Bain spirituel contre les cauchemars des enfants

J’entends souvent mes amies dire qu’elles sont impuissantes face aux cauchemars de leurs enfants. Quand j’étais petite et que je faisais de mauvais rêves, ma mère plaçait un couteau sous mon matelas,  au niveau de la tête, ainsi qu’un petit livre de prières. Je me souviens que c’était efficace. En farfouillant dans ma bibliothèque à la recherche d’une info sur les postures de la transe, je suis tombée sur ce texte à propos des bains spirituels. Un petit coup de pouce ?

Le texte est désormais disponible sur le Sidh, à cette adresse : http://www.le-sidh.org/wicca/pratiques-rituelles-sorcieres/benedictions-purification-detachement/les-bains-qui-guerissent-des-cauchemars/

Séchoir à ail

Après notre toute première récolte d’échalotes, d’oignons et d’ail, je me suis mise à faire des tresses pour les stocker et les suspendre dans la cuisine. Artus m’a arrêtée en cours de route. Dans mon enthousiasme, je ne les avais pas laissés sécher suffisamment. Dans la remise, nous avons exhumé un séchoir à ail en parfait état. Sous la surveillance de nos félins, j’ai brossé ce séchoir puis je l’ai placé sur des caisses à pommes pour que l’air puisse circuler correctement. Enfin j’ai étalé notre récolte en plein soleil. Quand nos échalotes seront sèches, je tenterai de faire ‘un pas à pas’ en image pour expliquer comment les tresser.

En sorcellerie, les oignons sont utilisés pour guérir certains maux. Voici un extrait de l’ancien Livre des Ombres :

Oignon (allium cepa) :  Si quelqu’un souffre d’une maladie infectieuse, pelez un ou deux oignons et placez-les à côté de son lit. Changez-les régulièrement. Ne mangez pas ces oignons. Brûlez-les, mais si quelqu’un de malveillant réclame ces oignons, donnez-les lui sans hésiter, ou mieux, laissez-le les prendre sans demander.

Source Patricia Crowther in « A Wiccan Herbal, healings secrets of natural magic  » par Marie Rodway, éditions Quantum.

Conseils pour vos bouquets d’herbes et de fleurs séchées

Des conseils simples et plein de bons sens. Extrait du livre pour enfants « All Year Round, a calendar of celebrations » par Ann Druitt, Christine Fynes-Clinton, Marije Rowling. Traduction Lune.

Je laisse un bouquet de menthe dans la cuisine pour parfumer la pièce. Les autres sont suspendues dans une pièce sans lumière, chaude et aérée.

Herbes et Fleurs séchées

Ramassez les fleurs pour les faire sécher lorsqu’elles sont en bouton ou à peine ouvertes. Il vaut mieux récolter les herbes juste avant qu’elles ne fleurissent, à moins de vouloir également leurs fleurs. Assurez-vous que les fleurs / les herbes sont sèches lorsque vous les récolter, ce qui devra être fait avant midi (note de Lune : chez moi, en Montagne, la rosée s’évapore assez tard, généralement, je récolte les herbes vers 11 heures).

Faites des bouquets d’environ six tiges maximum et nouez-les à l’aide d’un élastique. Ne serrez pas trop les tiges ensemble afin de permettre à l’air de circuler et ne serrez pas non plus les bouquets entre eux pour la même raison. Ceci permet d’éviter les risques de moisissure.

Coupez les tiges des fleurs à différentes longueurs afin que les têtes soient disposées en quinconce.

Protégez-les de la poussière à l’aide d’un sac de papier lâche que vous aurez attaché autour de chaque bouquet, puis suspendez-les (tiges en haut) dans un endroit chaud, sec et aéré – par exemple, une chaufferie, un grenier chaud ou une grande cuisine.

Rappelez-vous que les couleurs faneront si exposées directement à la lumière du soleil et qu’un processus de séchage rapide permettra de mieux converser la couleur.

Lorsque le séchage est complet (après une à deux semaines), les feuilles devront être semblables à du papier sec mais pas aussi sèches que lorsqu’elles s’effritent sous les doigts.

Plusieurs bouquets séchés : hysope, rue, sarriette. Suspendus dans la cuisine prêts à être utilisés…

Récoltes au potager [photos]

Avec le solstice d’été, voici venu le temps de préparer avec amour un repas à partir de nos récoltes. Dans l’ordre des photos : une salade de fraises, du fromage de chèvre, une salade de sucrine et du pain au lait de nos chèvres. Pour moi, il s’agit d’un repas de fête, même s’il est simple, car il s’agit de nos produits et parce que leur fabrication naturelle nous garantie une saveur que l’on retrouve difficilement dans le commerce. Plein de gratitude envers la Terre généreuse ;)

Onguent aux fleurs de souci

Alors que le temps n’était plus à la pluie, j’ai pu récolté à la dernière pleine lune quelques fleurs magiques que j’ai moi-même semé et béni à Ostara. Hysope, rue, tanaisie et soucis. Les trois premières sont destinées à entrer dans mes mélanges parfumées, d’herbes et de résines d’encens. La dernière, je l’ai réservée à la fabrication d’un onguent. Un onguent pour protéger, soigner et nourrir la peau. Je n’en ai encore jamais fait avec cette fleur (en revanche j’avais déjà préparé un onguent pour mains gercées à base de baume de galaad), cette recette est donc un test.

La fleur de souci ou calendula officinalis porte quelques autres noms : souci des jardins, fleur de tous les mois, fleur de calendule, soleil, calédule des champs, fleur de catendrelle… Soleil lui va si bien !

Ma recette d’onguent aux fleurs de calendule :

  1. Pour mettre en fioles et flacons le pouvoir guérisseur du soleil et de la lune, j’ai cueilli les têtes des calendulas lors de la dernière pleine lune. Une pleine lune particulière puisqu’il s’agissait d’une lune bleue.
  2. J’ai ébouillanté un pot en verre et son couvercle afin de les stériliser. Un pot de récup’, à confiture. Je les ai essuyés avec un torchon de lin propre.
  3. J’ai placé mes fleurs de souci toutes fraiches dans ce bocal sans les tasser. Puis j’ai versé une huile d’amande douce. Je pense qu’une huile d’olive aurait été parfaite mais j’avais envie d’un peu de luxe. J’ai veillé à recouvrir toutes les fleurs mais certaines se sont mises à flotter. Certains disent qu’il vaut mieux utiliser des fleurs séchées ou au moins d’attendre un jour après leur récolte. J’ai voulu essayé au plus simple. Je verrai bien…
  4. J’ai bien revissé le couvercle de mon pot et j’ai placé ce dernier sur mon balcon, exposé au sud et donc aux rayons du soleil durant la journée, puis à ceux de la lune la nuit. À la manière de l’huile de millepertuis. D’ailleurs cette année, je n’en ai pas préparée de nouvelle. Ce sera pour l’an prochain !
  5. Je vais laisser les fleurs macérer dans leur huile d’amande douce pendant un bon mois voire un mois et demi. Cette huile devrait prendre une belle couleur rouge ambrée. À ce moment là, je la filtrerai dans un linge à fromage et j’y ajouterai un goutte ou deux d’huile essentielle de lavande pour la préserver et un peu de cire d’abeille pour la transformer en un baume à la texture agréable !

Voilà, rendez-vous à la mi-octobre pour savoir si j’ai réussi mon onguent aux fleurs de calendule.