Baubô

Aux détours d’un rituel, derrière mes yeux bandés, l’image étrange de cette demie-déesse s’est animée pour ma plus grande surprise. Elle était là, petit ventre sur pattes, et me tirait la langue. Sa bouche au milieu de son ventre. Je connaissais son existence et son histoire avec Déméter mais ne l’avais encore jamais rencontrée.

En furetant sur le net, je suis tombée sur cet article vraiment intéressant : Baubô et encore un autre Le rire rituel

Baba Yaga ou la femme sauvage

« Baba Yaga sur son tambour », enfin c’est ce qui était indiqué sur l’étiquette, sous l’illustration originale de Bilibine. J’ai été éblouie par l’expo « L’art Russe, dans la seconde moitié du XIXème siècle : en quête d’identité » qui s’est tenue l’an dernier au musée d’Orsay. C’était la première fois que j’étais émue par une exposition au point de pleurer devant tant de beauté et surtout de profondeur. Je crois que l’intitulé « en quête d’identité » était de trop, parce que les oeuvres dites « arts populaires » témoignent d’une sacrée personnalité et identité. Elles respiraient l’instinct sauvage, l’imaginaire, les contes, les mythes et la spiritualité.

J’essaierai de scanner quelques photos et reproductions tirées du catalogue de l’exposition, dont une table dite de baba yaga, qui représente un chaudron renversé à pattes et dont le plateau est en agate.

Baba Yaga Femme Sauvage, par Amy Sophia Marashinsky ©, traduction et adaptation Lune

Je me promène à travers la forêt
Et converse avec les animaux
Je danse pieds-nus sous la pluie
Sans vêtement
J’emprunte les chemins
que j’ai tracés moi-même
et selon mes envies
Mon instinct est vivant et tranchant comme un rasoir
Mon intuition et mes sens me permettent
d’exprimer librement toute ma vitalité
et mon exubérante gaieté
pour mon propre plaisir
car ce besoin d’être est bien naturel
Je suis la joyeuse et sauvage force de vie
Venez vers moi, venez à ma rencontre !

Danse orientale, une danse extatique

La musique orientale a bercé mon enfance et aucune autre n’a le même pouvoir sur moi ^^ Elle prend aux tripes et conduit à l’extase. Idem avec les danses orientales. A tous les mariages juifs auxquels j’ai assisté depuis ma plus tendre enfance, il y avait des danseuses orientales, quand les familles n’étaient pas trop religieuses (car pour elles, la danse du ventre était considérée comme quelque chose de vulgaire). Je pouvais m’extasier devant la beauté de la gestuelle et la sensualité des danseuses… des mots qui ne faisaient pas encore partie de mon vocabulaire !

Voici une vidéo de la danseuse Morgana. Une danse orientale « moderne ».

« Il y a une légende qui vient du désert qui dit que chaque nuit, l’esprit-serpent se transforme en femme qui danse jusqu’à l’aube. »

Paulo Cuelho, Jean-Claude Van Damme : même combat !

Je viens de lire d’affiler deux livres de Cuelho et ce malgré les a priori que j’avais à son égard. Le côté léger et un peu simpliste de ses bouquins m’ont en fin de compte assez plu. Ils sont tombés à point nommé et ont ouvert mes petits yeux sur certains vieux démons et quelques fascinations déplacées (qu’ils/elles soient à moi ou non). Comme dit dans le titre : Cuehlo, Van Damme, même combat. Parce que la morale de leur(s) histoire(s) est qu’il faut « croiver » dans ses rêves. ^^