Confiture de Coing maison




Je reviens de chez mes parents et je leur ai piqué la recette de confiture de coing. En plus, c’est de saison (logique ma mère la prépare pour les fêtes juives). Elle est terrible =) Je vous la livre comme ça, j’ai pas beaucoup dormi, je corrigerai plus tard.

Ingrédients :

  • 2 coings (pelés et cœur évidé)
  • 250 à 300 grammes de sucre (c’est approximatif, ma mère mesure à l’œil)
  • Une gousse de vanille
  • Une à deux pincées de cannelle en poudre
  • De l’eau

Dans une casserole, coupez les coings en quartiers une première fois puis une seconde (enlevez le coeur). Versez le sucre. Ajoutez un peu d’eau. Mettre une gousse de vanille fendue et laissez chauffer jusqu’à ébullition. Puis baissez le feu et laissez cuire jusqu’à ce que le mélange prenne une belle couleur rose orangée. Ajoutez la cannelle.

J’essaierai de rajouter une photo perso à l’occasion.

Un petit test débile : quelle sorte de païen êtes-vous ? ^^




Je l’ai piqué chez Ysbal, qui l’a elle-même piqué chez Milolika. Le lien direct : ici.

Shamanic Pagan -> 90%… Mouarf =)

J’en profite pour poster une image que j’adore… Il s’agit d’une chamane du Kamchatka. Elle conjure l’amanite tue-mouches qui va lui servir de drogue rituelle pour voyager dans la réalité parallèle. (Photo par Salzman E. – tirée du livre les Plantes des Dieux.)

Ca fait plaisir =)




C’est bête mais ça fait bizarre et aussi plaisir de voir l’une de ses traductions publiées dans un magazine (Rêves de Femmes, n°12). Ni mon pseudo, ni l’adresse de mon site ne sont cités et à vrai dire quand j’ai lu cette traduction dans ce magazine, j’avais presque peine à croire que c’était la mienne =) Le texte en question est l’un de ceux que je préfère. Il s’agit du témoignage d’une femme (E. W.) qui décide de célébrer son nouvel état, celle de la vieille sage. On peut le lire ici.

L’une de mes aquarelles a été publiée il y a une dizaine d’années dans un magazine assez pointu dédié au graphisme et à l’illustration. Là aussi, j’avais l’impression que ça ne pouvait pas être de mon pinceau ^^

Il va pourtant falloir que je m’habitue si je persévère dans le domaine de l’illustration et de la peinture :p

Laborare est orare, le travail est une prière




J’ai reçu quelques remarques à propos des sujets abordés ici et qui peuvent parfois avoir un petit air « Modes & Travaux » ou je ne sais quoi encore. C’est souvent lancé, comme ça, à la rigolade mais ces petites pics dévoilent aussi un certain mépris pour ces choses que l’on classe un peu trop rapidement dans le tiroir *trucs à bobonne*… Comme si le monde physique et le monde spirituel étaient deux choses séparées. Par expérience, je sais que ce n’est pas le cas =) Chaque geste quotidien recèle un moment de pure magie et, de fait, de bonheur.

Je l’ai constaté lorsque je cuisine, lorsque je peins, lorsque je brode, lorsque je fabrique un objet et même lorsque je nettoie la maison =)

Lolair, dans son dernier billet, cite The Knitting Sutra: Craft as a Spiritual Practice écrit par Susan Gordon Lydon. J’ai beaucoup aimé, du coup j’en ai traduit les extraits :

“(…) Est-il possible que la spiritualité féminine à travers les âges puisse avoir été dissimulée dans les menus détails d’une vie domestique plutôt qu’exprimée dans la grandiloquence d’églises et de sermons ? »

« Si nous sommes effectivement créés à l’image de notre Créateur, il va de soi que nous sommes plus encore comme Lui lorsque nous créons quelque chose nous-mêmes. De fait, l’acte lui-même est sacré, du plus humble patchwork à la taille des pierres au sommet des plus grandes cathédrales gothiques. »

“(…) Laborare est orare, le travail est une prière.”

« Le tissage est l’un des artisanats les plus anciens et quasi mythologiques. Qui peut oublier l’image des Parques en train de tisser leur tapisserie élaborée, décidant du destin ou de la durée de vie de tel ou tel autre humain, mettant fin à une vie en coupant simplement un fil. (…) Une femme qui tisse peut créer l’univers. Nancy Rosoff, du Musée National des Indiens d’Amérique, écrit à propos des Huicholes,  » A travers le processus du tissage, une femme acquiert une compréhension plus profonde de son monde physique, social et spirituel. Le textile, par conséquent, est une re-création symbolique de ce savoir. » « 

« Tout artisan, lorsqu’il met en route un travail, se connecte à un héritage si ancien et si universel que cela peut donner le tournis. Les artisanats nous connectent tant au monde physique que spirituel. A l’instar  » des adorables mouvements des mains du hula » de la danseuse sacrée Hawaïenne, les mains des brodeuses et des artisans tissent les contes de la création, de la vie, de la mort, de la généalogie et de l’Histoire ; elles nous connectent aux cieux, aux âges et à la terre elle-même tout à la fois. L’humble tisseuse s’assoit au centre, entre le ciel et la terre. Tandis qu’elle tisse le fil pour fabriquer sa toile sacrée, des fils invisibles l’unissent à la fois au Dieu et à la Mère Terre. »