J’ai repris cette vieille traduction et l’ai dépoussiérée. Elle en avait bien besoin. Elle fait suite aux deux articles précédemment postés :
Si le sujet vous intéresse ou vous concernent, je vous invite également à lire l’article d’Artus :
L’expérience intérieure
Par Vivianne Crowley, traduction & adaptation Lune
Extrait de Wicca, the old religion in the new millenium de Vivianne Crowley ©
Extrait du chapitre du Chapitre 11 : « Seconde initiation, la quête périlleuse »
Le premier degré est la période qui nous permet de sortir de nos vies matérielles pour nous installer sur la voie choisie. Jusqu’à ce que les gens puissent mener avec succès leur vie extérieure, ils ne sont pas prêts à prendre la charge de la vie spirituelle d’autres personnes. Le premier degré nous conduit également aux premières étapes d’accomplissement de ce commandement des mystères : Connais-toi toi-même.
Pour former avec succès autrui, nous devons assumer nos propres forces et faiblesses. Il est donc important, durant le premier degré, que nous recherchions à nous comprendre nous-mêmes, nos côtés négatifs et notre pôle sexuel opposé – l’Ombre et l’Anima ou l’Animus. Pour diriger un coven, nous devons avoir suffisamment su faire notre introspection pour reconnaître les moments où nous projetons sur les autres nos propres qualités désirées ou non désirées. Nous devons également avoir commencé à maîtriser nos affinités ou antipathies irrationnelles envers les autres qui résultent de telles projections. Ce ne sont pas des choses qui sont acquises en quelques années ; mais avant de prendre le chemin du second degré, nous devons avoir commencé ce voyage vers cette connaissance de nous-mêmes.
En termes psychologiques, la seconde initiation nous conduit à la rencontre des deux faces de notre personnalité, l’Ego lumineux et le sombre inconscient. En un sens, ceux-ci sont bons et mauvais. La psyché humaine est faite d’ombre et de lumière qui nous poussent à l’égoïsme et à l’altruisme. Sous un autre angle, la rencontre du second degré est celle du Masculin et du Féminin. Ce sont à la fois le Masculin/Mort et le Féminin/Vie qui sont dépeints dans la « Légende de la Déesse », dont la représentation est une fonction clef dans le rite.