Récoltes au potager [photos]

Avec le solstice d’été, voici venu le temps de préparer avec amour un repas à partir de nos récoltes. Dans l’ordre des photos : une salade de fraises, du fromage de chèvre, une salade de sucrine et du pain au lait de nos chèvres. Pour moi, il s’agit d’un repas de fête, même s’il est simple, car il s’agit de nos produits et parce que leur fabrication naturelle nous garantie une saveur que l’on retrouve difficilement dans le commerce. Plein de gratitude envers la Terre généreuse ;)

Plante sorcière : la rue, herbe de grâce

Voici l’une de mes rues. Elle est jolie, n’est-ce pas ? Une chose est sûre, j’aime leur présence dans mon jardin. Elle dégage une énergie magique, mystérieuse et discrète tout à la fois.

C’est, dit-on, un allié précieux pour le sorcier qui souhaite consacrer et bénir ses outils magiques, sûrement parce qu’elle est réputée bannir les influences et énergies néfastes. Elle entre aussi dans la fabrication de divers talismans magiques dédiés à la protection du foyer.

La rue fétide est :

  • une herbe de guérison,
  • une herbe de protection
  • une herbe de bannissement
  • et qui procure le don de claivoyance.

Comme nous l’explique Margaret Grieve dans son Modern Herbal :

« La Ruta […] était beaucoup utilisée par les Anciens ; Hippocrate la recommande tout spécialement, elle était un ingrédient majeur du célèbre antidote au poison utilisé par Mithridate. Les Grecs la considéraient comme une herbe capable de contrer la magie, car elle servait de remède à l’indigestion nerveuse dont ils souffraient quand ils mangeaient devant des étrangers, mal qu’ils attribuaient à la sorcellerie. Au Moyen-Âge et plus tard, elle était considérée – dans de nombreuses parties d’Europe – comme une défense puissante contre les sorcières, et elle entrait dans la composition de nombreux sortilèges. On pensait également qu’elle donnait la seconde vue. »

La Rue Officinale, ou Ruta Graveolens, a de nombreux noms : rue fétide, herbe de grâce, péganion, rue des jardins, rue puante, herbe à la belle fille.

L’évangile des sorcières, de Charles Leland, la présente comme une herbe sacrée, toujours associée à la verveine officinale. La traduction complète de l’évangile des sorcières est disponible en version pdf sur le Sidh. Voici quelques extraits :

(page 18)
[…]
C’est Diane qui est venue à moi,
Cette nuit, dans un rêve, et qui m’a dit :
« si tu veux tenir éloignées toutes les personnes malfaisantes,
alors garde bien la verveine et la rue à ton côté »
[…]
(page 56)
L’herbe « concordia » tient sans doute son nom de la Déesse Concordia, qui était représentée, tenant une branche. Cette plante joue un grand rôle dans la sorcellerie, après la verveine et la rue.
(page 62)
Depuis que j’ai écris les chapitres précédents, j’ai reçu « Naples in the Nineties » de E. Neville Rolfe, B.A. Ce qui pourrait intéresser mes lecteurs dans cet ouvrage est la concordance que fait Rolfe entre Diane et la sorcellerie, et à quel point ses attributs devinrent ceux de la Vierge Marie. M. Rolfe parle de la clé, de rue et de la verveine comme symboles de Diane ; pour tout cela j’ai des incantations, apparemment très anciennes, qui les identifient à Diane. J’ai souvent trouvé de la rue dans les maisons de Florence, et il m’en fut donnée comme si cela était une faveur toute particulière. Elle est toujours cachée dans un coin sombre, car si on en prend cela équivaut à prendre du bonheur.
Ce dernier extrait évoque la cimaruta, ou cima di ruta, l’amulette des sorcières italiennes. Son nom signifie brin de rue. Je pense que j’écrirai un nouvel article spécifique à la cimaruta. En attendant, vous pouvez consulter la traduction du texte de Doreen Valiente qui est assez sommaire.
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Mon bébé rue, graine semée lors de l’équinoxe de printemps 2012. Bébé a bien grandi ;))
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On l’utilise en cuisine toujours en très petite quantité. Je n’ai pas encore essayé, mais il parait qu’elle est divine dans du fromage frais, les soupes, les salades et les farces de viande. Elle aromatise aussi le vinaigre. Je partagerai les recettes si je les trouve bonnes. Attention, elle est déconseillée aux femmes enceintes. De plus, son feuillage est relativement toxique par ingestion ou par contact sur la peau suivi d’une exposition au soleil. Personnellement, je n’ai jamais présenté de réaction allergique à son contact.

La Grappa con ruta est une liqueur italienne à laquelle est ajouté un brin de rue. Il est sensé aider à la digestion au cours des repas de fête. Elle parfume aussi le Vermouth et vin de palme.

Ressources :

Livres :

Articles sur le net :

Un voyage au tambour pour Circle Magazine

L’éditrice de Circle magazine m’a contactée en février dernier afin d’utiliser l’une de mes peintures sur le thème du chamanisme. Je lui ai donné mon accord et comme il s’agissait d’une vieille aquarelle dont je n’étais pas très satisfaite, je lui ai proposé ma dernière illustration sur le sujet du Voyage au Tambour (qui est en fait la couverture d’un ebook prochainement disponible en téléchargement sur notre site : les Portes du Sidh.)

Circle Magazine l’a utilisée pour illustrer un article de Kelley Harrell dont le titre est « Modern Challenges in Shamanic Journey ». Elle y aborde des sujets que toute personne débutante, ou qui a déjà commencé à « voyager », est amenée très rapidement à se poser (douter de soi-même, manque d’imagination, sur-rationalisation, résultats non-souhaités, etc.)  J’ai trouvé l’article plutôt pertinent.

Dommage, c’est du noir & blanc, l’image est plus sympa en couleur… Je la posterai tout bientôt  :)

Je me méfie toujours un peu des articles sur le chamanisme moderne. Pourtant, je ne suis pas une extrémiste du « tout traditionnel » pour la bonne raison que je ne suis pas issue des tribus sibériennes traditionnelles mais simplement une occidentale moderne. Je suis donc pour l’adaptation, mais pas pour la soupe indigeste non plus.

« Shamanic Voices » est un numéro consacré spécialement aux pratiques chamaniques. Les articles sont globalement intéressants et j’ai pris beaucoup de plaisir à lire le magazine entier.

Pour la petite histoire, Circle Mag’ est le magazine de Circle Sanctuary. Il s’agit d’un temple wiccan américain (association à but non lucratif) fondé en 1974 par Selena Fox. Vous la connaissez sûrement, elle est l’auteur du célèbre texte « Je suis païenne ».

Si vous ne connaissez pas ce texte, je vous encourage à le lire. Vous pouvez  le retrouver sur le Sidh, le traducteur est inconnu même si je crois reconnaitre le style clair ;)

Vous pourrez également retrouver quelques textes de Selena Fox traduits sur le Sidh :

Et si vous souhaitez en savoir davantage sur le sujet, voici le lien. Et si vous désirez connaitre le sommaire du dernier Circle Magazine, cliquez sur l’image suivante.

Beltane, récapitulatif des rituels & pratiques

Photo © Mick Coughlan. Photo prise au Beltane bash, Russell square, Londres.

Un petit récapitulatif de quelques pratiques et rituels traduits à propos de Beltane :

Les Rituels de Sabbat :

Guérison énergétique & animaux

Je parle peu souvent du Reiki. J’attache peu d’importance à la tradition en elle-même et davantage à ce que cet outil de guérison et transformation m’apporte.

J’ai des périodes pendant lesquelles je ne pratique pas du tout, à mon grand tort, et puis à d’autres moments je m’y replonge par besoin ou par curiosité. Je fais toujours de nouvelles découvertes.

Ce que j’aime dans cette pratique, c’est sa simplicité mais aussi ses « bricolages sorciers ». D’ailleurs, je suis toujours étonnée quand j’entends des sorciers / wicca / néo-païens / cochezlabonneétiquette dénigrer sa pratique à distance (traitements, initiations, etc.). Comme dirait Débila, nan mais allô quoi !! Tu jettes des sorts et la pratique à distance te parait débile. Allô ! Vous me recevez ? XD

Ces jours-ci, je traite la minette des voisins, reiki couplé à un traitement homéopathique… Et synchronicité, je t’aime… Au fil de mes lectures, je suis tombée sur un texte amusant. Je l’ai traduit et posté sur le Sidh. Il s’agit d’une anecdote rigolote à propos d’un chat qui vient demander une guérison énergétique à Vivianne Crowley.

Pour lire, le texte, cliquez ici. Il s’agit d’un extrait du livre de Vivianne Crowley, The Magickal Life, a wiccan priestess shares her secrets. Éditions Penguin Compass.