Ficaire, lichen, coucou

La Ficaire Fausse Renoncule

La petite éclaire s’invite en tapis, là où elle en a envie. Mais elle a une préférence pour les sous-bois et les lieux humides. C’est un véritable petit soleil qui met du baume au cœur après ce long hiver. Elle est belle mais toxique après sa floraison. Elle soulage cependant les hémorroïdes (compresses imbibées d’une décoction des racines ramassées en septembre.) Les Farrar en parlent dans leur Witches Bible.

La Mousse de Chêne

Ce lichen était ramassé par les gens du coin, puis vendu aux parfumeurs car c’est l’un des ingrédients qui permet d’élaborer la base de parfum appelée « Chypre ». Selon une personne de la région, les parfumeurs l’utilisaient pour fixer leurs fragrances. Certains l’utilisent en encens, en association avec le patchouli. Des senteurs que j’associe à la forêt, évidemment, et au Dieu.

La Primevère Officinale

On en fait du vin mais aussi des sucreries. Hélas, c’est le seul spécimen que j’ai pu trouver alentours. Je l’ai donc laissée tranquille. Pas de vin pour cette année ou bien il me faudra descendre dans la plaine pour en cueillir. En infusion, les fleurs soulagent les migraines. Fleurs et racines, à récolter à des périodes différents, seront mises à macérer dans de l’huile pour soulager les petits bobos (bleus, contusions…)

A suivre…

Pulmonaire, chélidoine, violette, bouillon blanc

Avec le printemps, je découvre les différentes espèces de plantes qui poussent tout autour de la maison, dans les bois et près du ruisseau. Les photos ont été prises ce matin, sous un magnifique soleil !

La Pulmonaire Officinale

Il y a déjà un mois que les pulmonaires (pulmonaria officinalis) sont sorties. Elles sont très abondantes chez nous en moyenne montagne et dans les sous bois. Ses feuilles tachetées font penser à des poumons, d’où vient, j’imagine, son nom. Les guérisseurs ont su y lire leurs capacités à soigner les maladies des voies respiratoires. En infusion et en bouillon, les feuilles guérissent la toux rauque, l’angine, la pleurésie, la tuberculose, la bronchite et même les maux de gorge. La plante fraiche, en compresse soigne les plaies, les dartres et les engelures. Ses jeunes feuilles sont comestibles, on peut les manger crues en salade ou les cuire à l’eau comme un légume dans la soupe. Elle est l’un des ingrédients du Vermouth, un apéritif à base de vins , d’alcools et d’une infusion de plus  de 30 herbes et épices. Ses autres noms : Herbe aux poumons, Coucou bleu, Pulmonaire d’Italie, Sauge de Jérusalem, Sauge de Bethléem (nommée ainsi par John Gerard, la prenant pour une parente de la famille des sauges), Herbe au Lait de Notre-Dame, Herbe au cœur.

La Chélidoine

Elle n’est pas encore en fleur mais ses feuilles bien reconnaissables s’étoffent dans les murs de la maison. Son suc brûle et guérit les verrues. Chez nous en Auvergne, les vieux la cueillaient, en badigeonnaient leur verrue et la jetaient par dessus leur épaule sans se retourner.

La Violette

Elle est ici partout présente et elle embaume l’air depuis le début du printemps. Avant qu’elle ne s’en retourne au royaume des fées, j’irai cueillir, avec la permission de celles-ci, quelques fleurs pour en faire une liqueur.

Le Bouillon Blanc

J’aime bien ses autres noms, Cierge de Notre-Dame ou encore Blanc-de-Mai.  Le Bouillon Blanc n’est pas encore en fleur, et pour l’instant, il ne paie pas de mine. Ressemblant un peu à un chou. Mais il ne faut pas s’y tromper, le Bouillon Blanc peut atteindre jusqu’à deux mètres avec ses fleurs en épi, droit comme le cierge de Notre-Dame ;). Les vieux rebouteux du coin l’utilisaient  en infusion pour soigner l’asthme, la bronchite et la toux. Ils l’employaient également en usage externe cuit dans du lait pour protéger des gerçures et des engelures.

J’ai encore quelques photos dans ma musette et je les partagerai avec vous lors d’un prochain post, pour l’instant, je m’en vais profiter du beau temps tant qu’il est là !

(à suivre)

Le Livre des Fleurs (suite & fin)

Anémone Sylvie
Anémone Sylvie

Le Livre des Fleurs

(1901)

Écrit par Eden Coybee , traduit de l’anglais par Lune, illustré par Nellie Benson

« Ô Rose de Noêl ! Ô Rose de Noêl ! » appela la Ruasialka, en cette nuit particulière dont je vous parle.

Une petite voix répondit sous la neige :

« Je suis ici, bonnes dames ! »

Et la Rose de Noël, en tenant dans une main sa tige en fleur, jeta un œil au-dehors.

« Voulez-vous rejoindre la danse ? » demanda Rusialka.

La Rose de Noël tendit ses mains, et le joyeux groupe dansa en chantant une chanson que les fées apprécient, jusqu’à ce qu’elles arrivent en un lieu où le Lierre dormait sur un petit lit de terre brune, sous une couverte blanche et lumineuse de neige – avec toutes ses grappes de baies reposant sur ses feuilles, « Réveille-toi ! Réveille-toi ! Petit Lierre ! » cria Rusialka.

« Ô, est-ce que le printemps est revenu ? » demanda le Lierre2 avec une voix endormie. « Ou êtes-vous deux tristes amies qui, en se séparant, souhaitent donner l’une à l’autre un témoignage de leur véritable amitié ? »

« Nous ne sommes pas de tristes amies du tout, » répondit Rusialka, « Nous sommes les Petites Dames qui viennent s’ébattre sur terre et nous voulons que toi, Lierre, te joignes à nos ébats. »

« Ne fait-il pas froid dehors, dans le monde, en ce moment ? » demanda la petite voix à nouveau.

« La danse vous réchauffera, » répondit la fée. « Et, au matin, avant que nous partions, vous retournerez vous coucher dans votre lit chaud. »

Ainsi, le Lierre rejoignit la danse, et bien gaiement, elles tournoyèrent, tournoyèrent, jusqu’à ce qu’elles doivent toutes s’assoir pour reprendre leur souffle.

Surplombant toutes les autres, sur une motte de terre tendre, était assise Rusialka. Toutes les petites fées blanches s’assirent en cercle autour d’elle. Et le Lierre et la Rose de Noël se prirent la main l’une l’autre et firent la révérence devant Rusialka.

« Blanche Dame, » dit le Lierre, « Si vous le voulez, nous irons réveiller nos petites sœurs, et lorsque nous serons toutes là, nous exécuterons en votre compagnie une danse que les brises nous ont appris au printemps dernier. »

« Allez, alors. » dit-elle, « et ramenez-moi vos sœurs. »

Ainsi, la Rose de Noël et le Lierre s’en allèrent et revinrent bientôt avec une autre petite fleur-sœur, le Jasmin Jaune.

« Jasmin, » dit Rusialka, « tu es légère et fine et gracieuse ! » Je peux voir que tes fleurs porteront un coup au cœur le plus tendre, car tu signifies ‘ séparation, ‘ mais de toutes les messagères du malheur, tu es la plus douce, tendre Jasmin. »

Ensuite, la Marguerite de la Saint-Michel s’avança également.

« Et toi, Marguerite, » ajouta Rusialka, « tu adoucies les plus amères des séparations par de tendres adieux. »

Le Jasmin poussa un soupir et fit une révérence.

« Si je porte un triste message, » dit-elle, « ma sœur Perce-neige est toujours à portée de main – elle signifie ‘ espoir. ‘ »

La Perce-neige s’avança et fit une révérence à la fée.

« Je suis le héraut de tous nos spectacles floraux, » dit-elle. « Et certains m’appèlent la ‘Jolie Demoiselle de Février’. »

Rusialka agita sa baguette de cristal par trois fois et dit : « Je peux voir un jardin clos en un lointain pays. Une cloche sonne pour les vêpres, et toutes les religieuses, yeux baissés, se hâtent pour traverser le cloitre et passer la porte de la chapelle. La plus jeunes d’entre elles regardent un lit de perce-neige pencher leurs têtes blanches et elle sourit, car elles sont l’emblème de l’espoir, et un symbole de sa vie. »

La Perce-neige fit une révérence et fit un pas de côté pour laisser place à la Violette.

Elle jeta un œil timide de sous un bouquet de feuilles et un doux parfum emplit l’air.

« Les Violettes pour la fidélité, » dit-elle, en se tournant vers le Jasmin Jaune, « Je réconforte les amis qui sont séparés. Quelles images voyez-vous pour moi, Dame Rusialka ? »

Rusialka agita sa baguette de cristal et dit :

« Appèle tes radieuses sœurs qui apportent à la fois la joie et l’espoir et présentez-vous devant moi. »

La Perce-neige se releva pour obéir à l’ordre de la fée, et revint bientôt en tenant l’Aubépine et le Pavot par les mains.

« J’apporte sécurité et espoir, » dit l’Aubépine, « et je protège les bonnes gens de la campagnes de toute nuisance, si ils suspendent, en Mai, un bouquet de mes fleurs dans leurs maisons. Car, alors les méchantes fées et les méchants elfes, qui sont vos ennemis, Blanches Dames, tout autant que les ennemis des hommes, ne pourront faire aucun mal. » « Moi aussi. » dit le Chèvrefeuille, « Je combats également les méchants petits lutins et préserve de tout mal les bonnes vaches à lait et les bêtes qui nourrissent et habillent les pauvres enfants dans les froides terres du nord. »

Ensuite, le Pavot parla. Elle ne semblait pas être le moindrement timide et elle secoua les plis de son manteau écarlate près de sa tête et toutes les graines de sa frange noire tremblèrent et se détachèrent tel un halo.

« Et je suis la consolation, » dit-elle. « L’espoir qui surgit de nouveau après le doute. »

« Si tous étaient loyaux et authentiques. » chuchota la Violette, « on aurait bien moins besoin de toi, orgueilleux Pavot. »

« Ou, » suggéra le Saule, « si les gens écoutaient mes avertissements et n’enchainaient pas leurs cœurs, Je serai l’emblème de la liberté. »

Mais la Rose et le Chrysanthème s’avancèrent à ces mots et firent la révérence à Rusialka.

« Elles ne parlent pas sagement ni sincèrement, Ô chère Blanches Dames, » dirent-elles, « Nous signifions toutes deux ‘amour’, et nous savons que sourires et joie nous accompagnent. Demandez à nos sœurs qui nous connaissent le mieux. »

« Je suis la toute première amitié, » dit la Pervenche, pensivement, tandis qu’elle s’approchait et se plaça devant la Rusialka. « Même les personnes les plus âgées sur terre trouvent en moi le réconfort. »

Puis la Clématite apparut. Elle soulevait une bannière semblable à une couronne sur sa tête. « Je suis la pauvreté, » dit-elle, « mais même la pauvreté est douce avec de l’amour, car l’amour peut rendre toutes choses magnifiques. »

Mais deux fleurs s’avancèrent tristement, et soupirèrent tandis qu’elles firent la révérence à Rusialka. Elle étaient Œillet et Anémone.

« Hélas ! Pour mon pauvre cœur, » dit la première, « Pour moi l’amour n’apporte que tristesse. »

« Et lorsque les gouttes de rosée tombent, » dit la seconde, « Je pense qu’elles sont les larmes de tout ceux qui sont comme moi, abandonnée. »

L’Anémone Sylvie s’avança hardiment et un souffle de brise parcouru ses cheveux et gonfla sa bannière.

Je sais que les larmes sèchent et laissent place aux sourires, » dit-elle.

« Oh, ne pleure pas tendres petites sœurs, » dit le Bleuet, avec douceur, « Voyez, Primevère et moi vous prendrons par la main et vous conduirons sur la lumineuse et claire parcelle près de l’arbre de la Dame Sureau, où nous jouerons ensemble jusqu’au matin. »

Tandis qu’elles disparaissaient, elles entendirent la voix de Rusialka :

« Ô, hâte-toi, Mûrier, » dit-elle, « Hâtez-vous, Fusain, et Houx et Gui, car avant que l’heure la plus froide qui précède l’aube ne soit passée sur la terre vos petites sœurs doivent toutes être de retour dans leurs petits lits chauds. »

Alors, toutes quatre, main dans la main, s’avancèrent et firent la révérence. Puis le Houx embrassa le Gui. Le Mûrier et le Fusain soulevèrent leurs bannières bien haut, tandis que toutes les fleurs défilèrent main dans la main.

Elles marchèrent droit jusqu’à l’arbre de la Dame Sureau et Rusialka frappa une fois, deux fois, trois fois, avec sa baguette magique.

La Dame Sureau sortit de son arbre et sourit aux fleurs.

« Bonne nuit, mes enfant, » dit-elle, « Bonne nuit, et adieu jusqu’au Printemps. »

Et ensuite les fleurs folâtrèrent et dansèrent joyeusement ; et à l’aube du jour, elles laissèrent retomber leurs têtes et s’endormirent, et les fées les ramenèrent à leurs petits lits chauds et les recouvrirent de leurs scintillantes couvertures blanches.

Et alors toutes les Blanches Dames grimpèrent sur leur rayon de lune et s’envolèrent tout là-haut, là-haut, au Pays des Fées.

2 (ndlt : j’ai traduit par *le* lierre mais il s’agit en réalité d’une demoiselle lierre. Cela s’appliquera à toutes les autres fleurs.)

Transformation ou changement de forme

Voici un autre texte traduit par Moryane. Encore une fois merci ma belle pour ce nouveau partage !


Kuzunoha, la femme-renard laissant son enfant par Yoshitoshi. Estampe tirée des Nouvelles Formes de Trente-six Fantômes (1889 – 1892)

Transformation ou changement de forme

Shape Shifting (extrait de Advanced Wicca) de Patricia Telesco ©
Traduction/adaptation Moryane


Dans le changement de forme, vous créez une autre image de vous-même, qui peut-être un animal, une plante, une pierre ou une autre personne. Sous plusieurs aspects, le changement de forme ressemble au glamour (l’art magique de créer une illusion) avec un point central différent et un effet plus global. Dans ce cas, le procédé transforme votre regard extérieur, vos perceptions et votre compréhension, pas nécessairement d’une manière que les autres perçoivent.

Bien que certains changeurs de forme talentueux peuvent obtenir quelques réactions intéressantes des gens autour d’eux, ce n’est pas la raison principale de la transfiguration. Au lieu de cela, la raison du changement de forme est de littéralement marcher un mile dans les souliers de quelqu’un ou de quelque chose d’autre. Cette expérience vous permet d’obtenir une compréhension profonde et une connexion à différentes forces qui se trouvent dans la nature, en vous-même, dans les autres et dans la Magie.

À travers cette technique, vous pouvez en venir à savoir ce qu’est de voler comme un oiseau (pour la perspective), de courir comme un loup (pour la ruse), de voir le monde comme un rocher (pour la patience) ou vous voir vous-même  à travers les yeux d’un ami (pour un discernement plus clair). Vous pouvez voyager dans une flamme et danser avec les salamandres pour la joie et l’énergie; disparaître dans une rafale de vent avec les sylphes pour retrouver votre enfant intérieur et votre créativité; peut-être vous enracinez comme un grand chêne pour recevoir la force, ou vous épanouir comme une fleur de Beltane pour prendre conscience de votre beauté intérieure. Ce ne sont là que quelques exemples!

La façon la plus simple de comprendre la transformation c’est par la dimension spirituelle. Bien que le centre de vos efforts soit généralement terrestre, l’effet prend place dans l’astral. Pensez-y comme une communion sacrée pendant laquelle vous modelez votre aura en l’image d’une chose ou d’une personne que vous honorez. Vous pouvez faire ceci à travers la visualisation, le chant, la méditation – n’importe quelle technique métaphysique qui fonctionne pour vous. Plusieurs personnes réussissent l’expérience avec succès en combinant une observation minutieuse de la chose ou de la personne avec un jeun, la visualisation, le glamour et la méditation.

Comme toute chose dans l’univers, nous sommes dans un état constant de changement. Chaque pensée et action nous change à l’intérieur et à l’extérieur. Par exemple, lorsque nous buvons de l’eau, elle devient une part de nous, ainsi que tout ce qu’il y a dans cette eau. Cette absorption représente un changement et un élément nourricier. Le changement de forme travaille simplement avec cette énergie transformatrice intérieure pour des besoins plus spécifiques.

Alors, la première question en changement de forme est Quoi ou Qui. Y a-t-il quelqu’un que vous avez besoin de mieux comprendre? Y a-t-il une herbe avec laquelle vous travaillez régulièrement et que vous voudriez connaître davantage? Avez-vous une affinité pour un animal particulier sur lequel vous aimeriez apprendre encore plus? Les possibilités sont vastes et illimitées, tout comme les merveilles de l’univers et votre imagination! Commencez par ces étapes de base :

1 – Étudiez votre modèle avec les yeux d’un artiste. Apprenez à connaître chacune de ses lignes et chacune de ses courbes. S’il s’agit d’un animal, d’une plante ou d’une pierre, faites des recherches sur le folklore à son sujet, découvrez son habitat et ainsi de suite. Plus vous en saurez sur le prototype, plus vous aurez de la facilité à prendre sa forme.

2 – Préparez-vous. Prenez un bain ou une douche pour purifier votre corps et calmer votre aura. La veille, si c’est possible pour vous, physiquement et selon votre horaire, jeûnez, priez, lisez et méditez.

3 – Essayer de garder votre esprit fermé à toutes autres pensées. Vous devez être totalement centré sur votre modèle et ses caractéristiques.

4 – Ajoutez le plus d’apports sensuels possible. Si le modèle à une odeur, une texture, un son ou autre, essayez de vous en entourer. De cette manière vous pouvez construire votre aura en une nouvelle image, une dimension à la fois.

5 – Laissez tomber les images et cessez de penser au physique. Votre esprit n’est pas limité à la structure du corps. Laissez également tomber vos attentes; laissez le changement arriver de lui-même. Abandonnez-vous à vos instincts magiques naturels; abandonnez-vous à la chose ou à la personne en laquelle vous désirez vous transformer.

6 – Commencez à visualiser la transformation en étapes lentes et successives. Si cela peut vous aider, pré enregistrez une visualisation guidée pour vous-même, commençant par les pieds et en montant. Une visualisation très efficace consiste à se voir soi-même comme une lumière liquide qui peut être versée dans un contenant et prendre la forme voulue.

7 – Accordez-vous tout le temps nécessaire pour assimiler le changement lorsqu’il se manifeste. Le changement de forme ne doit pas être précipité. Vous saurez que vous vous transformez lorsque votre conscience commencera à changer. Vous ressentirez de nouvelles dimensions de sensations – dans votre manière de percevoir la lumière par exemple, ou les odeurs dans l’air. Ce sera comme s’éveiller à un monde entièrement nouveau dans lequel le soi est mis momentanément de côté, et le manteau d’une autre personne ou d’une autre chose recouvre votre âme.

8 – Lorsque vous aurez fini de vous transformer, suivez vos instincts. Les personnes qui deviennent des animaux trouvent souvent eux-mêmes comment se conduire comme l’animal. Les gens qui deviennent des pierres peuvent se sentir lourds, anciens et ancrés solidement au sol.

9 – Prenez note mentalement de tous les changements que vous ressentez, spécialement des changements sensoriels. Qu’apprenez-vous? Quelles sont les choses les plus importantes à propos de cette expérience que vous pourriez ramener dans votre vie réelle?

10 – À un certain point, vous pourrez sentir l’énergie de la transformation décliner. Lorsque cela se produit, retransformez-vous en renversant le procédé initial. Ne jamais, en aucune circonstance, revenir directement à vous-même. Cela cause des maux de tête incroyables.

11 – Relaxer, respirez profondément, et mangez quelque chose comme des légumes frais pour vous ancrer à nouveau dans la réalité.

12 – Prenez note de votre expérience et revenez-y lorsque vous voudrez réessayer. Regardez les parties de votre approche de transformation qui ont bien fonctionné pour vous et concentrez-vous sur elles, en apportant des ajustements mineurs selon les différents modèles.