L’Echelle de Sorcières ou la Corde à 40 noeuds

J’ai écrit et posté sur le Sidh ce petit texte il y a un peu plus d’un an. A l’occasion, je le reprendrai pour l’étoffer…

L’Echelle de Sorcières ou la Corde à 40 nœuds
Par Lune ©


Mala par Artus

« Traditionnellement » l’échelle des sorcières est une corde de 40 nœuds ou un fil où sont enfilées 40 perles. L’échelle des sorcières s’utilise comme un rosaire dans le sens où elle permet de se concentrer plus aisément sur la répétition, mentale ou à voix basse, d’une affirmation/intention (sous la forme d’une phrase simple, d’un chant, d’une incantation, d’un mantra) sans être obligé de compter en même temps. Par le passé, l’échelle de la sorcière était employée à des fins peu sympathiques, notamment pour provoquer la mort. Aujourd’hui, elle est essentiellement utilisée pour la guérison, mais aussi pour briser des mauvaises habitudes et la réalisation de divers souhaits.

Dans la wicca, la sorcière peut très bien se servir de son collier comme d’une échelle sorcière. Elle pourra composer son collier des « néo-traditionnelles & alexandriennes » perles d’ambre et de jais. Au sein de certains coven, l’ambre est réservé aux sorcières du Premier degré, le jais à celles du Second et l’ambre & le jais aux Troisième degré. Toutes autres pierres semi-précieuses, précieuses ou non, ou encore perles de verre, de terre ou de bois conviennent parfaitement.

Adaptez la couleur de la corde ou des perles en fonction de votre but si vous le souhaitez, mais si ça n’a pas grande importance pour vous, alors peu importe. C’est la répétition des mots qui va vous permettre d’atteindre une légère transe, de vous imprégner de votre but et de l’atteindre. C’est bien de l’auto-suggestion. Mais attention, comme pour la plupart des travaux sorciers, seule une pratique quotidienne vous assurera d’un résultat. Pour un travail de fond (par exemple sur nos peurs), une incantation lancée entre deux bougies roses, un soir de pleine lune, ne vous mènera pas très loin.

Alex Sanders recommandait « d’utiliser l’Echelle pour les souhaits qui ont trait à la personnalité et à ses aspects psychosomatiques. Elle n’agirait pas sur le tirage du loto ni sur les machines à sous, vous perdriez votre temps ».

Stewart Farrar, quant à lui, conseillait de ne travailler sur votre corde qu’avec une seule intention à la fois. Histoire de ne pas embrouiller votre subconscient. Toujours selon lui, le travail doit se faire avant de s’endormir, lors des éventuels réveils nocturnes et le lendemain matin avant d’être totalement réveillé (dixit : afin de profiter des moments où la poigne de l’esprit conscient est relâchée.) Personnellement, je ne vois pas pourquoi cela brouillerait l’esprit de travailler sur deux ou trois intentions à la fois. Pour parer à ce problème, nous pouvons employer une corde spécifique par souhait.

Répétez votre intention, à voix basse ou mentalement, dont 40 x X fois et à chaque fois imaginez celle-ci déjà réalisée. La formulation de l’intention peut être quelque chose comme « j’ai le travail qui me convient le mieux » ou encore « je vis dans la maison qui me convient. »

Bien sûr ce travail peut aussi être réalisé dans le cercle, on utilise alors l’énergie générée par le cône de pouvoir ou tout autre travail d’énergie effectué.

On peut également s’en servir pour se purifier, méditer et se connecter au divin.

Les hindous emploient une sorte de chapelet de 108 graines, un mâlâ (mot sanskrit qui signifie guirlande ou collier) ou « Japa Mala », pour la répétition de mantra (japa : litanie. Répétition à voix haute ou bien intérieure d’un mantra).

Sources :
Stewart Farrar « What witches do », éditions sphere.
Stewart & Janet Farrar « A Witches’ Bible », éditions Phoenix
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