Je me souviens de la plupart de mes rêves et certains sont particulièrement forts et marquants. Ce sont pour moi, des rêves qui se passent dans l’Autremonde. Ils surviennent généralement à des périodes charnières de ma vie. Ils me nourrissent et me procurent une forte énergie spirituelle… mais j’en ai déjà parlé dans un ancien billet.
Le dernier s’est produit quelques jours après le sabbat. Mon homme et moi discutions sur une route de campagne ombragée, Le ciel était lumineux, le soleil brillait de toute sa puissance, mais comme à chaque fois dans ce genre de rêve, il faisait simplement bon, ni trop chaud, ni trop froid. Je parlais à Artus du temps que nous concevions généralement comme linéaire et de la mort. Je m’étonnais de cette conception du temps. Alors, je me suis vue faire un tour sur moi-même, dans le sens des aiguilles d’une montre, comme lorsque je trace le cercle pour les rituels. Puis nous avons observé la Nature tout autour de nous et Elle s’est mise à nous parler de cycles. J’ai vu alors le printemps, l’été, l’automne et l’hiver de ma propre vie… Et la vie et la mort me sont apparues sous un angle nouveau.
Je pense que ce rêve est lié à l’une de mes dernières peintures (mandala sur les cycles féminins) et au dernier sabbat. Je me suis amusée à méditer sur le grain lorsque j’ai pétri longuement les offrandes de pain. Le geste répétitif du pétrissage met tout particulièrement en condition pour méditer. Ce genre de petit « exercice » est terriblement efficace et, l’air de rien, nous permet de découvrir quelques « clefs ».