Semis en coquilles d’oeuf, une activité magique pour Ostara

Artus m’a confié une astuce de jardinier : les semis en coquilles d’œuf. L’idée m’a beaucoup plu. D’une part, nous avons la chance de manger des œufs du poulailler familial, et en ce moment, les dames poulettes sont très productives ! J’ai donc assez de matière première. D’autre part, les coquilles d’œufs sont riches en minéraux, ce qui est idéal pour les semis. Sans compter évidemment le fait qu’elles soient biodégradables.

Le principe des semis en coquilles d’œufs

Les coquilles sont remplies de terreau dans lequel on sème une graine, puis elles sont posées dans un bac également rempli de terreau. Je pense que je réaliserai quelques petits trous à la base de chaque coquille, ainsi je suis sûre de ne pas « noyer » mes semis lors de leur arrosage.

Certains jardiniers procèdent différemment. Ils percent de quelques trous la base des coquilles qu’ils remplissent de terreau puis posent ces dernières dans des boîtes à œufs cartonnées, percées elles aussi à leur base. Le tout repose sur une soucoupe rectangulaire dans laquelle on verse l’eau d’arrosage. L’eau remonte par infiltration dans le terreau grâce à l’action absorbante du carton.

Photo : Deco&Style

Une technique idéale dans un cadre rituel

Nombreux sont les Wiccans, dont je suis, qui décorent leur autel printanier avec des œufs colorés, peints ou naturels et qui bénissent et sèment les graines de leur jardin durant le rituel d’Ostara. Cette technique de semis en coquilles d’œuf se prête parfaitement à ce rituel. Et puis… Exit les pots laids en plastique véritable, non respectueux de l’environnement  :)

Je vous dirai ce que j’en pense le mois prochain !

« L’orbe doré de son jaune représente le Dieu Soleil, sa coquille blanche est perçue comme représentant la Déesse Blanche et son tout est un symbole de renaissance. » Pauline Campanelli (The Wheel of the Year, living a magical life, aux éditions Llewellyn.)

Retour au jardin et dans les bois

Avec le soleil radieux et les températures clémentes de ces derniers jours, il est temps de revenir au jardin. Si j’ai apprécié chaque minute de mon hiver parce que j’ai pu me reposer, prendre le temps de lire des tonnes de livres et de peindre de nombreuses aquarelles, je suis heureuse de pouvoir retrouver le plaisir et les bienfaits des balades dans la nature et du travail au jardin. Rien de bien folichon encore. J’ai pourtant pris beaucoup de plaisir à entretenir « notre future » haie de houx, de sureaux, d’aubépines et de noisetiers que nous avions planté l’an passé en troupeau de sorciers et sorcières :o). Les conditions climatiques et celles du voisinage n’ayant pas été très favorables l’an passé, seule la moitié de ces petits arbres ont pris.

Nous allons commencer à préparer la terre pour nos futures semailles. Cette année, nous essaierons la technique des plessis de noisetier, histoire de réduire l’espace du potager et donc les mauvaises herbes. Une fois les plessis installés, nous étendrons le fumier de nos chèvres devenu semblable à de la terre.

Nous avons encore le temps pour les semailles. Les gelées sont encore bien blanches dans nos montagnes. Lors de l’équinoxe de printemps, comme chaque année, je pourrai bénir les graines de notre jardin aussi bien extérieur, « qu’intérieur ».

Si vous aussi, vous souhaitez profiter de la période du sabbat d’Ostara pour bénir les graines de votre potager, et que vous cherchez des inspirations, je vous invite à suivre ce lien : Ostara, bénédiction des graines matérielles et spirituelles.

De nouvelles clefs

J’évoquais dans un article datant de novembre dernier la magie qui s’installe dans nos vies dès lors que nous prenons conscience de la présence divine dans celles-ci. Il y a des cadeaux qui arrivent dans nos vies au moment où nous en avons besoin. Le livre d’Ingerman dont je parlais la semaine dernière en est un (Protégez-vous des pensées toxiques ! : L’alchimie des énergies négatives). Il est édité en français depuis quelques années, je le savais, mais comme je l’ai déjà dit, je trouvais le titre peu attrayant et puis j’avais déjà plein de choses à lire.

Je l’ai finalement commandé et je l’ai reçu dans le bon contexte (rien n’arrive jamais par hasard). J’ai beaucoup aimé ce que j’y ai lu parce que cela vient conforter tout ce que j’ai pu tirer de mes propres expériences ces dernières années à travers mes pratiques magiques et spirituelles (travail sur moi-même, travail sur l’énergie, imposition des mains, descente de lune, descente du soleil, en groupe, en couple, en solitaire, voyages entre les mondes, etc.).

Beltane 2011 a marqué un moment important dans ma compréhension de l’impact que je pouvais décider d’avoir sur mon entourage et dans mon rapport au divin. Mon environnement actuel y a été pour beaucoup, d’un point de vue positif comme négatif. Mais je trouvais encore difficile de rester dans le bon état d’esprit et d’énergie face aux relations conflictuelles.

C’est à la nouvelle année sorcière que j’ai vraiment pris la décision d’apprendre à gérer tout cela et émis le souhait magique de découvrir la bonne méthode pour y parvenir. C’est à travers le livre d’Ingerman que je pense l’avoir trouvée. Je l’ai dévoré en deux jours et je commence à m’atteler aux exercices pratiques. Il y a beaucoup de choses que je connais et pratique déjà mais il y a aussi beaucoup de petites astuces auxquelles je n’avais pas pensé et qui me semblent être de très bonnes clefs. Le matériel a l’air simple comme ça, mais cela demande beaucoup d’implication, de profondeur, de remise en question et surtout de travail !

C’est d’ailleurs souvent le cas avec cet auteur. J’entends régulièrement des critiques acerbes sur son travail.

Tout ce que je peux dire, c’est que de manière générale, ce n’est pas parce qu’on trouve de prime abord certaines idées simplistes ou naïves qu’elles le sont réellement. Il est possible que nous ne percevions pas le cheminement que l’autre a pu parcourir pour y parvenir. Peut-être que nous ne saisissons pas toutes les subtilités que ses idées sous-tendent. Comprendre un concept dans sa globalité, étendre notre perception des choses, demande du temps, de l’expérience, du recul et de l’humilité.

Spring Scattering Stars, Edwin Blashfield,1927

Sandra Ingerman, tambour & guérison

Le travail de Médecine pour la Terre de Sandra Ingerman (psychothérapeute et élève surdouée de Michael Harner) s’est fait en cercle de tambour avant de devenir un livre de méditations. Sandra Ingerman a demandé à ses élèves de retransmettre ce travail de cercle en cercle. C’est comme cela que j’ai pu le découvrir grâce à Artus et le pratiquer. Je me suis rendue compte que beaucoup de monde était déçu par ce livre. Je pense que c’est parce qu’il ne doit pas se lire mais se pratiquer. Mieux encore : le pratiquer au tambour et si possible en groupe, car l’énergie et l’efficacité d’un groupe de tambour sont juste incomparables.

Ces jours-ci, j’ai eu très envie de ressortir les livres d’Ingerman de ma bibliothèque et de les relire. Je me suis aperçue à quel point il y avait des moments dans la vie où nous ne sommes pas prêts à comprendre certains concepts importants et qu’il faut d’abord passer par certaines cases appelées « expériences » pour y parvenir. Étape après étape. Ses textes prennent une toute nouvelle dimension aujourd’hui pour moi, ce qui me pousse à lire un autre de ses livres traduits en français Protégez-vous des pensées toxiques ! L’alchimie des pensées négatives. Je me souviens l’avoir vu sur différentes librairies en ligne il y a quelques années déjà, mais le titre ne m’invitait pas à l’acquérir. C’est en lisant l’extrait suivant que je me suis décidée. Je le trouve parfaitement juste :

Tambour sur l’autel. Photo par Yumi.

« Nous savons que nos perceptions créent notre réalité. Les enseignements spirituels du monde entier nous disent que nous créons ce que nous croyons et que tout commence au niveau spirituel avant de se manifester dans le monde physique. Si nous faisons le choix de percevoir la négativité, la colère et la peur, tout autour de nous, c’est cela que nous connaîtrons. Mais si nous accédons à un espace d’amour et d’appréciation pour toute vie, notre perception change, créant de la lumière et de l’amour autour de nous.

L’apprentissage de la transmutation de l’énergie qui sous-tend nos pensées, nos émotions, nos attitudes et nos croyances est une pratique spirituelle. Faire preuve de discipline dans l’usage que nous faisons des mots, à la fois dans notre dialogue intérieur et avec autrui, est aussi une pratique spirituelle.

Lorsque nous regardons qui nous sommes au-delà de la surface de notre peau, nous découvrons que nous sommes la lumière spirituelle, la source, le créateur, les forces créatrices de l’Univers, Dieu. Apprendre à voir les gens comme étant de la lumière spirituelle, tous reliés les uns aux autres, est la façon la plus puissante qui soit de transmuter et de transformer les états de conscience toxiques.

Plus nous mettons ces exercices en œuvre dans notre vie, plus nous verrons de changements dans le monde où nous vivons. Nous connaîtrons alors un monde ouvert à l’amour, à la lumière, à l’harmonie, à la beauté et à la paix. »

Extrait du livre : Protégez-vous des pensées toxiques ! (pages 141-142), par Sandra Ingerman

Libations pour Beltane

L’été dernier, j’ai cueilli suffisamment de fraises des bois afin de préparer une nouvelle boisson pour Beltane. Pour cela j’ai rempli une bonne moitié d’une bouteille d’un litre avec ces fruits sauvages. Puis j’ai ajouté de l’alcool de fruit jusqu’à ras bord. J’ai laissé macérer le tout pendant trois mois dans mon placard à plantes, bien à l’abri de la lumière. J’ai filtré une première fois et j’ai ajouté du sucre. Puis j’ai à nouveau oublié ma bouteille quelques temps. Aujourd’hui, j’ai du filtrer une nouvelle fois la bouteille et rajouter un peu de sucre. A Beltane, cet alcool sera fin prêt à être versé dans la coupe sabbatique !