Bâtonnets de smudge

Les premiers bâtonnets de smudge destinés au futur e-shop :-)

Fabriquer des bâtonnets de smudge en achillée, j’y pense depuis les premières récoltes… Je me suis finalement lancée la semaine dernière et je suis ravie du résultat.

Le « smudging » est une pratique amérindienne qui a été largement reprise au sein des milieux païens et sorciers pour son efficacité. Le smudging est une purification par fumigation et les bâtonnets de smudge sont de petits fagots d’herbes sèches que l’on fait se consumer lentement.

Traditionnellement, les Amérindiens utilisent de la sauge blanche.  Les bâtonnets de smudge ont été revisités par bon nombre de néo-païens et sorciers, ils emploient généralement des herbes au parfum puissant comme le cèdre, la lavande, l’armoise… Les mélanges sont parfois heureux, d’autres fois bien moins :o)

C’est Artus qui m’a fait découvrir, il y a 7 ans, le smudging en même temps que le core-chamanisme et j’ai tout de suite apprécié. C’est simple et efficace… Et surtout bien plus pratique que d’allumer un charbon à encens. Il suffit d’allumer le bâtonnet puis de souffler sur la flamme pour  l’éteindre et faire rougeoyer ce smudge. Pour l’éteindre, il suffit de l’écraser dans du sable ou toute surface ignifuge. Vous pourrez le rallumer d’autres fois…

Pratique, n’est-ce pas ? :-)

Pour mes premiers bâtonnets réalisés maison, j’ai choisi l’achillée millefeuille que j’ai cueillie pendant la pleine lune. J’ai noué les bâtonnets à l’aide d’un fil de lin, que j’ai parfois teinté avec des baies de sureau. J’ai noué ces fils magiquement.

L’achillée est une plante qui a été largement utilisée au cours du temps et au sein des différentes civilisations pour ses pouvoirs purificateurs, médicinaux, magiques mais aussi divinatoires. C’est également une plante liée à l’amour et  aux déesses de l’amour. Je pense notamment à Vénus, Aphrodite et Freya.

Je ferais probablement un article plus détaillé sur l’achillée dans quelque temps ;-)

Achillée Millefeuille ou Sourcil de Vénus

Encre & Sureau

Dans le coin de la maison qui me sert d’atelier temporaire, je trace quelques sigils avec l’encre de sureau. La couleur est belle et lorsque l’encre sèche, le lie de vin devient plus sombre, et se transforme en un beau violet sourd, comme je les aime :)

La teinte varie en fonction de la dose d’encre que j’utilise, mais quoiqu’il arrive, une fois l’encre parfaitement sèche, la couleur reste brillante.

L’encre sent merveilleusement bon. Je ne sais pas encore si je vais y ajouter une huile essentielle, ça serait dommage. J’attends de voir, je lui laisse du temps :)

Divers sigils tracés à la plume

Encre en cours de séchage

Tâche complètement sèche

Bougies en cire à mèche végétale

Premiers tests réussis :)

Vous vous souvenez, la semaine passée, je parlais d’un projet de bougie à mèche végétale ? Eh bien, mes premières tentatives sont concluantes, je suis vraiment contente de cette réussite. À présent, il ne me reste plus qu’à trouver le moyen de fabriquer des bougies trempées plus droites, j’ai quelques idées… À moins que je ne me décide à fabriquer un moule à bougie !

Chanvre d’eau, herbe du mort et herbe au diable

J’ai fait de nouvelles découvertes au fil de mes promenades. J’ai rencontré un chanvre d’eau, de l’herbe du mort et de l’herbe au diable :) En voici quelques photos, prises sous un beau soleil.

Eupatoire à feuilles de chanvre

L’Eupatoire Chanvrine, on l’appelle aussi Chanvre d’Eau, Origan des marais ou encore Herbe de Sainte Cunégonde.

Menthe à feuilles rondes

Ou encore menthe sauvage, Beaume, Herbe du mort, Menthe crépue.

Tormentille

Ses autres noms : Potentille officinale, Herbe de Sainte Catherine, Herbe au diable.

Je ne m’étale pas trop sur ces plantes car je souhaite écrire un article sur chacune d’entre elles pour mon futur e-shop :)

Dame Holda des Eaux

De nombreux puits, étangs ou fontaines sont associés à la Holda des Eaux (traduction approximative) à travers l’Allemagne. Elle hante les lacs et les fontaines et on la voyait comme une belle Dame Blanche se baignant dans l’eau puis disparaissant, en cela elle ressemble à Nerthus. Comme Nerthus, elle conduit également un chariot, nécessitant parfois l’aide d’un paysan pour le réparer. Lorsqu’il sculpte pour elle un nouvel essieu, elle le paie avec des copeaux de bois, dont personne ne veut, qui se transforment en or si ce paysan a assez de sagesse pour les accepter. Les jeunes femmes se baignaient parfois dans les étangs Alpins glaciaux dans l’espoir de devenir des mères fertiles et en bonne santé.

Extrait du Wikipédia anglais, traduit par Lune