« A Guernesey, les sorcières se rassemblent la nuit sous les aubépines. Cet arbre, ou tout au moins ceux de cette espèce qui sont remarquables par leur âge, leur grosseur et leurs branches tordues, sont associés, par les paysans aux pratiques magiques. Les sorciers et les sorcières qui, dans leurs excursions nocturnes prennent la forme de lièvres, de lapins, de chats et d’autres animaux se réunissent sous son ombre, ou dans son voisinage, pour y danser au clair de lune. »
Edgar Mac Culloch. Guernesey Folk-Lore, p. 413.
Aubépine sous laquelle j’aime voyager à la saison claire. Cenelles.
Les aubépines ont une place particulière chez moi, presque autant que les sureaux. Peut-être à cause de leurs liens étroits avec le Petit Peuple, la beauté de leurs fleurs et de leurs cenelles, la magie qu’elles dégagent ou la douceur qu’elles apportent au sommeil. Ou tout ça à la fois.
Une chose est sûre, j’aime par dessus tout m’enfoncer dans les bois, ou me glisser simplement dans la haie, pour me coucher sous l’une d’entre elles et rêvasser en observant le ciel entre ses branches. J’ai remarqué que les Voyages dans l’Autremonde étaient alors beaucoup plus vifs, riches et l’accès bien plus rapide.
Je suis en train de lire et compiler un certain nombres d’infos sur l’épine blanche : propriétés médicinales, superstitions et pratiques magiques. Je les posterai probablement sur le Sidh prochainement.