Macération de violettes fraiches dans un bon vin blanc
L’an passé, la liqueur de violette que j’avais préparé un peu à tâtons m’avait beaucoup étonné. Le goût de la violette de nos prés n’a pas grand chose à voir avec les sirops au parfum chimique des grandes surfaces. J’ai donc découvert à ce moment là que j’aimais la violette !
Cette année, j’ai improvisé avec ce que j’avais dans mes placards. J’ai ajouté à du vin blanc une cinquante de grammes de violettes. J’ai laissé macérer toute une nuit puis j’ai filtré car je craignais d’obtenir ce goût désagréable de fleurs pourris.
Artus m’a ensuite conseillé de faire macérer d’autres violettes dans un alcool plus fort. En cherchant bien, je suis tombée sur la bouteille d’eau-de-vie de sureau qu’on nous avait offert pour notre handfasting en 2005. Comme le parfum du sureau s’est légèrement atténué avec le temps, je n’ai pas hésité à prendre l’équivalent d’un bon verre de table. Je l’ai versée dans une casserole avec une poignée généreuse de fleurs fraiches. J’ai fait chauffer le tout puis j’ai retiré la casserole du feu avant les premiers bouillons. J’ai laissé de côté quelques heures, puis j’ai filtré le tout dans ma bouteille de vin. J’ai ajouté un peu de sucre.
La bouteille dort à présent dans son placard en attendant le sabbat de Beltane, qui, je l’espère sera festif !
Verdict dans un mois donc, en attendant, sa belle couleur rose est prometteuse !