Gâteaux d’Âme pour le Grand Sabbat

Il y a deux ans, à quelques jours près, je parlais des gâteaux d’âme dans le cadre d’un article sur la Cène Silencieuse et la Veille de Tous les Saints :

« Les Gâteaux d’Âme sont probablement les ancêtres de la version américaine du « trick or treat ». Pour la Toussaint, et depuis des siècles, les anglais, les irlandais et les italiens préparent ces gâteaux d’âme. Les versions récentes que j’ai pu voir sont des gâteaux ronds décorés d’une croix qui me rappelle fortement, pour ma part, la croix celtique et les directions. Je ne sais si au Moyen-Âge ces gâteaux avaient déjà cette forme. »

Mes petits biscuits lunaires se sont transformés en gâteaux d’âme pour Samhain !

J’avais trouvé une recette sur le net qui était, en gros, celle des petits sablés. C’était très bon, mais surtout, plein de beurre. Alors cette année, j’ai préféré préparé simplement la recette familiale des petits gâteaux sucrés que j’utilise lors de la petite fête rituelle pour les esbats et les sabbats. J’en ai adapté la forme pour l’occasion : ronds et  décorés d’une croix.

En pétrissant la pâte de ces gâteaux, je me suis souvenue de la version que nous préparons dans ma famille pour les enterrements et les anniversaires de nos défunts. Ces gâteaux en question ne sont pas sucrés mais salés. Le sel est pour les larmes versées. C’est une recette très basique, sans œuf, et le goût ressemble un peu aux biscuits apéritifs. Je les aime beaucoup, surtout quand on leur rajoute des graines de sésame, mais bien heureusement, j’ai peu souvent l’occasion d’en manger.

Je tenterai de mettre au propre la recette de ma mère et la posterai sur ce blog. Mes tantes en préparent une version un peu différente, j’essaierai de récupérer leur recette à l’occasion.

Déchiffrer les recettes, demander des explications auprès des cuisinières concernées et les retranscrire dans une langue que tout le monde peut comprendre est un sport à part entière. Artus a l’habitude de blaguer quand je sors le livre de cuisine de ma mère que j’ai photocopié. Il dit que c’est mon BoS (BoS = Book of Shadows, le Livre des Ombres en français, ou Grimoire). Et il a raison, il y a de ça, parfois j’ai l’impression qu’il est codé :o)

En attendant, je vous souhaite un joyeuse préparation du grand sabbat tout proche :)

Les offrandes & la petite fête

J’ai décidé de supprimer cet article sur le blog pour le poster sur le Sidh. Il est disponible à cette adresse désormais : http://www.le-sidh.org/site/article_969.html

Un vin à la violette

Macération de violettes fraiches dans un bon vin blanc

L’an passé, la liqueur de violette que j’avais préparé un peu à tâtons m’avait beaucoup étonné. Le goût de la violette de nos prés n’a pas grand chose à voir avec les sirops au parfum chimique des grandes surfaces. J’ai donc découvert à ce moment là que j’aimais la violette !

Cette année, j’ai improvisé avec ce que j’avais dans mes placards. J’ai ajouté à du vin blanc une cinquante de grammes de violettes. J’ai laissé macérer toute une nuit puis j’ai filtré car je craignais d’obtenir ce goût désagréable de fleurs pourris.

Artus m’a ensuite conseillé de faire macérer d’autres violettes dans un alcool plus fort. En cherchant bien, je suis tombée sur la bouteille d’eau-de-vie de sureau qu’on nous avait offert pour notre handfasting en 2005. Comme le parfum du sureau s’est légèrement atténué avec le temps, je n’ai pas hésité à prendre l’équivalent d’un bon verre de table. Je l’ai versée dans une casserole avec une poignée généreuse de fleurs fraiches. J’ai fait chauffer le tout puis j’ai retiré la casserole du feu avant les premiers bouillons. J’ai laissé de côté quelques heures, puis j’ai filtré le tout dans ma bouteille de vin. J’ai ajouté un peu de sucre.

La bouteille dort à présent dans son placard en attendant le sabbat de Beltane, qui, je l’espère sera festif !

Verdict dans un mois donc, en attendant, sa belle couleur rose est prometteuse !