Rite de Lammas
Par Elen Hawke ©, traduction Lune
Lammas / Lughnasadh.
Si ce rite peut être réalisé en extérieur, c’est parfait cependant si vous souhaitez le faire dans un champ de blé, choisissez-en un qui a déjà été fauché afin de ne pas piétiner la moisson.
Conduisez tout le rituel de manière très simple (dépouillée) et solennelle.
Vous aurez besoin de :
– Quelques épis de blé, d’avoine ou d’orge
– Bougies d’un orange-doré profond pour l’autel
– Du jus de raisin noir ou du vin rouge pour le calice
– D’un peu de pain frais pour la fête (un pain recouvert de graines de pavot serait l’idéal)
– Coquelicots ou tournesols pour l’autel (si vous voulez utiliser les coquelicots, coupez-les juste avant le rituel, sinon ils seront fanés).
– D’encens de Lammas ou d’encens contenant des pétales de soucis, quelques têtes de camomille, du bois de santal, de la sauge et un peu d’oliban et de myrrhe.
Projetez le cercle de manière habituelle, allumez les bougies des quartiers et de l’autel.
Soulevez l’énergie par une danse silencieuse en cercle, main dans la main.
Évoquez le Dieu :
« Père du grain,
Esprit du blé,
Toi qui meures pour nous nourrir,
Nous te remercions pour ton don désintéressé.
Puissent tes feux brûler une dernière fois avant ton départ. »
Une personne allumera les bougies oranges pendant qu’une autre dispersera les épis de blé à travers l’espace rituel.
À présent la Déesse est évoquée avec les mots suivants :
« Toi qui étais la Grande Mère de l’ancien,
Nous honorons ton sacrifice.
Nous te remercions pour notre récolte personnelle,
Et nous t’offrons notre propre sacrifice,
Car nous devons abandonner tout ce qui a échoué dans nos propres vies,
Même si nous savons qu’il est difficile de laisser derrière nos rêves chéris. »
Debout, main dans la main, chaque personne du groupe devra, chacune son tour, dans le sens des aiguilles d’une montre, lister les buts qui ont porté leurs fruits en cette période de moisson.
Puis, exposez les projets qui ont échoué et qui nécessitent d’être libérés, relâchés (les sacrifices), et chaque personne, consciemment, les laisse partir.
Le calice de jus de raisin noir ou de vin rouge est soulevé à présent, silencieusement, en hommage au Dieu. C’est son sang (un symbolisme qui est bien antérieur, de quelques milliers d’années, aux communions Chrétiennes). Puis, versez un peu de ce vin sur le sol et les épis de blé, avant que le calice soit passé à la ronde à chacun, comme d’habitude.
Soulevez le pain de la même manière, pour honorer la Déesse qui nous a fait don du corps de son fils/amant afin que nous puissions manger.
Passez le pain autour du cercle, chacun brisant un morceau et remerciant en silence avant de manger.
L’acte de consommation du pain et du jus/vin est une part des habituels remerciements et adieux à la Déesse et au Dieu.
Le rituel est clôt et le cercle est ouvert de la manière habituelle.