Jardin de Sorcière [work in progress]

J’ai pris des photos aujourd’hui dans notre jardin, alors dans l’ordre, voici : the king of the garden, j’ai nommé le fumier ; petite tanaisie deviendra grande ; ombelle de sureau ; confiture maison avec les fraises du jardin ; cassis ; camomille ; bryone ; armoise (1m70 de hauteur pour le moment) ; absinthe (1m50 pour le moment également) !

Je n’ai malheureusement pas pu semer toutes les plantes sorcières que j’aurais souhaité.  Tant pis, ça sera pour l’an prochain, et pour certaines, cet automne !

Ce n’est peut-être pas plus mal ainsi. Entre temps,  Artus s’est occupé du potager et a créé des cadres en bois afin de délimiter la pelouse du carré à cultiver, permettant ainsi de tondre tranquillement la première et de désherber facilement le second.

Au lieu de parler de carré, je devrais parler de rectangle. C’est la grande mode du jardin de curé, mais Artus a pensé qu’il serait bien plus pratique de créer des cadres à l’aide de tronc d’érables (nos bois en regorgent) sur lesquels nous pourrions nous agenouiller sans peine, plutôt que des plessis un peu hauts, et qui plus est, longs à tresser. Son choix s’est porté sur une forme rectangulaire, étroite, pour avoir accès plus facilement aux légumes et les désherber sans peine.

Ses idées se sont révélées être très judicieuses et je compte bien m’en servir pour créer notre jardin de plantes sorcières.

D’ailleurs, en parlant de cela, j’avais promis de donner un retour sur nos différentes tentatives de semis lors du sabbat d’Ostara. Alors, il est temps de le faire !

Tout d’abord, je constate que le terreau que nous avons récupéré dans les bois à Ostara est tout aussi bien que celui que l’on trouve dans le commerce. A la différence qu’il n’est pas stérilisé et que toutes sortes de plantes se mettent à pousser en même temps que nos semis. Mais je n’ai pas trouvé que c’était tant un inconvénient que cela.

Les semis en coquille d’œuf

Une chose est sûre, aussi chouette soit l’idée, je n’utiliserai plus les coquilles d’œuf comme « pot à semis ». Les plants poussent mais sont bien trop faibles et rikikis, n’ayant pas suffisamment de place pour étendre leurs racines.

Les semis en pastilles de fibre de coco

Les graines se développent parfaitement bien dans ces pastilles et j’ai été enchantée de le voir germer très rapidement par rapport aux semis en godets. Mais ces pastilles ont tendance à se dessécher très vite et il faut être vigilent, nous avons du les vaporiser d’eau au moins deux fois par jour. J’ai réussi à faire prendre la rue fétide dans ces pastilles, ce que je n’étais pas parvenue à faire autrement les années passées. C’est donc un bon point, mais je constate aussi que les plants sont bien plus petits que ceux en godets classiques.

Le godet classique

The winner is… Ben oui, le godet moche en plastique, ce n’est pas très surprenant mais en même temps, j’avais envie de tester par moi-même les autres techniques.  Il est suffisamment grand pour que les racines s’étendent facilement, permettant ainsi à la plante de bien s’épanouir et être plus forte quand on décide de la mettre en terre.