Flammes guérisseuses

Un autre exemple de travail de guérison, différent de celui de Starhawk.

Rituel par Lune

Flammes guérisseuses
Par Scott Cunningham ©, traduction Lune

Faites un dessin de vous-même et représentez la maladie, la blessure ou le problème. Désignez clairement le souci sur l’image : un gros marteau sur la tête pour représenter des maux de tête ; des vers noirs pour un virus ; un membre cassé ; une plaie…

Chargez une bougie rouge avec l’énergie de guérison. Allumez la bougie. Mettez un coin de l’image dans la flamme de la bougie. Après qu’elle ait pris feu, laissez tomber l’image dans un récipient ignifuge.

A présent, alors que la bougie rouge continue à brûler, dessinez une autre image de vous-même sans maux de tête, libéré du virus ou de la plaie, ou avec un membre guéri. Placez cette image sous la bougie rouge et laissez-la brûler complètement. (Note : faites cela ainsi que tout rites de guérison en conjonction avec un vrai traitement médical.)

Extrait de Earth, air, fire & water, Llewellyn Publications.

Pour charger un talisman d’herbes

Ce texte fait écho à de précédants billets sur le sujet des sacs « amulette ». D’autres textes suivront toujours sur le même thème.

Charger un talisman d’herbes / mojo

Par Starhawk (c), traduction Lune

Les talismans d’herbes, tels que je les fabrique, sont de petits sacs remplis d’herbes et autres objets symboliques. Il sont fait à partir d’un simple carré de tissu de la couleur appropriée, noué à l’aide d’une ficelle de la couleur appropriée, et ensuite chargé avec l’énergie. Ils peuvent être portés sur la personne ou gardez dans la maison afin d’attirer ce que vous désirez. Si vous le souhaitez, ils peuvent être fabriqués avec de la soie ou du velours et minutieusement brodés de symboles – ou ils peuvent être en simple coton, noués par une ficelle. Vous pouvez créer votre propre talisman d’herbes adaptés à vos propres besoins.

Rassembler tout le matériel sur votre autel.

Projetez un cercle.

Allumez une bougie d’une couleur appropriée. Si vous le souhaitez, brûlez de l’encens.

Soulevez l’énergie.

Dans un mortier et avec son pilon, écrasez toutes les herbes ensemble pour votre talisman. Visualisez l’image ou l’émotion que vous désirez et projetez-la dans les herbes tandis que vous les broyez ensemble. Dessinez ou créez tout autres symboles que vous pouvez souhaiter.

Rassemblez les herbes et autres objets dans du tissu. Entortillez le dessus et faites un nœud avec une ficelle.

Soufflez sur le talisman et chargez le avec l’air.

Passez le à travers la flamme de la bougie, et chargez le avec le feu.

Aspergez-le de quelques gouttes d’eau, et chargez le avec l’eau.

Trempez le dans le sel, ou faites lui toucher le pentacle, et chargez le avec la terre.

Tenez le dans vos mains, soufflez dessus, et chargez le pleinement avec toute l’énergie que vous pouvez soulever, en se concentrant sur votre visualisation.

Laissez vous tomber sur le sol, relaxez-vous, et mettez à la terre le pouvoir.

Liez le sort.

Ouvrez le cercle.

Extrait de Spiral Dance, éditions Harper SanFrancisco

Poupée de Guérison

Par Starhawk ©, traduction Lune

Créez votre propre poupée (en cire ou en tissu) pour représenter la personne que vous souhaitez aider, déjà complètement guérie et en bonne santé. Ne représentez pas le problème ; mais créez plutôt l’image de la solution. Concentrez-vous dessus pendant que vous fabriquez la poupée.

Projetez un cercle.

Allumez une bougie bleue.

Aspergez votre poupée avec de l’eau salée. Dites :

« Sois bénie, toi créature créée par l’art. Par l’art créée, par l’art transformée. Tu n’es pas de cire (tissu, bois, etc.) mais de chair et de sens, je te nomme (nom de la personne que vous souhaitez guérir). Tu es entre les mondes, dans tous les mondes. Sois bénie. »

Tenez la poupée dans vos mains. Soufflez dessus, et chargez la d’énergie. Visualisez votre ami complètement guéri, totalement bien. Chargez particulièrement fortement les membres de la poupée qui correspondent aux membres malades ou blessés de votre ami.

Visualisez votre ami complètement chargé de lumière blanche, bien heureux, et rempli d’énergie.

Liez le sort.

Mettez en terre le pouvoir.

Ouvrez le cercle.

Gardez la poupée sur votre autel jusqu’à ce que votre ami soit guéri. Puis, projetez un autre cercle et prenez la poupée, aspergez la d’eau, et dites :

« Sois béni, enfant de lumière. Par l’art transformé, par l’art défait. Je reprends ton nom __ (le nom de votre ami) et te nomme poupée, créature de cire (ou tissu, ou autre, en fonction de la matière). Entre les mondes, dans tous les mondes, ainsi soit-il. Le lien est brisé. Sois béni. »

Ouvrez le cercle. Si la poupée contient des liens physiques, brûlez la dans un feu ouvert. Sinon, jetez la, de la façon que vous souhaitez ou donnez la à votre ami comme souvenir.

Note perso : Il y a un autre moyen très simple pour se débarrasser de la poupée, si vous la fabriquer en cire, ajoutez-y, au centre, une mèche à bougie (cf. photo). Il vous suffira d’allumer cette bougie-poupée et de la laisser se consumer complètement.

Extrait de Spiral Dance, éditions Harper SanFrancisco.

Bougie à souhait en cire d’abeille

Dans l’un des billets du mois de juin (onguent), j’ai parlé rapidement du genre de bougies que j’utilise au cours des rituels. Il s’agit de bougies en cire d’abeille. Plus exactement en feuille de cire d’abeille. C’est très pratique et elles sont un bon compromis entre les insipides bougies prêtes à l’emploi des supermarchés (je ne les snobe pas, il m’arrive d’en utiliser mais je n’en suis pas fan) et la fabrication fastidieuse des bougies en cire pleine (ceci dit, c’est un exercice agréable quand on a du temps à y consacrer.)

C’est avec ce type de bougie que j’ai fait mon premier bricolage sorcier. Je me souviens avoir peiné pour trouver des feuilles de cire. A l’époque, il n’y avait pas de cyber-apiculteur (je me fournis chez lapi), internet n’existait pas encore, du moins pas sous la forme qu’on connaît aujourd’hui. J’avais beaucoup aimé le principe et ça sent terriblement bon. J’ai également été sidérée par les résultats de ce petit bricolage. Rapide, efficace… Bref j’étais convaincue !

On dit que les abeilles sont les messagères des dieux. Quoi de plus idéale que l’utilisation des bougies en cire pour les rituels et travaux magiques ^^ !

Je me suis amusée à prendre en photo les différentes étapes de la réalisation de bougie magique. C’est ultra simple. La chose la plus difficile étant de trouver de la cire et des mèches à bougie.

Matériel :

– Feuille de cire gaufrée
– mèche à bougie
– pilon & mortier
– un bolline
– les plantes de votre choix
– une huile d’onction (traditionnellement réalisée à base d’huile d’olive et de feuilles de menthe, de marjolaine, de thym, de patchouli) ou un onguent

  • Première étape :

Regroupez tout ce dont vous avez besoin. Pliez les feuilles de cire pour obtenir la dimension souhaitée. Coupez la mèche à la bonne taille.

  • Deuxième étape :

Oignez la mèche avec votre huile / onguent magique. Placez cette mèche sur l’un des bords de la feuille.

  • Troisième étape :

Chargez vos herbes magiques puis réduisez-les en poudre (autant que possible). Parsemez-en la surface de la feuille. N’en mettez pas trop, la bougie se consumerait beaucoup trop vite et vous risqueriez de cramer votre appart’ ^^

  • Quatrième étape :

Roulez la feuille pour obtenir la bougie.

  • Cinquième étape :

Consacrez la bougie obtenue. Oignez-la avec l’huile / onguent, en partant de son centre et en remontant jusqu’en haut ; puis du centre jusqu’en bas. Dessinez à l’aide de votre bolline un pentagramme. (c’est la procédure wicca trad’)

  • Dernière étape :

Yapuka la faire brûler au moment choisi. Placez la bougie dans un chaudron ou récipient du même type, pourvu qu’il soit sûr. Le mélange cire et plante est hautement inflammable. ^^

Voici trois travaux magiques issus de la wicca trad’ ou gardnérienne :

  1. Le sortilège de la bougie extrait du site aradiagoddess.com typiquement wicca trad’.
  2. Le sortilège de la bougie par Patricia Crowther, l’une des grandes prêtresses de Gerald Gardner.
  3. La bougie à souhait par Doreen Valiente, l’une des grandes prêtresses de Gerald Gardner.