nouvelle vie. Après quelques années d’indifférence et somme toute de frustrations était venue la colère, puis la rage suicidaire, les larmes, les cris. Et puis, quand ils pensaient tous les deux être au bord du gouffre il avait trouvé la force de dire les mots qu’elle attendait sans doute depuis longtemps. Il l’avait acceptée dans son monde, ce domaine qui jusque là lui servait de refuge, il avait ouvert une porte invisible et pourtant si solide ! La porte contre laquelle elle avait buté si souvent mais qu’elle n’avait jamais osé pousser.

Un après midi il lui avait demandé de se dévêtir, il lui avait bandé les yeux, lié les mains et l’avait initiée. C’est sans doute ce qu’un thérapeute aurait appelé un choc salvateur. Toujours est il que leur vie en fut bouleversée. Et après elle lui avait dit :

« je voudrais encore quelque chose. Je voudrais que tu m’épouses à nouveau. Ca m’est égal comment. Peut être au printemps…. Au fond de la forêt, ou dans une grotte…. Juste me dire « je te réépouse »…. S’il te plaît »

Elle disait que c’était important parce qu’elle l’avait retrouvé alors qu’elle pensait que tout était perdu. Elle disait qu’avant cela elle pensait vraiment ne plus l’aimer et qu’elle se disait que s’il la quittait ça lui serait égal. Mais on se voile la face parfois, et on finit par prendre pour réelle la vérité qui fait le moins mal. Croire qu’on n’aime plus est tellement plus simple que de souffrir parce qu’on se sent bafoué. C’est même plus simple que de se demander comment on a pu en arriver là, et si on n’est pas responsable également du désastre.

Lui n’avait jamais cessé de l’aimer, mais il n’avait pas vu non plus combien elle souffrait.

Toujours est il que tout cela était derrière eux à présent, et quand elle lui avait parlé de mariage son cœur avait fait « boum ».

Au sabbat de mai ils avaient pensé tous deux ritualiser dans les bois. Elle avait proposé le Château du Nideck, résidence bien connue d’un géant. Mais, arrivés sur place, c’étaient les Champs Elysées ! Jour férié plus soleil, et il y avait foule. Des familles entières qui criaient près de la cascade et s’égayaient partout alentour.

Il avait alors proposé d’entrer dans le donjon interdit au public, mais elle n’avait pas voulu. Elle disait que ça serait glauque, qu’elle voulait le ciel au dessus de sa tête.

Alors ils s’étaient enfoncés dans les bois jusqu’à ne plus entendre d’humains. Malgré le soleil il faisait froid et le sol, couvert de feuilles mortes, était détrempé. Ils avaient donc gardé leurs vêtements, ôté le sac à dos, installé l’autel à côté d’un ru. Peut être celui là même qui là bas, plus loin, devenait une cascade ?

Ils avaient souri en chemin en voyant trois jeunes armés d’un appareil photo et de deux chaises en bois, pour une quelconque mise en scène. Ils avaient dû suer dans la montée !

Et puis ils avaient ritualisé. Il se souvenait du grand silence, puis des oiseaux qui s’étaient mis à chanter pendant qu’elle marchait autour de l’autel en lisant le credo des sorcières. Il avait senti l’énergie qu’elle créait. Comme souvent elle avait attiré la Déesse, il avait vu les petites ailes qu’elle a dans le dos à ces moments là, il avait entendu une voix plus tard, quand était venu son tour d’intervenir. La voix disait « ja ‘so eschs’ guet » : « c’est bien comme ça ».

Il lui en avait parlé sur le retour, mais elle n’avait rien entendu.

Elle vivait rarement ces moments privilégiés faits de visions, de sensations. Mais elle disait que ce n’est pas grave, que ça viendrait, que peut être après tout elle n’était qu’une sorte d’antenne et que les antennes ne voient jamais la télé.

Etait ce la proximité des arbres ? Mais il avait senti comme une griffure sur son épaule pendant qu’elle prononçait la longue tirade des Eko Eko. Il avait même touché sa peau tellement c’était une douleur vive, mais elle était intacte. Et puis il avait senti le poids, et en tournant la tête il l’avait vu, l’oiseau de proie posé sur son épaule. Voilà les choses qui arrivaient depuis qu’elle ritualisait avec lui….

Bref ce fut un très bon rituel et ils étaient rentrés, un peu frigorifiés, mais ravis.

Ce n’est que dans les semaines qui suivirent qu’il repensa à tout cela et décida de mettre sur pieds un handfasting à cet endroit précis. Il lui en parlerait le plus tard possible. Il fallait d’abord contacter les autres, surtout celle qui officierait, trouver une date qui convienne à chacun, prévoir les anneaux, le texte, tous les détails.

Et voilà ! Tout était prêt. C’est pour aujourd’hui. Il lui en a dit juste assez pour que la surprise soit la plus grande possible. Elle évite de poser des questions. Elle se laisse porter. Une fois n’est pas coutume.

Cette fois ils montent au Nideck à l’aube, un jour de semaine, et le sol est sec. Le lieu semble si différent ainsi ! En définitive c’est une découverte pour chacun. Ils sont cinq : la prêtresse et son amoureux, la demoiselle, lui et elle…. Et un million d’insectes, d’oiseaux et d’hôtes habituels des bois ! Le ru est devenu un ruisseau et l’absence d’humains fait qu’on entend le bruit de la cascade.

L’autel est installé. Tout le monde se dévêt. On frissonne un peu dans l’air frais du petit matin. Les pommes sont épluchées et coupées en quartiers, les restes seront plus tard donnés en offrande. On verse la bière dans le calice. On lit l’émotion sur le visage de la prêtresse.

La demoiselle a porté le panier où sont rangées les couronnes de fleurs qu’elles ont fabriquées la veille. Les petits chrysanthèmes rouges et blancs se marient bien avec les cheveux noirs de la prêtresse.

La future mariée y a ajouté des rubans et des coquillages. Trois filles, trois façons de faire, trois couronnes différentes et pourtant si ressemblantes, cinq paires d’yeux brillants de joie et d’émotion, trois filles vêtues de ciel, de fleurs, d’un collier et d’une jarretière, et deux garçons profondément amoureux. Une faille dans le temps, un moment d’éternité.

Chacun prend sa place dans le cercle.

La prêtresse les appelle, lui et elle, elle leur demande leur nom, et ce qu’ils désirent. Lui semble fier, elle est très impressionnée. Elle se sent toute petite.

La prêtresse leur lie alors les mains. Cela fait partie des rares détails qu’il lui a révélés. « Il nous faudra une corde pour lier nos mains. C’est de là que vient le mot handfasting. »

Alors elle a acheté de la fibre naturelle, et y a patiemment inclus des cheveux, de leurs cheveux. Et voilà leurs mains liées ! Il suffirait d’un rien pour les séparer, mais en même temps ce lien a la solidité du plus dur des aciers.

Ils répètent phrase après phrase le serment que leur dicte la prêtresse. Puis celle-ci prend tour à tour la baguette, l’athamé, la coupe et le pentacle. Avec chacun d’eux elle invoque un pouvoir à ce mariage.

Quand elle repose le pentacle elle détache les mains des mariés et leur donne les bagues afin qu’ils les échangent. La mariée a l’impression de flotter, elle entend à peine le magnifique discours de la prêtresse qui parle avec justesse de tout ce que la vie de couple leur réserve, et qu’elle a pu amplement expérimenter ces vingt dernières années : l’adversité quelle qu’elle soit, contre laquelle il faut lutter ensemble, car « ensemble vous êtes un, séparément vous n’êtes rien » ; les moments difficiles où on a l’impression de n’avoir plus rien à offrir ; la colère qu’il faut changer en amour, les larmes en joie. « Ce n’est pas une faiblesse d’admettre une erreur, c’est au contraire une force et un signe de sagesse ».

La mariée ne peut détacher son regard des yeux de son aimé. Il lui sera dit plus tard que son regard était bouleversant.

Elle reprend pied dans la réalité quand il leur faut sauter par dessus le balai en se tenant par la main. Ils sont un peu maladroits et tous rient de bon cœur.

Puis la prêtresse balaye toutes les influences néfastes et tous s’asseyent sur la terre nourricière pour une « petite » fête qui ce jour là porte bien mal son nom.

Quand ils s’en vont le jour est levé, leur petit coin de forêt ne porte pas le moindre signe de leur passage, si ce n’est quelques morceaux de pommes qui descendent mollement le cours d’eau vers la cascade.

Ils sont heureux, ils se sentent forts, emplis d’une énergie magique que les « autres » les « moldus » ne peuvent pas comprendre. Ils se tiennent par la main, unis au delà de tout ce qu’on peut imaginer.

L’amour est une force, mais il est aussi fragile…. Qui oserait dire le contraire ? Il est comme l’eau de la cascade, il peut te briser, te noyer, te revigorer, ou simplement te glisser entre les doigts.