Le Livre des Fleurs (suite & fin)

Anémone Sylvie
Anémone Sylvie

Le Livre des Fleurs

(1901)

Écrit par Eden Coybee , traduit de l’anglais par Lune, illustré par Nellie Benson

« Ô Rose de Noêl ! Ô Rose de Noêl ! » appela la Ruasialka, en cette nuit particulière dont je vous parle.

Une petite voix répondit sous la neige :

« Je suis ici, bonnes dames ! »

Et la Rose de Noël, en tenant dans une main sa tige en fleur, jeta un œil au-dehors.

« Voulez-vous rejoindre la danse ? » demanda Rusialka.

La Rose de Noël tendit ses mains, et le joyeux groupe dansa en chantant une chanson que les fées apprécient, jusqu’à ce qu’elles arrivent en un lieu où le Lierre dormait sur un petit lit de terre brune, sous une couverte blanche et lumineuse de neige – avec toutes ses grappes de baies reposant sur ses feuilles, « Réveille-toi ! Réveille-toi ! Petit Lierre ! » cria Rusialka.

« Ô, est-ce que le printemps est revenu ? » demanda le Lierre2 avec une voix endormie. « Ou êtes-vous deux tristes amies qui, en se séparant, souhaitent donner l’une à l’autre un témoignage de leur véritable amitié ? »

« Nous ne sommes pas de tristes amies du tout, » répondit Rusialka, « Nous sommes les Petites Dames qui viennent s’ébattre sur terre et nous voulons que toi, Lierre, te joignes à nos ébats. »

« Ne fait-il pas froid dehors, dans le monde, en ce moment ? » demanda la petite voix à nouveau.

« La danse vous réchauffera, » répondit la fée. « Et, au matin, avant que nous partions, vous retournerez vous coucher dans votre lit chaud. »

Ainsi, le Lierre rejoignit la danse, et bien gaiement, elles tournoyèrent, tournoyèrent, jusqu’à ce qu’elles doivent toutes s’assoir pour reprendre leur souffle.

Surplombant toutes les autres, sur une motte de terre tendre, était assise Rusialka. Toutes les petites fées blanches s’assirent en cercle autour d’elle. Et le Lierre et la Rose de Noël se prirent la main l’une l’autre et firent la révérence devant Rusialka.

« Blanche Dame, » dit le Lierre, « Si vous le voulez, nous irons réveiller nos petites sœurs, et lorsque nous serons toutes là, nous exécuterons en votre compagnie une danse que les brises nous ont appris au printemps dernier. »

« Allez, alors. » dit-elle, « et ramenez-moi vos sœurs. »

Ainsi, la Rose de Noël et le Lierre s’en allèrent et revinrent bientôt avec une autre petite fleur-sœur, le Jasmin Jaune.

« Jasmin, » dit Rusialka, « tu es légère et fine et gracieuse ! » Je peux voir que tes fleurs porteront un coup au cœur le plus tendre, car tu signifies ‘ séparation, ‘ mais de toutes les messagères du malheur, tu es la plus douce, tendre Jasmin. »

Ensuite, la Marguerite de la Saint-Michel s’avança également.

« Et toi, Marguerite, » ajouta Rusialka, « tu adoucies les plus amères des séparations par de tendres adieux. »

Le Jasmin poussa un soupir et fit une révérence.

« Si je porte un triste message, » dit-elle, « ma sœur Perce-neige est toujours à portée de main – elle signifie ‘ espoir. ‘ »

La Perce-neige s’avança et fit une révérence à la fée.

« Je suis le héraut de tous nos spectacles floraux, » dit-elle. « Et certains m’appèlent la ‘Jolie Demoiselle de Février’. »

Rusialka agita sa baguette de cristal par trois fois et dit : « Je peux voir un jardin clos en un lointain pays. Une cloche sonne pour les vêpres, et toutes les religieuses, yeux baissés, se hâtent pour traverser le cloitre et passer la porte de la chapelle. La plus jeunes d’entre elles regardent un lit de perce-neige pencher leurs têtes blanches et elle sourit, car elles sont l’emblème de l’espoir, et un symbole de sa vie. »

La Perce-neige fit une révérence et fit un pas de côté pour laisser place à la Violette.

Elle jeta un œil timide de sous un bouquet de feuilles et un doux parfum emplit l’air.

« Les Violettes pour la fidélité, » dit-elle, en se tournant vers le Jasmin Jaune, « Je réconforte les amis qui sont séparés. Quelles images voyez-vous pour moi, Dame Rusialka ? »

Rusialka agita sa baguette de cristal et dit :

« Appèle tes radieuses sœurs qui apportent à la fois la joie et l’espoir et présentez-vous devant moi. »

La Perce-neige se releva pour obéir à l’ordre de la fée, et revint bientôt en tenant l’Aubépine et le Pavot par les mains.

« J’apporte sécurité et espoir, » dit l’Aubépine, « et je protège les bonnes gens de la campagnes de toute nuisance, si ils suspendent, en Mai, un bouquet de mes fleurs dans leurs maisons. Car, alors les méchantes fées et les méchants elfes, qui sont vos ennemis, Blanches Dames, tout autant que les ennemis des hommes, ne pourront faire aucun mal. » « Moi aussi. » dit le Chèvrefeuille, « Je combats également les méchants petits lutins et préserve de tout mal les bonnes vaches à lait et les bêtes qui nourrissent et habillent les pauvres enfants dans les froides terres du nord. »

Ensuite, le Pavot parla. Elle ne semblait pas être le moindrement timide et elle secoua les plis de son manteau écarlate près de sa tête et toutes les graines de sa frange noire tremblèrent et se détachèrent tel un halo.

« Et je suis la consolation, » dit-elle. « L’espoir qui surgit de nouveau après le doute. »

« Si tous étaient loyaux et authentiques. » chuchota la Violette, « on aurait bien moins besoin de toi, orgueilleux Pavot. »

« Ou, » suggéra le Saule, « si les gens écoutaient mes avertissements et n’enchainaient pas leurs cœurs, Je serai l’emblème de la liberté. »

Mais la Rose et le Chrysanthème s’avancèrent à ces mots et firent la révérence à Rusialka.

« Elles ne parlent pas sagement ni sincèrement, Ô chère Blanches Dames, » dirent-elles, « Nous signifions toutes deux ‘amour’, et nous savons que sourires et joie nous accompagnent. Demandez à nos sœurs qui nous connaissent le mieux. »

« Je suis la toute première amitié, » dit la Pervenche, pensivement, tandis qu’elle s’approchait et se plaça devant la Rusialka. « Même les personnes les plus âgées sur terre trouvent en moi le réconfort. »

Puis la Clématite apparut. Elle soulevait une bannière semblable à une couronne sur sa tête. « Je suis la pauvreté, » dit-elle, « mais même la pauvreté est douce avec de l’amour, car l’amour peut rendre toutes choses magnifiques. »

Mais deux fleurs s’avancèrent tristement, et soupirèrent tandis qu’elles firent la révérence à Rusialka. Elle étaient Œillet et Anémone.

« Hélas ! Pour mon pauvre cœur, » dit la première, « Pour moi l’amour n’apporte que tristesse. »

« Et lorsque les gouttes de rosée tombent, » dit la seconde, « Je pense qu’elles sont les larmes de tout ceux qui sont comme moi, abandonnée. »

L’Anémone Sylvie s’avança hardiment et un souffle de brise parcouru ses cheveux et gonfla sa bannière.

Je sais que les larmes sèchent et laissent place aux sourires, » dit-elle.

« Oh, ne pleure pas tendres petites sœurs, » dit le Bleuet, avec douceur, « Voyez, Primevère et moi vous prendrons par la main et vous conduirons sur la lumineuse et claire parcelle près de l’arbre de la Dame Sureau, où nous jouerons ensemble jusqu’au matin. »

Tandis qu’elles disparaissaient, elles entendirent la voix de Rusialka :

« Ô, hâte-toi, Mûrier, » dit-elle, « Hâtez-vous, Fusain, et Houx et Gui, car avant que l’heure la plus froide qui précède l’aube ne soit passée sur la terre vos petites sœurs doivent toutes être de retour dans leurs petits lits chauds. »

Alors, toutes quatre, main dans la main, s’avancèrent et firent la révérence. Puis le Houx embrassa le Gui. Le Mûrier et le Fusain soulevèrent leurs bannières bien haut, tandis que toutes les fleurs défilèrent main dans la main.

Elles marchèrent droit jusqu’à l’arbre de la Dame Sureau et Rusialka frappa une fois, deux fois, trois fois, avec sa baguette magique.

La Dame Sureau sortit de son arbre et sourit aux fleurs.

« Bonne nuit, mes enfant, » dit-elle, « Bonne nuit, et adieu jusqu’au Printemps. »

Et ensuite les fleurs folâtrèrent et dansèrent joyeusement ; et à l’aube du jour, elles laissèrent retomber leurs têtes et s’endormirent, et les fées les ramenèrent à leurs petits lits chauds et les recouvrirent de leurs scintillantes couvertures blanches.

Et alors toutes les Blanches Dames grimpèrent sur leur rayon de lune et s’envolèrent tout là-haut, là-haut, au Pays des Fées.

2 (ndlt : j’ai traduit par *le* lierre mais il s’agit en réalité d’une demoiselle lierre. Cela s’appliquera à toutes les autres fleurs.)

Le livre des Fleurs (première partie)

Violette

Après quelques jours d’escapade dans la capitale, j’ai été pleinement heureuse de retrouver notre maison dans la nature. Quel plaisir de sentir l’air saturé du parfum des violettes, de regarder les bourdons s’enivrer du pollen et du nectar de celles-ci mais aussi des pulmonaires, des ficaires, des véroniques de perse et des primevères. Quand je jardine, je pense aux fées. Quand je me repose, je pense encore à elles et je traduis une petite histoire  enfantine à leur sujet.

Le Livre des Fleurs

(1901)

Écrit par Eden Coybee , traduit de l’anglais par Lune, illustré par Nellie Benson

Lorsque la neige s’étend en couche épaisse sur le sol et tous les ruisseaux qui babillent en été se reposent encore dans leurs maisons de glace, vous pensez, je suppose, que les fleurs sont endormies et que rien ne peut les réveiller avant le printemps ?

Mais je connais un bois où les petits elfes, les lutins et les délicates fées dansent en cercle au clair de lune, et je vous raconterai ce qui leur arrive à minuit tapante la première nuit de chaque année.

L’horloge dans la tour de la cathédrale sonne douze coups solennels, et toutes les cloches des églises carillonnent pour accueillir la Nouvelle Année. C’est le signal pour les fées de descendre d’un rayon de lune – dans leurs lumineuses robes blanches et avec leurs longues chevelures blondes en cascade.

La plus belle d’entre toutes est Rusialka, la reine des fées et des elfes. Elle porte un collier de perles de rosée, et les perles de rosées scintillent sur sa robe et dans ses cheveux. Elle glisse doucement sur la neige et toutes les fées la suivent pour rejoindre un grand Sureau qui pousse au milieu du petit bois. Elle tape une fois et appelle :

« Dame Sureau ! Êtes-vous à l’intérieur ? »

Et l’arbre ouvre ses bourgeons verts et ses tendres feuilles se déplient.

Puis, à nouveau, la fée Rusialka frappe et appelle :

« Dame Sureau ! Dame Sureau ! Êtes-vous à l’intérieur ? »

Et d’adorables fleurs blanches s’ouvrent au-dessus, et une douce pluie de fleurs tombe sur les fées.

Pour la troisième fois, Rusialka appelle :

« Dame Sureau ! Dame Sureau ! Dame Sureau ! Êtes-vous à l’intérieur ? »

Et alors l’arbre s’ouvre doucement et la Dame Sureau apparait. Elle est très vielle, car elle est la Mère de toutes les fées et de tous les elfes. « Que me voulez-vous, mes enfants ? » demanda-t-elle avec une voix semblable à une clochette d’argent.

Et toutes les fées font une très longue et très profonde révérence, et lui répondent :

« La Nouvelle Année est arrivée, Dame Sureau ; et nous voulons que vous nous accordiez de laisser s’éveiller les petites fleurs qui dorment sous la neige ! »

« Le Monde est encore froid pour les fleurs, mes enfants, » répondit la Dame Sureau. « Elles sont toujours endormies, chacune doit être réveillée en son temps. Mais vous pouvez faire ceci. Vous pouvez les appeler pour cette nuit, et lorsque vous quitterez ce bois au matin, elles retourneront toutes dans leurs lits à nouveau. »

« Recevez toute notre bien heureuse gratitude, Madame, » les fées chantent à nouveau joyeusement.

Puis elles joignent toutes leurs mains, s’ébattent et chantent en s’éloignant :

« Petites fleurettes adorées et gaies

Écoutez le bruit de nos pieds ;

Petites fleurettes gaies et adorées

Venez et dansez sur le rondelet ! » 1

Puis, de plus en plus lente, la danse s’éteint.


1 (ndlt : rondelet : on dit rondelet dans le sens de rondeau : chansons, lettres et rondelez)

Entrainer sa sensibilité

Allez, j’ai finalement consacré une petite heure à retranscrire et remanier une des traductions de l’été dernier =) J’avais choisi cet exercice car il me semblait très juste. « Ressentir le(s) monde(s) », n’est-ce pas magique, merveilleux, vital ? L’auteur conseille de partir dans un coin de nature pour réaliser l’exercice… mais même en pleine ville il est possible de « ressentir » la nature et aiguiser ses sens. Il m’est souvent arrivé, la nuit, en allant verser l’offrande ou simplement en ouvrant les fenêtres, de sentir l’air vibrer et de m’enivrer de puissantes odeurs d’humus. Ces sensations connectent directement au divin.

Dans les bois (octobre 2013)

Entrainer sa sensibilité
Par Phyllis Curott ©, traduction Lune

Exercice basique à avancé

Extrait de Witch Crafting, a spiritual guide to making magic.

Nous sommes une culture très occupée et passer rapidement à un état méditatif dans un cadre naturel n’est pas toujours chose aisée. L’activité physique – comme la randonnée, le jardinage et le nettoyage de l’espace naturel dans lequel vous êtes en train de travailler – peut vous aider à vous relaxer et à vous concentrer. Cela vous permettra également de profiter de la magie que le fait de prêter attention apporte. Vous souhaiterez peut-être enregistrer cet exercice pour l’écouter.

Après avoir fait quelques exercices physiques agréables et modérés, tels que la marche et des étirements, trouvez un cadre naturel qui vous attire. Cela peut être votre jardin de derrière, un parc local, un chemin sauvage ou tout autre lieu en plein air. Trouvez un « lieu de pouvoir » – un endroit qui vous donne un sentiment positif, ou bien, où vous recevrez un signe visible tel que la venue d’un animal qui ne serait pas dérangé par votre présence. Demandez au lieu la permission de travailler avec lui. L’idéal est de choisir un endroit où vous pourrez revenir, car chaque fois que vous travaillerez avec lui, le lieu deviendra plus puissant pour vous et vous contribuerez en retour à son bien-être.

Plus vous pratiquerez cet exercice, plus vous progresserez – cela dépend de la durée de votre attention et de vos sensations sur place, mais dix minutes est un bon laps de temps. Le but est d’isoler l’un de vos sens, puis de vous concentrer sur celui-ci, en prêtant attention à votre expérience de l’environnement naturel que vous avez choisi.

Asseyez-vous, fermez les yeux, respirez profondément, et débarrassez votre esprit de toutes pensées vagabondes. Maintenant, reportez votre attention sur votre corps. Prêtez attention à comment vous vous sentez – avez-vous froid, chaud, êtes-vous assis inconfortablement par terre ? Et à présent, portez votre attention sur l’un de vos sens et ce que vous éprouvez par rapport à lui.

Commencez par écouter les sons portés par l’air. Restez calme et écoutez réellement. Qu’entendez-vous ? Entendez-vous des sons gênants tels que la circulation, des machines, des avions ou les voix d’autres personnes ? Je vis à la campagne mais il y a presque toujours un fond sonore humain, même tard dans la nuit. Vous pourriez avoir quelques difficultés à trouver un lieu qui soit sans pollution sonore, mais nous pouvons apprendre même de cela.

Si, en effet, vous percevez un fond sonore lié aux hommes, écoutez-le tout d’abord. Prêtez attention à ce que sont ces sons, d’où ils viennent et, le plus important, ce qu’ils vous font ressentir. Maintenant, ouvrez vos yeux et regardez autour de vous. Appréciez la beauté du lieu.

Lorsque vous vous sentez prêt, fermez les yeux à nouveau et, cette fois-ci, focalisez-vous sur les sons naturels du lieu que vous avez choisi. Laissez s’en aller toute pollution sonore qui vous distraie, de la même façon que vous avez appris à vous débarrasser de toutes pensées distrayantes lors de vos méditations. Focalisez-vous sur les sons naturels et gardez vos yeux fermés lorsque vous écoutez avec attention.

Qu’entendez-vous ? Un oiseau ? Plusieurs oiseaux ? Un troupeau ? Où sont-ils ? Est-ce qu’ils communiquent entre eux ? Comme le font les corbeaux ? Est-ce qu’ils chantent ? Qu’est-ce que leurs chants vous font ressentir ? Entendez-vous le vent souffler ? Les feuillent bruisser ? Les arbres murmurer ? Entendez-vous les chiens aboyer ? Entendez-vous les insectes, les abeilles, les grenouilles ? Entendez-vous des bruits que vous n’aviez jamais remarqué auparavant ? Comment les ressentez-vous ?

Ecoutez le silence entre les sons.

Si votre esprit commence à vagabonder, vous pouvez revenir au moment présent en vous focalisant à nouveau sur les sons de la Nature. Lorsque vous êtes prêts, ouvrez les yeux. Voyez si vous pouvez localiser les sources des sons. Savez-vous ce qui fait ces sons ? Ecoutez la nature, qu’est-ce que cela vous fait ressentir ? Vous souhaiterez peut-être consigner vos ressentis et ce que vous avez expérimenté dans votre journal magique.

Essayez de retourner sur ce lieu à différents moments du jour et de la nuit (si c’est sans danger) et au cours des différentes saisons. Prêtez attention aux différences dans ce que vous entendez et ressentez.

Dans le futur, lorsque vous retournerez en ce lieu, ou répéterez cet exercice d’écoute attentive, vous pourriez entendre une chanson ou un poème à l’intérieur de vous. Lorsque vous ferez à nouveau cet exercice, vous souhaiterez peut-être commencer par une chanson ou une récitation selon votre inspiration.

Assurez-vous de remercier le lieu, et vos compagnons.

L’exercice « entrainer sa sensibilité » peut, et devrait, être employé pour développer vos autres sens également. Pour la vue, remarquez tous les détails que vous pouvez : pour l’odorat, concentrez-vous sur ce que vous sentez, etc. Essayez cet exercice à nouveau à différents moments de la journée, ou lors des différentes saisons et remarquez ce qui change.

Alors que vous apprenez à focaliser votre attention, vos sens – vue, ouïe, goût, toucher, odorat, intuition et les autres sens naturels que nous avons tous négligés, en vivant dans un monde civilisé à outrance – deviendront plus vifs et plus aiguisés. En prêtant attention à notre professeur, la Nature, vous commencez à vous harmoniser à Son rythme, à la sainte sagesse de Son flux d’énergie. Elle fait de vous une Sorcière. C’est tellement merveilleux de vivre dans un monde magique ! Alors que je suis en train d’écrire cela, j’entends un oiseau qui ne m’est pas familier dans l’air calme d’un après-midi d’hiver. J’ai aussitôt ouvert ma porte pour voir deux piverts explorer l’un des bouleaux du jardin de devant. Ce sont de rares et merveilleux visiteurs – ainsi, je vous envoie leurs salutations et encouragements !

Witch Crafting par Phyllis Curott

« Witch Crafting » par Phyllis Curott, voici un autre livre que j’ai traduit en partie et que j’aimerai maintenant numériser. Je ne sais pas si j’aurai le temps de le faire prochainement car notre déménagement est en cours ! En attendant, je regroupe ici, sous forme de liste, toutes les traductions déjà sur le sidh, réalisées il y a quelques années. Il y en a de moi mais aussi de Véro, de Faoltiern et de Fingen (au passage voici son blog).

Chapitre 1 : Magie Réelle

Magie Quantique

Ancrage et recentrage

Chapitre 2 : Divination

Chapitre 3 : Nature

Entrainer sa sensibilité

Chapitre 4 : L’espace sacré

Les fonctions d’un cercle

Le cercle en tant que chaudron

Le cercle en tant qu’espace sacré personnel

Le cercle : outil pour altérer son niveau de conscience

Un endroit sacré pour la communion

Magie élémentaire dans le cercle

Pourquoi un cercle ?

Le cercle en tant que représentation de la déité

Chapitre 5 : La Déesse

Sortilège de la Déesse

Les nombreux nombreux de la Déesse

Déesses : une liste choisie

La Déesse est partout

La Déesse créatrice et active

Le Chaudron de Cerridwen, un sort de charge

La Grande Terre-Mère

Le Pouvoir de la Grande Terre-Mère

Magie de la Nouvelle Lune

Magie de la Lune Décroissante : Le pouvoir d’Hécate : Banir

Création d’une offrande et d’un autel à la Déesse

Chapitre 6 : Le Dieu

Le Dieu

Le Dieu-Roi guerrier

Le Cornu

Drawing in the god

Un autel au Dieu

Chapitre 7 : Sorcellerie sans Dogmes

La magie sans dogme

Ce qui est faux dans la loi du triple retour

Chapitre 8 : Les secrets pour lancer des sorts

Chapitre 9 : Potions, concepts et outils

Garde-Robe Sorcière (et Skyclad)

Chapitre 10 : Énergie

Chapitre 11 : La Pratique Solitaire

Chapitre 12 : Groupes et Covens

Chapitre 13 : Les Sabbats

Imbolc, in the belly