Onguent magique *v*

Et non, je ne vous donnerai pas ma recette d’onguent de vol, à vrai dire je n’en ai pas car les plantes, je les mange, c’est plus efficace =)

Je vous parlerai juste de celui que je me suis fabriquée pour l’onction des outils rituels… tels que l’autel (je ne mets pas de nappe, c’est salissant et peu esthétique, trouvé-je), les baguettes, les pentacles, les jeux de runes, les boîtes (à tarot, à pendule et ceux pour les charmes), les tchic-tchic, les mailloches à tambour, etc… Enfin bref, uniquement les objets en cuir et en bois. Ca leur donne un très bel aspect, ça les nourrit et qui plus est ça les charge efficacement !

J’ai donc relégué mon huile de consécration au fond du placard à balais.

Cet onguent est donc très simple à réaliser, et pour cela il vous faudra :

  • de l’huile d’amande douce (environ 35 à 40 ml pour obtenir une bonne quantité d’onguent, histoire de partager avec ses copines sorcières),
  • un peu de cire d’abeille (j’utilise des bouts de feuilles de cire gaufrées, les mêmes que j’emploie pour réaliser mes bougies… j’en parlerai dans un autre billet),
  • le parfum de votre choix. J’ai utilisé une gousse de vanille fendue la première fois, le parfum reste très léger. La seconde fois, j’ai employé de l’huile essentielle de patchouli et j’ai du mettre une bonne vingtaine de gouttes pour 35 ml d’huile, là aussi le parfum reste malgré tout léger.

Je mets tout ces ingrédients dans un bocal en verre. Je mets ce bocal au bain-marie dans ma casserole en cuivre, c’est traditionnel mais ça n’a en vérité aucun intérêt ^^. Toute casserole de base fait très bien l’affaire. Je regarde si le mélange se fait bien et j’ajoute soit de l’huile d’amande douce si le mélange est trop épais, soit de la cire s’il ne l’est pas assez. Ne mettez tout de même pas trop de cire car cela a tendance à être vite trop « dur » lorsque l’onguent refroidit.

Et voilà, il ne reste plus qu’à consacrer et bénir ce mélange *v*

N’ayez pas la main trop lourde et n’oignez pas trop souvent vos objets, la cire aurait tendance à les encrasser.

Belle Dame & Sarriette

L’an dernier, la belladone a été ravagée par toutes sortes d’acariens, pucerons, mouches blanches… Il faut bien avouer que la ville et le rebord de ma fenêtre ne sont pas un endroit idéal pour elle. L’an prochain, je l’espère, elle pourra prospérer en pleine terre ! D’ici là, il fallait faire quelque chose pour la protéger, nous avons donc planté à proximité une magnifique sarriette (pas trop près quand même, certaines plantes ne supportent pas leurs consœurs toxiques). Elle est sensée éloigner les colonies de pucerons et autres joyeusetés. Et pour l’instant, ça fonctionne ! Ca fait plusieurs mois que j’observe attentivement mes plantes. J’aime assez la sarriette, c’est une plante sympathique, elle est merveilleuse dans les plats mais aussi dans mes tisanes en période de gros rhumes.

Mon meez =)

Ca faisait longtemps que je voulais essayer Meez, c’est fait =) C’est donc sensé me ressembler… Euh pas contre, je me demande bien pourquoi la silhouette la plus dodue reste tout de même très mince ? C’est n’importe quoi -_-‘

Meez 3D avatar avatars games

Travaux magiques : broderie (partie 2)

Texte extrait de The Wheel of the Year par P. Campanelli ©, traduction Lune

Que vous teigniez vos propres fils ou non, l’une des formes les plus populaires et expressives des travaux d’aiguille est de nos jours la broderie. La broderie se prête, en elle-même, à de nombreuses choses magiques. Les nappes d’autel et les robes rituelles sont particulièrement appropriées, elles peuvent être agrémentées de signes et symboles magiques. Vous pouvez choisir de travailler des couleurs flamboyantes semblables à des bijoux ou bien des nuances subtiles et discrètes, avec du simple fil à broder ou bien du fil à broder en pure laine. Dans tous les cas, il existe certains points qui sont magiques par leur nature même, et deux d’entre eux sont le point de chaînette et le point de croix. Le point de chaînette est une série de petits cercles, se terminant chacun là où il a commencé, et chaque nouveau point de chaînette est une partie du précédant ; ainsi le point de chaînette exprime le fil de la chaîne sans fin des cycles de naissance, une renaissance. Il transmet sa magie particulière à tout motif dans lequel on l’utilise, en particulier s’il forme un cercle ou un anneau, même s’il est utilisé sur le pourtour de l’ourlet d’un vêtement. Enfin, le point de croix exprime l’union de deux compléments, tels que le masculin/féminin ou la lumière/l’obscurité.

Travaux magiques : teinture (partie 1)

Au vu des derniers sujets, et si je continue comme ça, je crois que je vais ouvrir une section kitchen witch sur ce blog j’ouvre une nouvelle section : kitchen witch / hedgewitch =).

Travaux magiques : teinture (partie 1)

Texte extrait de The Wheel of the Year par P. Campanelli ©, traduction Lune


Photo par Vassil ©

De nombreux charmes et sortilèges impliquent l’usage des cordes et ficelles {…}. Ces charmes nécessitent de faire et de défaire des noeuds d’une corde afin de contrôler le temps, et d’aider à voir en rêve qui tente de vous faire du mal. Et il existe des dizaines de charmes qui requièrent de nouer ou d’enrouler une ficelle autour de toutes sortes de choses. Le but est presque toujours de lier ou contenir. Ce qui est lié ou contenu détermine la couleur de la corde à utiliser.

Il existe de nombreuses sources de teintures naturelles parmi les herbes et les fleurs du jardin, des champs, des forêts et boîte à compost. Il est possible d’obtenir un bon jaune à partir des feuilles de vigne, des asclépiades ou de fanes de carottes. On peut obtenir une couleur orange à dorée avec la peau des oignons et les fleurs de souci, et si on emploie un pot en fer, avec les mêmes plantes, cela donnera un vert olive profond. De doux verts peuvent être obtenus à partir de carotte sauvage ou de tussilage. Les raisins originaires d’Amérique ou les hybrides franco-américains donnent une teinte pourpre, tandis que les variétés françaises comme le Cabernet produisent une couleur qui n’est pas permanente. Un rouge de ce genre peut être obtenu à partir des racines tubéreuses de la fleur sauvage, Sanguinaire (Sanguinaria canadensis), mais les meilleurs rouges proviennent de la garance ou de la cochenille (insecte) {…}. Les seules sources naturelles de bleu sont l’indigo et la guède (herbe de Saint Philippe). La teinture à l’indigo est un long processus qui implique l’usage de produits chimiques instables. La teinture à la guède (la plante était utilisée par les Pictes pour peindre leur corps) peut être réalisée avec du matériel domestique, mais elle nécessite des livres de feuilles pour donner des teintes pâles de bleu.