Gaïa par Lloyd Richards

J’ai traduit & adapté rapidement l’intro de l’Album dont je parle dans mon billet précédant. Elle a été écrite par le père de la chanteuse, Lloyd Richards, et c’est lui qui récite ce texte. C’est trippé et j’aime ça, même si je suis réservée sur certains concepts…

GAIA

Il semble que nous ne puissions échapper à nos difficultés jusqu’à ce que le système industriel se brise pour une raison ou pour une autre, et la Nature se réaffirmera en recouvrant les ruines d’herbe et d’arbres. Mais plus on reporte Son heure, et donc plus les ressources naturelles de la terre et de la mer sont épuisées par l’homme irréligieux et imprévoyant, moins Elle sera miséricordieuse. – Robert Graves, 1948

Si nous nous détournons de la vie, il ne nous reste que la Mort.
Dès la minute où nous, humains, avons commencé à créer des feux pour cuisiner notre nourriture, nous avons été conscients
que nous devions révérer la source de nos vies et de toute vie sur cette planète.
Et nous avons appelé cette source « Mère de Vie ».
Elle est bienveillante, parfois cruelle, toujours indifférente au sacrifice à l’exception de ceux qui venaient en leur temps –
les rites de fertilité, la célébration de la naissance, de la nouvelle année, les actions de grâce pour les récoltes.
Mais elle est capricieuse et distante.
Ses manifestations : Sereine, Féroce, Obstinée, Cruelle, Sage, Lascive, Mystérieuse,
Gratuite, Loyale, Calculatrice, Jalouse, Froide, Avide, Rêveuse.

Elle répond à l’arrogance en refusant ses faveurs et parfois par la destruction.
Ses armes sont écrasantes, infinies, terrifiantes : Vents, Eau, Foudre, Feu, Glace, Chaleur, Tremblement de terre et
Raz-de-marée.
Si nous honorons et vénérons des dieux mâles, nous ignorons le pouvoir ultime de Gaïa sur nous.
Détournons-nous de la Déesse de Vie, et il ne restera que la Mort.
Détournons-nous de la Mère de Vie, et il ne restera que la Mort.