Bougies en cire à mèche végétale

Premiers tests réussis :)

Vous vous souvenez, la semaine passée, je parlais d’un projet de bougie à mèche végétale ? Eh bien, mes premières tentatives sont concluantes, je suis vraiment contente de cette réussite. À présent, il ne me reste plus qu’à trouver le moyen de fabriquer des bougies trempées plus droites, j’ai quelques idées… À moins que je ne me décide à fabriquer un moule à bougie !

Lughnasad

Lughnasad (1er août)

Par Starhawk ©, traduction & adaptation Lune

Décorez l’autel avec des gerbes de blé. Un grand pain d’orge avec la forme du Dieu est posé sur l’autel, et de petits pains en forme d’hommes et de femmes sont empilés dans des paniers. D’autres paniers contiennent des gâteaux et des biscuits en forme d’étoile. Un feu est allumé au centre du cercle.

Réunissez-vous, méditez et respirez tous ensemble. La prêtresse dit :

 » C’est l’éveil de Lugh, le Roi Soleil qui meure avec l’année déclinante,
le Roi Grain qui meure lorsque le blé est fauché.
Nous nous tenons à présent entre l’espoir et la peur, en cette période d’attente.
Dans les champs, le grain est mûr mais pas encore récolté.
Nous avons travaillé dur pour amener de nombreuses choses à maturation,
mais les récompenses ne sont pas encore assurées.
A présent la Mère devient la Faucheuse,
l’Implacable qui se nourrit de la vie afin qu’une vie nouvelle puisse grandir.
La lumière diminue, les jours raccourcissent, l’été passe.
Nous nous réunissons pour faire tourner la Roue,
en sachant que pour récolter nous devons sacrifier,
et la chaleur et la lumière doivent doucement s’atténuer et passer à l’hiver. « 

Purifiez, projetez le cercle et invoquez la Déesse et le Dieu.

La prêtresse porte les paniers de bonhomme de pains, elle donne un bonhomme à chaque membre du coven, en demandant :

 » De quoi as-tu peur ? « 

Le membre du coven répond, en disant, par exemple :

 » De l’échec. « 

La prêtresse répète la réponse, en encourageant les autres membres du coven à la chanter :

 » Échec, échec, échec… « 

Un chant nait à partir de toutes les peurs collectives tandis qu’elles sont canalisées dans les pains-personnages.

Alors que le chant devient plus fort, la prêtresse conduit une danse en spirale, dans le sens contraire du soleil et en passant devant le feu. Chaque personne jette son bonhomme de pain dans le feu, en se concentrant sur le fait qu’elle se libère de sa peur. La prêtresse chante :

 » Dans ce feu, puisse-t-elle me quitter moi et les miens !
Puisse-t-elle s’en aller, puisse-t-elle s’en aller,
Puisse-t-elle mourir
Et brûler sous le soleil rouge
Alors que l’année se meure
Et disparaît,
Alors que toute chose passe,
Tout s’efface…  »
(répétez les deux dernières phrases.)

Lorsque tous sont passés devant le feu, un Cône est soulevé sans un mot afin de purifier le groupe de leurs peurs. Les membres du coven portent à présent les paniers d’étoiles, et en donnent un à chaque personne en demandant :

 » Que souhaites-tu récolter ? « 

Un chant est construit à partir des réponses, et un nouveau Cône est soulevé pour charger les étoiles avec le pouvoir afin que l’espoir se manifeste. Lorsque le pouvoir est mis à la terre, la prêtresse lève bien haut une étoile en disant :

 » Puisse l’étoile de l’espoir être toujours en nous. « 

Tous mangent les étoiles.

Le prêtre lève bien haut le pain qui représente le Dieu, en disant :

 » Contemplez le grain de vie ! « 

Il l’amène à chaque personne et alors que chacun en rompt un morceau et le mange, il dit :

 » Mangez de cette vie qui toujours meure et renait. « 

Festoyez, et ouvrez le cercle.

Mystères du Sang

J’avais traduit un petit bout de ce texte la semaine passée sans le poster et puis Moryane m’a envoyé sa traduction du texte entier. Merci ma chère sœurcière de l’ouest pour ton partage ^^

Les Mystères du Sang

 »Blood Mysteries par Susun Weed ©

Traduction et adaptation Moryane »

Au commencement, selon la Tradition de Femme Sage (tradition Wise Woman), toute chose commença, comme toute chose le doit, à la naissance. La Grande Mère de Tout donna naissance et la Terre apparut du vide. Puis la Grande Mère donna naissance encore et encore, et encore, et les gens, les animaux, et les plantes apparurent sur la Terre. Ils étaient tous très affamés. « Que mangerons-nous? » demandèrent-ils à la Grande Mère. « Mangez-moi maintenant » dit-Elle, souriante. Rapidement il y eu de très nombreuses vies, mais la Grande Mère de Tout était tellement heureuse de créer et de donner toutes ses naissances qu’Elle ne voulait pas s’arrêter. « Ah ! » dit-Elle, « maintenant je vous mange ». Et c’est ce qu’Elle continue de faire.

Nous venons tous de la même mère. Elle est la femme sage. Nous retournons tous à son étreinte lorsque nous mourons, au lieu riche de sang de son utérus. Chaque femme est un aspect entier et sacré d’Elle, capable d’être une mère de toute vie, entière et sacrée, capable d’être une destructrice de vie, entière et sacrée. Son pouvoir c’est son sang qui coule et coule, son sang qui est vie et donne vie. Chaque sang menstruel de femme et chaque sang de naissance est un mystère sacré.

Qu’est-ce que les Mystères du Sang ? Pourquoi sont-ils au centre de la compréhension de la Tradition de Femme Sage ?

Les Mystères du Sang enseignent que le sang menstruel et le sang de la naissance sont du sang sacré, du sang de pouvoir et du sang de guérison. Les Mystères du Sang nous enseignent à nous souvenir que la vie et la guérison viennent de la femme et retournent à la femme, à la femme sage, à la femme qui saigne et saigne. Et n’en meurt pas.

Les Mystères du Sang révèlent que le sang menstruel (le sang de lune) et le sang de la naissance sont tellement sacrés, tellement plein de potentiel, tellement plein du vide, qu’ils doivent être utilisés dans le seul but de guérir, de nourrir pour guérir. Le sang béni de la femme est un sang nourricier, un sang d’amour, un sang d’abondance, un sang qui guérit la Terre.

Les Mystères du Sang rappellent l’immense pouvoir du saignement féminin. Assez de pouvoir pour partager en une merveilleuse nourriture, distribuée de la mère à la matrice, de nourricière à nourricière. Lorsque nous saignons dans le sol (en réalité ou en imaginaire) notre pouvoir retourne à la terre alors que notre sang coule du chakra racine à la Terre.

Saignant sur le sol, saignant librement, nous nous reconnaissons nous-mêmes comme femmes, comme nourricière de la vie, comme donatrices de nourriture aux plantes, donatrices de nourriture sainte : notre sang de lune.

Je suis femme offrant la nourriture qui assure la vie de la planète. Avec mon temps de lune, mon sang, avec mon pouvoir de donner naissance, mon sang, je nourris la terre qui nous nourrit tous. Chaque mois je me souviens : Je suis femme. Je suis terre. Je suis vie. Je suis nourriture. Je suis changement.

Je suis femme, constamment confrontée à mes changements : danse hormonale mêlant visions des lunes, oracles ovulatoires, folies prémenstruelles, connaissance orgasmique, extase de la naissance, bonheur de nourrir au sein, humeurs de la ménopause.

Je suis entière. Je suis femme. Je connais la vie, la mort, la douleur et la santé, dans ma moelle, dans mon utérus. Je connais les lieux du sang : l’infime espace entre la vie et la mort, le moment sanglant de la naissance, le lieu sanglant de la vie nourricière, l’écoulement sanglant de la vie qui nous quitte. Je suis femme. Mon sang est pouvoir. Paisible pouvoir. Paisible sang.

Mon sang est nourriture sacrée. Mon sang nourrit le fœtus qui grandit. Mon sang devient lait pour nourrir le jeune enfant. Mon sang coule dans le sol comme une nourriture sacrée pour la Grande Mère, Gaia, Terre Mère.

Gaia dont les voies sont sanglantes. Femme dont les voies sont sanglantes. Sang nourricier. Mais sanglant. Sang menstruel sanglant, sang de naissance sanglant. Sang de paix, sang nourricier. Sang de santé/entièreté/sacré, pas de sacrifice. La Tradition de Femme Sage est une femme aux mains sanglantes, une femme aux cuisses sanglantes, une femme qui donne naissance, une femme qui voit de l’autre côté des choses.

La santé, l’entièreté, le sacré sont toujours en changement. La vie est mystérieuse, bougeant en spirales de changement. Spirales mouvantes à travers le vide. Le changement apparait si nous pouvons voir le don, sain et sacré, de notre entièreté.

« Assis-toi, sœur, ici dans la douce mousse verte, et donne ton sang sacré à la terre, reviens encore à la spirale de la vie. Laisse couler le sang rouge de ton utérus au vert et au brun de la terre. Assis-toi ici. Relaxe et ferme tes yeux et laisse les visions venir. Repose-toi maintenant et donne ton sang de lune pour nourrir la Mère qui nous nourrit. Relaxe et laisse les visions venir. »

Le temps du saignement menstruel, selon la Tradition de Femme Sage, est un temps de visions. Toutes les femmes portant attention à ces visions peuvent trouver le pouvoir des chamans, des sorciers docteurs, des hommes et des femmes médecines.

« Ajoute un peu de feuille rouge à tes mélanges d’herbes, n’importe quelle feuille rouge à l’exception du sumac vénéneux. Cela donnera du pouvoir à ta médecine. » dit un ami, apprenti d’un chaman amérindien. Et la sage femme intérieure me chuchote : « Ils font cela pour évoquer le pouvoir du sang menstruel. »

Ceci sont les pouvoirs naturels de la femme menstruée, ménopausée et post-ménopausée :

  • Faire une avec la terre comme une présence nourricière, réceptive.
  • Communication avec les plantes, les animaux et les pierres.
  • Faire le temps, la météo.
  • Changement de forme. (Shapeshifting)
  • Invisibilité
  • Communication avec les fées, les devas, les elfes, les dragons et les licornes.
  • Prémonition, divination.
  • Sens accrus du goût, de l’odorat, de l’ouïe, de la vue et du toucher.
  • Guérison

La Tradition de Femme Sage comprend la guérison/entièreté comme mystères du sang. Le sang de la naissance et de la mort, le sang nourricier, ce sont les connaissances naturelles des femmes, ce sont les choses qui nous rendent sages.

Magie des Lunes Rouges

"Qui ne fleurit, ne graine". Aquarelle libellune.com

Menstrual Magick. Par Flame Ravenhawk 24.09.2002, traduction et adaptation Lune

Je crois que le flux de la femme peut être une réelle source intime d’un immense pouvoir personnel. C’est une source de la magick que j’avais l’habitude d’utiliser par le passé. Malheureusement, c’est un sujet dont il n’est pas facile de discuter avec la plupart des gens, puisque nos tabous culturels nous en empêchent généralement.

Le cycle menstruel de la femme peut être une méthode puissante pour se connecter profondément aux rythmes de la Lune. C’est une connexion foncièrement intime et personnelle qui lie la femme à la lune, en une étreinte perpétuelle. Une fois que le lien entre la femme et la lune est établi, la femme peut récolter les bénéfices d’une intuition accrue, améliorer sa stabilité émotionnelle, intensifier sa conscience des énergies subtiles de son environnement et avec une plus grande sensation de bien-être général. Il y a une définition pour désigner le fait d’être dans l’équilibre, « synchro », avec les marées de sa propre vie.

Des choses vraiment simples peuvent aider quelqu’une à développer cette connexion. Prenez l’habitude de noter les phases de la lune chaque jour, sortez chaque soir, au moins pour un instant et tentez de voir la lune. Notez ce que vous voyez chaque soir. Si le ciel est nuageux, cherchez son halo à travers les nuages. Voyez si vous pouvez calculer où la lune « pourrait » se situer. Prenez des « bains de lune » si le temps le permet… Laissez le clair de lune pénétrer votre peau et emplir vos yeux.

Petit à petit, votre corps commencera à reconnaître à nouveau la lune et se remettra au diapason des cycles lunaires. Après quelques mois, de nombreuses femmes ont constaté que leurs flux commençaient à correspondre aux rythmes de la lune et leur cycle menstruel devenait plus stable. Cela fut vrai pour moi aussi. Ne soyez pas déçue si vos règles ne se synchronisent pas aux marées lunaires, car nous naissons toutes avec nos propres rythmes et cycles.

Quant aux utilisations du sang menstruel lui-même, il en existe plusieurs. Utiliser un tissu de coton à la place de votre serviette hygiénique est idéal pour récupérer votre sang. Ce tissu peut être rincé à la main et l’eau récueillie. J’ai utilisé cette eau sacrée pour nettoyer et consacrer des outils personnels. Je l’ai aussi employée pour la mêler à l’eau (d’arrosage) de mes plantes, dont la sauge, que je récolte à Samhain pour faire des bâtons de smudging sacrés. Le flux menstruel peut aussi être utilisé comme une protection personnelle, pour vous marquer vous et vos objets, créant ainsi une défense.

Ne laissez pas « le facteur poisseux » vous effrayer et vous faire fuir de cette source de connexion qui a pour potentiel d’être un très grand pouvoir pour la plupart des femmes. En recouvrant la réalité de leur cycle menstruel, les femmes empruntent une voie qui leur permet de réclamer leur source de pouvoir de manière très positive, (auto-) affirmée et magique.

Namaste, Flame Ravenhawk.