Liste de rituels pour Ostara

Voici un petit récapitulatif des rituels, invocations et activités pour le Sabbat de l’Équinoxe de Printemps. Cette année (2013), nous fêterons Ostara le 20 mars !

Photo : Sarah-Jane down the lane

Les Rituels :

Charge et Invocation :

Pratiques magiques purificatoires et protectrices :

Encens :

Activités :

Ce que j’ai pensé des semis en coquille d’oeuf :

Semis en coquilles d’oeuf, une activité magique pour Ostara

Artus m’a confié une astuce de jardinier : les semis en coquilles d’œuf. L’idée m’a beaucoup plu. D’une part, nous avons la chance de manger des œufs du poulailler familial, et en ce moment, les dames poulettes sont très productives ! J’ai donc assez de matière première. D’autre part, les coquilles d’œufs sont riches en minéraux, ce qui est idéal pour les semis. Sans compter évidemment le fait qu’elles soient biodégradables.

Le principe des semis en coquilles d’œufs

Les coquilles sont remplies de terreau dans lequel on sème une graine, puis elles sont posées dans un bac également rempli de terreau. Je pense que je réaliserai quelques petits trous à la base de chaque coquille, ainsi je suis sûre de ne pas « noyer » mes semis lors de leur arrosage.

Certains jardiniers procèdent différemment. Ils percent de quelques trous la base des coquilles qu’ils remplissent de terreau puis posent ces dernières dans des boîtes à œufs cartonnées, percées elles aussi à leur base. Le tout repose sur une soucoupe rectangulaire dans laquelle on verse l’eau d’arrosage. L’eau remonte par infiltration dans le terreau grâce à l’action absorbante du carton.

Photo : Deco&Style

Une technique idéale dans un cadre rituel

Nombreux sont les Wiccans, dont je suis, qui décorent leur autel printanier avec des œufs colorés, peints ou naturels et qui bénissent et sèment les graines de leur jardin durant le rituel d’Ostara. Cette technique de semis en coquilles d’œuf se prête parfaitement à ce rituel. Et puis… Exit les pots laids en plastique véritable, non respectueux de l’environnement  :)

Je vous dirai ce que j’en pense le mois prochain !

« L’orbe doré de son jaune représente le Dieu Soleil, sa coquille blanche est perçue comme représentant la Déesse Blanche et son tout est un symbole de renaissance. » Pauline Campanelli (The Wheel of the Year, living a magical life, aux éditions Llewellyn.)

Retour au jardin et dans les bois

Avec le soleil radieux et les températures clémentes de ces derniers jours, il est temps de revenir au jardin. Si j’ai apprécié chaque minute de mon hiver parce que j’ai pu me reposer, prendre le temps de lire des tonnes de livres et de peindre de nombreuses aquarelles, je suis heureuse de pouvoir retrouver le plaisir et les bienfaits des balades dans la nature et du travail au jardin. Rien de bien folichon encore. J’ai pourtant pris beaucoup de plaisir à entretenir « notre future » haie de houx, de sureaux, d’aubépines et de noisetiers que nous avions planté l’an passé en troupeau de sorciers et sorcières :o). Les conditions climatiques et celles du voisinage n’ayant pas été très favorables l’an passé, seule la moitié de ces petits arbres ont pris.

Nous allons commencer à préparer la terre pour nos futures semailles. Cette année, nous essaierons la technique des plessis de noisetier, histoire de réduire l’espace du potager et donc les mauvaises herbes. Une fois les plessis installés, nous étendrons le fumier de nos chèvres devenu semblable à de la terre.

Nous avons encore le temps pour les semailles. Les gelées sont encore bien blanches dans nos montagnes. Lors de l’équinoxe de printemps, comme chaque année, je pourrai bénir les graines de notre jardin aussi bien extérieur, « qu’intérieur ».

Si vous aussi, vous souhaitez profiter de la période du sabbat d’Ostara pour bénir les graines de votre potager, et que vous cherchez des inspirations, je vous invite à suivre ce lien : Ostara, bénédiction des graines matérielles et spirituelles.

De nouvelles clefs

J’évoquais dans un article datant de novembre dernier la magie qui s’installe dans nos vies dès lors que nous prenons conscience de la présence divine dans celles-ci. Il y a des cadeaux qui arrivent dans nos vies au moment où nous en avons besoin. Le livre d’Ingerman dont je parlais la semaine dernière en est un (Protégez-vous des pensées toxiques ! : L’alchimie des énergies négatives). Il est édité en français depuis quelques années, je le savais, mais comme je l’ai déjà dit, je trouvais le titre peu attrayant et puis j’avais déjà plein de choses à lire.

Je l’ai finalement commandé et je l’ai reçu dans le bon contexte (rien n’arrive jamais par hasard). J’ai beaucoup aimé ce que j’y ai lu parce que cela vient conforter tout ce que j’ai pu tirer de mes propres expériences ces dernières années à travers mes pratiques magiques et spirituelles (travail sur moi-même, travail sur l’énergie, imposition des mains, descente de lune, descente du soleil, en groupe, en couple, en solitaire, voyages entre les mondes, etc.).

Beltane 2011 a marqué un moment important dans ma compréhension de l’impact que je pouvais décider d’avoir sur mon entourage et dans mon rapport au divin. Mon environnement actuel y a été pour beaucoup, d’un point de vue positif comme négatif. Mais je trouvais encore difficile de rester dans le bon état d’esprit et d’énergie face aux relations conflictuelles.

C’est à la nouvelle année sorcière que j’ai vraiment pris la décision d’apprendre à gérer tout cela et émis le souhait magique de découvrir la bonne méthode pour y parvenir. C’est à travers le livre d’Ingerman que je pense l’avoir trouvée. Je l’ai dévoré en deux jours et je commence à m’atteler aux exercices pratiques. Il y a beaucoup de choses que je connais et pratique déjà mais il y a aussi beaucoup de petites astuces auxquelles je n’avais pas pensé et qui me semblent être de très bonnes clefs. Le matériel a l’air simple comme ça, mais cela demande beaucoup d’implication, de profondeur, de remise en question et surtout de travail !

C’est d’ailleurs souvent le cas avec cet auteur. J’entends régulièrement des critiques acerbes sur son travail.

Tout ce que je peux dire, c’est que de manière générale, ce n’est pas parce qu’on trouve de prime abord certaines idées simplistes ou naïves qu’elles le sont réellement. Il est possible que nous ne percevions pas le cheminement que l’autre a pu parcourir pour y parvenir. Peut-être que nous ne saisissons pas toutes les subtilités que ses idées sous-tendent. Comprendre un concept dans sa globalité, étendre notre perception des choses, demande du temps, de l’expérience, du recul et de l’humilité.

Spring Scattering Stars, Edwin Blashfield,1927

La Guérison, qu’est-ce que c’est ?

Au cours de mes lectures, je fais de belles rencontres et celle-ci m’a particulièrement intéressée, alors je partage !

L’Art de Guérir

Par Cathy A. Malchiodi (c), traduction Lune

Michael Lerner, président et fondateur de Commonweal (institut de recherche à but non lucratif pour la santé et l’environnement, Californie)  fait une distinction fondamentale entre guérir et soigner. Cette distinction prend ses racines dans l’une des plus grandes et anciennes traditions de bien-être parmi les cultures traditionnelles, elle n’est pourtant pas pleinement reconnue par la médecine occidentale conventionnelle d’aujourd’hui.

Lerner explique qu’un soin est un traitement qui dissipe et élimine toute preuve de la maladie. Un soin est ce que le médecin espère apporter au patient. La guérison, en revanche, est un processus interne à travers lequel une personne devient complète, avec le sentiment d’être intacte et non-diminuée, et elle peut se produire aux niveaux physique, émotionnel ou spirituel. Au sens physique, une blessure ou une fracture peuvent être guéris ; sur le plan émotionnel, il est possible de se rétablir des mauvais traitements subis pendant l’enfance ou de la mort d’un être cher ; et sur le plan spirituel, il peut s’agir d’une reconnexion plus profonde à Dieu ou à la nature, ou d’une expérience de paix intérieure ou d’unité avec le monde.

Bien que le soin et la guérison soient différents, les traditions de sagesse nous racontent qu’ils sont également reliés entre eux en ce qui concerne la santé et le bien-être. Lorsqu’une femme-médecine, d’une tribu, prescrit une plante médicinale ou quand un médecin recoud une blessure, tout deux s’engagent dans la thérapie pour accélérer la guérison. Mais si la capacité à guérir n’est pas présente, la femme-médecine et le médecin savent que leurs efforts peuvent ne pas être efficaces. Avec la philosophie plus holistique émergeante en médecine contemporaine, nous devenons plus conscients du rôle de nos capacités de guérison intérieures, qui soutiennent les pouvoirs régénérateurs du corps et de l’esprit.

Le miracle de la guérison, cependant, va au-delà du traitement et prend place lorsque le traitement est impossible. Dans les cas où il n’est plus possible pour le corps de se rétablir d’un cancer ou d’une autre maladie, la guérison se poursuit encore aux niveaux émotionnel et spirituel. La médecine ne sait pourtant pas si les efforts d’un patient pour guérir ont un impact significatif sur la durée de vie, mais il est évident que la guérison – devenir complet, entier – a un puissant impact sur la qualité de vie.

Extrait du livre The Soul’s Palette, de Cathy A. Malchiodi.

Maria Sabina, par Rosenfeldtown. Peinture digitale.