Les trois nœuds et la bougie

Les trois nœuds et la bougie

Par Scott Cunningham ©, traduction & adaptation Lune

C’est un sortilège de transformation générale, utilisé pour créer tout changement en vous-même et qui peut concerner le courage, la santé, l’argent, la protection, la purification, la spiritualité. Lors de la pleine lune (ou en tout temps), procurez-vous une petit bougie de 10 ou 12 centimètres de la couleur correspondant à votre souhait. Les bougies votives, les très grosses bougies et les neuvaines ne devront pas être utilisées pour ce sort. Procurez-vous également un bougeoir, 30 cm de fil ou de ficelle de coton (de la même couleur que la bougie ou tout simplement blanche) et une surface résistante à la chaleur sur laquelle travailler (comme un grand plat en métal). Tenez la bougie entre vos paumes. Visualisez le nouveau ‘vous’ : transformé et pleinement heureux du changement que vous êtes en train d’assurer. Dites ou chantez quelques mots qui décrivent votre changement.

Faites pénétrer le pouvoir dans la bougie, pendant que vous la chargez.

Placez la bougie dans le bougeoir. Prenez le fil ou la ficelle. Saisissez les extrémités de vos deux mains. Tendez la ficelle et rendez votre visualisation plus intense, déversez-y l’énergie.

Placez la ficelle au milieu de la bougie. Nouez la ficelle fermement autour de la bougie (les extrémités retomberont mollement). Tandis que vous faites le premier nœud, dites :

« Le nœud est fait ;
Le changement est créé. »

Faites un second nœud en prononçant les mêmes mots.

Faites un troisième nœud en répétant les mêmes mots.

Allumez la bougie. Laissez-la brûler jusqu’à ce que sa flamme absorbe la ficelle nouée. Répétez ce sortilège avec une nouvelle bougie chaque jour pendant deux semaines ou jusqu’à ce que le changement se soit manifesté .

(Parce que la flamme de la bougie enflammera la ficelle, la bougie doit brûler sur une surface ignifuge.)

Extrait de Earth, Air, Fire & Water, éditions Llewellyn.

Bénédiction pour soi

En cette période de Nouvelle Lune, voici une bénédiction pour soi, qui peut être également une dédicace ou encore un exorcisme. Elle date du début des années 60 et a été écrite par Ed Fitch. Pour être plus exacte, il s’agit d’une adaptation du Quintuple Baiser traditionnel de la Wicca. Cette bénédiction a depuis été largement reprise, réadaptée, etc.

A une époque, je l’ai pratiquée quotidiennement, le matin, avec pour résultat une belle énergie pour commencer la journée.

Bénédiction pour soi-même

Par Ed Fitch, traduction Lune

A pratiquer lors de la Nouvelle Lune ou à tout moment lorsque vous en ressentez le besoin. Ce n’est pas à pratiquer avec légèreté.

Peut être employé comme une dédicace mineure ou un exorcisme mineur pour bannir toutes mauvaises influences qui ont été placées sur la personne.

Exécutez ce rituel en un lieu calme, sans distractions, et nue.

Vous aurez besoin :

– d’un peu de Sel

– d’un peu de Vin

– d’un peu d’Eau

– d’une Bougie

Le résultat recherché est un sentiment de paix et de calme. Il est souhaitable que la participante se prélasse et savoure la sensation de bien-être de façon à ce qu’elle puisse méditer et comprendre qu’elle a attiré sur elle l’attention de la Divinité en demandant à développer sa sagesse et faire murir ses projets à Ses côtés.

Lorsque vous êtes prête à commencer, aspergez le sol avec le sel et asseyez-vous par terre. Allumez la bougie. Laissez votre corps absorber la chaleur de la bougie. Ajoutez l’eau au vin, méditez sur les raisons pour lesquelles vous pratiquer l’auto-bénédiction.

Bénis-moi Mère, car je suis ton enfant.

Trempez les doigts de votre main droite dans le mélange eau/vin et oignez vos paupières.

Bénis mes yeux afin que je puisse voir ton chemin.

Oignez votre nez.

Béni mon nez afin que je puisse respirer ton essence.

Oignez votre bouche.

Bénie ma bouche afin que je puisse parler de toi.

Oignez votre poitrine.

Bénie ma poitrine afin que je puisse être fidèle à mon travail.

Oignez vos reins.

Bénis mes reins qui donnent vie aux hommes et aux femmes comme tu as donné vie à toute la Création.

Oignez vos pieds.

Bénis mes pieds afin que je puisse marcher sur tes chemins.

Restez là et méditez pendant un moment.

Le Second Degré : l’expérience intérieure

J’ai repris cette vieille traduction et l’ai dépoussiérée. Elle en avait bien besoin. Elle fait suite aux deux articles précédemment postés :

Si le sujet vous intéresse ou vous concernent, je vous invite également à lire l’article d’Artus :

L’expérience intérieure

Par Vivianne Crowley, traduction & adaptation Lune

Extrait de Wicca, the old religion in the new millenium de Vivianne Crowley ©

Extrait du chapitre du Chapitre 11 : « Seconde initiation, la quête périlleuse »

Le premier degré est la période qui nous permet de sortir de nos vies matérielles pour nous installer sur la voie choisie. Jusqu’à ce que les gens puissent mener avec succès leur vie extérieure, ils ne sont pas prêts à prendre la charge de la vie spirituelle d’autres personnes. Le premier degré nous conduit également aux premières étapes d’accomplissement de ce commandement des mystères : Connais-toi toi-même.

Pour former avec succès autrui, nous devons assumer nos propres forces et faiblesses. Il est donc important, durant le premier degré, que nous recherchions à nous comprendre nous-mêmes, nos côtés négatifs et notre pôle sexuel opposé – l’Ombre et l’Anima ou l’Animus. Pour diriger un coven, nous devons avoir suffisamment su faire notre introspection pour reconnaître les moments où nous projetons sur les autres nos propres qualités désirées ou non désirées. Nous devons également avoir commencé à maîtriser nos affinités ou antipathies irrationnelles envers les autres qui résultent de telles projections. Ce ne sont pas des choses qui sont acquises en quelques années ; mais avant de prendre le chemin du second degré, nous devons avoir commencé ce voyage vers cette connaissance de nous-mêmes.

En termes psychologiques, la seconde initiation nous conduit à la rencontre des deux faces de notre personnalité, l’Ego lumineux et le sombre inconscient. En un sens, ceux-ci sont bons et mauvais. La psyché humaine est faite d’ombre et de lumière qui nous poussent à l’égoïsme et à l’altruisme. Sous un autre angle, la rencontre du second degré est celle du Masculin et du Féminin. Ce sont à la fois le Masculin/Mort et le Féminin/Vie qui sont dépeints dans la « Légende de la Déesse », dont la représentation est une fonction clef dans le rite.

Les Sources de la Charge de la Déesse (I) : Ali Puli

Je termine l’écriture d’un texte sur la descente de la lune et si je veux qu’il reste assez lisible, je dois éviter de trop en dire. J’aime vérifier toutes mes sources et être assez complète mais plus je fais de recherches, plus mes sources s’agrandissent. A tel point que je pense développer plusieurs articles « satellites » sur le sujet. Je crois bien que je vais devoir ouvrir une nouvelle catégorie sur les Portes du Sidh ou créer une sous-partie sur le futur-nouveau site du BoS.

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Gerald Gardner a repris un extrait du Centrum Naturae Concentratum écrit par Ali Puli (publié en néerlandais en 1694 et qui fut bien plus tard publié en anglais, en 1996) pour l’inclure dans ce qui allait devenir La Charge de la Déesse. Part importante de la rituélie Wicca. Ali Puli était un philosophe du XVIIème siècle et auteur de nombreux textes sur l’alchimie et l’hermétisme.  Ses origines sont incertaines.

Ce texte datant du XVIIème siècle, il s’agit donc de la source la plus ancienne de la Charge de la Déesse.

Cet extrait a tout d’abord été cité en 1914 dans l’article de Waite, Some notes on the alchemist Alipili, in The Alchemical Journal 3, puis en 1926 dans The Secret Tradition in Alchemy, its development and records. Il a également été repris par Helana Blavatsy dans son livre Isis Dévoilée, tome 2.

Voici ma traduction. Vous y reconnaitrez sûrement le passage repris dans la Charge.

 » Je t’avertis, toi qui désires pénétrer les plus profonds secrets de la nature, si ce que tu cherches, tu ne le trouves pas à l’intérieur de toi. L’astre universel du monde ne détient pas de plus grand mystère ni d’excellence qu’un petit homme, façonné par Dieu à Sa propre image. Et celui qui désire être le premier parmi les étudiants de la nature, ne trouvera nulle part de terrain d’étude plus grand et meilleur que lui-même. Ainsi je proclame d’une voix forte : Ô homme, connais-toi toi-même ! En toi est caché le trésor des trésors. »