Huile et Millepertuis

Voici la base d’une huile solaire que je laisse doucement macérer avant d’y ajouter quelques autres ingrédients en temps voulu. Comme ingrédient principal, le millepertuis qui pousse tout autour de chez nous.

Le Millepertuis ou hypericum est sacré pour le soleil et manifeste une influence protectrice solaire contre les entités malignes ; il est sous le règne du « brillant dieu-du-jour » Baldur et des bouquets étaient accrochés sur la porte des maisons de campagne pour leur qualités apotropaïques. Le Millepertuis possède aussi la capacité étrange de se déplacer aux alentours pour éviter les cueilleurs. Parmi d’autres herbes solaires importantes, on trouve l’Héliotrope, la Camomille et la Pâquerette commune, qui selon le savoir celte, est l’œil de la Déesse-Solaire Grainne.

Extrait du livre Call of Horned Piper de Nigel Jackson, traduction Lune.

Des herbes sorcières, des projets et un e-shop ?

J’ai commencé les récoltes des plantes sauvages assez tardivement mais la nature est généreuse ici, aux pays des sources. J’ai le projet au printemps prochain de créer mon jardin de sorcière, histoire d’y faire pousser toutes les herbes que je ne trouve pas dans la forêt et prairies alentours. En attendant, je vais commencer à préparer huiles, onguents, encens et autres poudres ensorcelées pour mon plaisir mais aussi pour celui des autres sorciérons citadins :) Ce projet prendra prochainement la forme d’un petit e-shop. J’y consacrerai également un espace pour mes peintures dédiées à la pratique spirituelle (art sacré, peintures d’autel, etc.). Qu’en pensez-vous ? Je suis ouverte à toutes les suggestions :) Je caresse également le doux projet d’apprendre l’art de la poterie :) Peut-être se concrétisera-t-il cet hiver quand j’aurai plus de temps pour moi !

Macération de racines de chélidoine

Au jardin, ce matin, j’ai récolté quelques racines de chélidoine. J’ai ensuite confectionné une macération dans du vinaigre pour une amie. Comme toute bonne sorcière qui se respecte, elle a une verrue, mais pas au bon endroit :) Au pied et non sur le nez, elle souhaite donc s’en débarrasser. Le médecin n’y étant pas parvenu, je tente cette recette fort pratique (dans un pot, quelques racines de chélidoine coupées en rondelles, recouvertes de vinaigre, à faire macérer à la cave pendant 10 jours et 10 nuit au moins. Puis à appliquer au pinceau sur la verrue uniquement chaque jour jusqu’à ce qu’elle disparaisse).

L’Aiguille de Notre Dame

Dans la région on l’appelle Bec de Grue, mais elle a bien d’autres noms : Herbe à Robert, Herbe du Roi Robert, Bec de Cigogne, Herbe de Saint Robert, Fourchette du Diable, Épingles de la Vierge, Herbe chancrée, Herbe à l’esquinancie, Géranium robertin, Géranion ou Herbe Rouge.

Mon père m’a raconté qu’on l’employait chez lui pour les maux de bouche. En effet, elle est utilisée sous forme de décoction assez forte, en bain de bouche, pour soigner les inflammations de la muqueuse buccale.

Elle s’utilise également en lotion, toujours sous forme de décoction, pour soulager les maux d’yeux.

J’ai lu sur le net qu’on utilise les feuilles fraiches écrasées en cataplasme pour favoriser la guérison des plaies, car elle serait hémostatique et antiseptique.  Je n’ai jamais essayé. J’ai également trouvé des infos sur son usage interne, en tisane (50 gr de plantes séchées pour 1 litre d’eau), pour soigner les hémorragies, les hématuries et les inflammations de l’estomac (à vérifier donc.)

Je n’ai pas entendu parler d’elle comme herbe médicinale dans la région pour le moment. Je garde grandes ouvertes les écoutilles :)

Floraison : entre avril et septembre / octobre. Cette année, avec le mauvais temps, elle n’a fleuri qu’en mai.

Récolte : lors de la floraison.

Parties employées : feuilles et fleurs séchées pour les tisanes et décoctions ; feuilles fraiches écrasées pour les cataplasmes.